J'attendais depuis quelques jours que L'Amoureux écrive cette note, mais le pauvre, à l'heure où je vous parle, il croûle sous des centaines de bouts de papiers plus vieux que lui. C'est donc en toute objectivité que je vais vous raconter ma thérapie automobile.

Traitement numéro 1 : moi au volant

Ca va mieux. Je fais même des fantaisies d'itinéraires pour me forcer à passer par des endroits pas très sympathiques, genre le circulaire.

Bon je ne dis pas que je ne suis pas méfiante envers tout véhicule s'approchant à moins de deux mètres, mais c'est en bonne voie.

Traitement numéro 2 : un autre au volant

C'est là que ça se gâte... enfin surtout pour L'Amoureux, puisque quand c'est pas moi, c'est lui, forcément.

Or, c'est l'enfer pour lui de m'avoir comme passagère ! Je perce le plancher de la voiture à force de freiner (alors qu'il n'y a même pas de pédale), accrochée à la portière, les dents serrées, le cri d'effroi prêt à l'emploi et au bord des lèvres... une vraie plaie.

Le pauvre, il souffre. Je prends sur moi, hein, ne croyez pas, mais ça met du temps à se remettre en place. Et comme je suis têtue, je me dis qu'il FAUT que ça s'arrange, donc je lui laisse le volant souvent.

C'est un saint homme de supporter tout ça, moi je vous le dis.

A propos de voitures, quelqu'un peut m'expliquer pourquoi pour la journée sans voitures, il y a plus de monde sur la route que d'habitude (bah oui je l'ai prise. Le jour où il me faudra moins d'une heure et demi dans des conditions éprouvantes pour parcourir 7 kilomètres en transport en commun, j'arrête) ?

Sinon, n'oubliez pas d'aller rendre visite à Heïdi aujourd'hui, elle a un truc à fêter...