Oui oui oui un héros, pas moins, je suis !

Enfin une héroïne.

Laissez-moi vous raconter.

Dimanche matin, nous étions dans une animalerie où L'Amoureux cherchait désespérement une pompe de brassage (chapitre à suivre sur les concessions à l'aquarium chez nous).

Un peu... comment dire... désabusée par cet alignement de plastique fort onéreux, je me suis promenée dans les allées du magasin jusqu'à trouver un rayon qui m'a fascinée. Un poulailler. Oui, un poulailler avec des vraies poules dedans, à la démarche tanguante, aux sauts lourdaux et à l'oeil sphérique autant que monoexpressif.

Il y en a même une qui avait pondu, ce qui m'a semblé être un vrai miracle de la nature étant donné l'endroit où nous nous trouvions.

Ca sentait bon la paille et le purin, je sentais les sabots me pousser aux pieds quand L'Amoureux est venu me chercher en se bouchant le nez (c'est pas franchement un gars de la campagne).

Enfin voilà, tout ça pour vous dire que je me suis offert ces minutes de contemplations SANS MEME PENSER A LA GRIPPE AVIAIRE ! Ce qui fera de moi une rescapée une fois que l'épidémie aura frappé un grand coup, nous permettant ainsi de nous détourner de choses de moindre importance comme les tractations politiciennes qui se font dans notre dos pendant qu'on dévalise les pharmacies au cas où...

(Oui je me moque, et alors ?).

Demain, comment Maurice de Skyrock m'a virtuellement embrassée (un post que les moins de 20 ans et les plus de 40 auront peut-être du mal à saisir).