• Traduisez : telle est prise qui croyait prendre.

Alors voilà, au programme, je voulais vous faire part de ma très grande joie en voyant que les affiches des abribus près du bureau avaient été changées et que... enfin vous voyiez quoi.

A la place, je vais répondre au questionnaire que Pappolène m'a transmis.

Et en fait, elle ne le sait pas encore, mais le fait qu'elle soit ma marraine de blog est directement liée à l'une des réponses de ce questionnaire.

Donc allons-y pour le Questionnaire Lecture !!

Combien de livres lisez-vous par an ?

En moyenne un à deux par semaine, mettons 1,5, soit 78 par an. C'est une de mes grandes frustrations, quand j'étais jeune et étudiante, c'était facilement autour de 5 par semaine !

Régulièrement plusieurs à la fois d'ailleurs (enfin pas un oeil sur chaque livre, quand même).

Ce qui est la cause de nombreuses angoisses de L'Amoureux qui a peur de finir étouffé par des piles de livres qui se reproduiraient entre eux pour envahir tout notre espace. Il n'a pas tort, soit dit en passant !

Quel est le dernier livre que vous ayiez acheté ?

Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche. Que je n'avais pas (et n'ai pas encore) lu. (L'ordre de lecture chez moi n'étant pas nécessairement conditionné par la loi du "First in, first out")

Quel est le dernier livre que vous ayiez lu ?

Je viens de relire et de finir synchroniquement Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez et Treize à la douzaine de Franck et Ernestine Gilbreth.

Eclectique, je vous dis...

Listez 5 livres qui comptes beaucoup pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés.

Bon, la dernière fois avec la musique j'avais triché, donc on va faire pareil cette fois, on ne change pas une équipe qui gagne.

  • Alors, justement, Treize à la douzaine de Franck et Ernestine Gilbreth. C'est une lecture qu'on se passe de génération en génération chez nous et ... je dois dire que je retrouve beaucoup de mon père et de son propre père dans la figure paternelle et les anecdotes familiales... Une lecture salutaire à conseiller à tous, donc.
  • Le petit prince de Saint Exupéry. A chaque fois que je le relis j'y trouve des choses nouvelles. Incontournable, à mon goût.
  • A peu près tout ce qu'a écrit Patrick Cauvin / Claude Clotz. Certes ce n'est sans doute pas un auteur inoubliable, mais j'ai lu E=MC2 mon amour toute mominette, et depuis je guette tous les ans sa nouvelle production. Sans parler de visites régulières au Salon du Livre pour aller rosir des joues devant lui. Ben oui, quoi, on a pas le droit d'avoir un côté midinette ?

Et c'est ainsi que Pappolène aura compris le pourquoi du comment de la chose...

  • L'absolue intégralité de tout ce qu'a pu écrire Emile Zola. Une plume incroyable de talent, un personnage exceptionnel, j'aurais aimé le rencontrer, lui.
  • Candide ou l'Optimisme de Voltaire. Que j'ai aimé. Que j'ai ri, mais pas que ri ! Tiens, d'ailleurs, ça fait longtemps que je ne l'ai pas relu...
  • Tout ce que j'ai lu de Colette (donc pas loin des oeuvres complètes). Un personnage dont la vie a plein de petites connexions avec celle de notre famille, un style à rester la bouche ouverte et savourer la même phrase pendant des heures. J'ai entendu il y a quelques années la rediffusion à la radio d'une émission où Colette lisait un de ces textes (Les vrilles de la vigne ??) et j'avais adoré le contraste entre son rugueux accent bourguignon et la finesse de la langue. Bref. J'arrête de m'étaler, vous aurez compris mon enthousiasme !
  • La sage des Malaussène de Daniel Pennac, une vraie révélation familiale ! On a découvert ces romans un été et on se mettait la pression pour accélérer le rythme de lecture de celui qui avait le roman suivant en cours.
  • Tous les romans de Robert Merle hors Fortune de France que je n'ai pas lu. Un talent exceptionnel de documentariste, d'écrivain de politique-fiction, quelle que soit l'époque ou le sujet abordés. Mon préféré des préférés étant Le jour ne se lève pas pour nous, mais ça se joue à rien.

Voilà, comme d'habitude, j'aurais à peine posté que je me rendrais compte de plein d'omissions, je n'aime pas restreindre, c'est comme ça.

Quant à passer le relais, ma foi, je le passe à qui voudra !