Quand j'étais étudiante, alors que la plupart de mes camarades préparaient les concours pour devenir instituteurs ou professeurs, je me disais que je n'avais pas cette vocation là.

Il faut dire que quand on est issu d'une famille qui compte de nombreux représentants de l'espèce enseignante, et ce depuis la création de "la laïque", on voit bien les difficultés de ce métier et pas forcément la quantité de vacances qui s'y rapportent.

Là, depuis quelques mois, je me dis que travailler à enseigner des enfants, c'est tout de même plus utile pour l'humanité que ce que je fais.

Le truc c'est que si je me lance dans cette voie, je crains bien de subir l'effet Dorothée : passionnée convaincue au début, cynique et désabusée à la fin.

J'aimerais bien savoir ce que je ferais quand je serai grande, n'empêche...