L'avantage, dans un couple "multi culturel" comme ils disent À  la tÉlÉ (ce qu'il ne faut pas inventer pour ne pas fÂcher les gens...) c'est qu'on fait plein de dÉcouvertes. Notamment culinaires.

Sachant que les plats fÉtiches des vietnamiens reposent sur des saveurs inconnues À  nos palais europÉens (et inversement), nous avons procÉdÉ par Échange : je goÛte ton pho si tu goutes mon camembert.

Bref, comme des bons gourmets intÉgristes que nous sommes, hors de question d'acheter notre nuoc mam, nectar des dieux s'il en est, tout fait chez Tang bip ou Parist Bip. On est pas des touristes. On le fabrique.

Nous voilÀ  donc notant la recette auprÈs de la papesse absolue du nuoc mam : belle maman. Je la soupÇonne de glisser quelques zones de flou dans ses recettes pour garder le monopole, d'ailleurs.

Ben mes amis... Pour ceux qui n'en ont goÛtÉ qu'APRES la prÉparation, dÉlice, mais que celui qui n'a pas ouvert la bouteille de concentrÉ dans sa cuisine (fermÉe) et poussÉ des cris d'effroi me jette la premiÈre pierre !!! Une IN-FEC-TION.

Le pire, c'est que dans le principe, À  chaque fois qu'on rajoute un in grÉdient, on fait bouillir, puis refroidir... donc Ça pue longtemps !

A force de stocker notre nuoc mam en prÉparation sur le balcon pour ne pas s'asphyxier, on a ENFIN fini par se fÂcher avec tous les chats du quartier. Il n'y en a plus aucun pour venir se balader chez nous. Incroyable non ?

L'Amoureux prÉtend que ce n'est pas pire que mon Epoisses. Je diagnostique une lÉgÈre anosmie dans son cas...

En tout cas, quand c'est prÊt, c'est bon !!

Demain, les aventures de Chiboum qui goÛte son premier Durian... burk !!! ;-)