Samedi matin, L'Amoureux et moi affrontions d'un pas gaillard la mairie de notre commune, pour y récupérer tout bêtement sa nouvelle carte d'identité.

Jusqu'ici rien d'anormal, d'autant que la dite récupération s'est faite en quelques minutes. Enthousiasmés par ces performances de très haut niveau, nous avons alors décidé de nous renseigner et de prendre rendez-vous pour deux formalités importantes de notre parcours de futurs jeunes parents : la reconnaissance anticipé de Cro-Mignon(ne) (oué c'est ça quand on vit dans le péché... c'est ma faute, je plaide coupable...) et son inscription en crèche.

La dame tombée d'une autre planète à l'accueil nous explique que sur le papier, il y a marqué que le service de la petite enfance reçoit le samedi matin, mais qu'en fait ce n'est pas vrai (sic).

Gasp.

Vous me connaissez, aimable et jamais sarcastique, je lui demande comment on fait quand on travaille (les horaires d'ouverture sont 8h30-17h30). Sa réponse : "Ah ben c'est déjà bien qu'on soit ouverts en continu toute la journée !".

Certes, enchaînais-je, mais pour les personnes qui n'ont pas la chance de travailler sur place, on fait comment ? (ayant déjà compris qu'il allait falloir prendre un jour de congé pour me livrer à ces passionnantes activités).

L'Amoureux m'a entraînée à sa suite sentant monter l'humeur "argumenteuse" et ayant bien compris que la pov'dame n'était non seulement pas de taille à se défendre, mais surtout tombée d'une autre planète et pas équipée pour comprendre le sens de mes questions.

Alors on a poursuivi dans les bureaux de l'Etat-Civil où trois personnes assez peu occupées interrompaient parfois leurs discussions pour donner des rendez-vous à des pauvres péquenots comme nous, MAIS EN SEMAINE SEULEMENT !

(Aux esprits curieux, oui on va faire les deux le même jour !)

Billet un peu sarcastique pour dire que si j'exprime tout mon respect aux fonctionnaires qui ont à coeur leur mission de service public, une "certaine" administration, incapable de s'adapter à notre temps, incapable de discernement, incapable de bonne foi, incapable de justice et de bon sens, me colle des bouffées de colère pure, en ce moment, pas seulement celle de la mairie de notre bonne ville... Avec une pensée pour Monsieur G.