Mel'O Dye semblait s'étonner hier sur Twitter.

Je me plaignais de me prendre des coups de jus à chaque fois que je touche quelque chose, à cause de mes vêtements d'hiver, et elle se demandait bien pourquoi je ne les enlevais pas "au bureau".

Comme mes réponses lapidaires devaient encore plus semer la confusion, je m'emploie ici à expliquer.

La tenue de base pour arriver au bureau se compose, ces jours-ci :

- d'un bonnet - du fameux Ours (le manteau à poils longs, pour ceux qui n'auraient pas suivi) - de gants - de mes fabuleuses Crocs fourrées, celles-là même qui ont généré la jalousie plus ou moins voilée de l'ensemble des lecteurs de ce blog (!!!).

Arrivée au bureau, où je laisse désormais le chauffage de nuit, pour éviter d'avoir une cave à 7° maximum le matin, il faut bien sûr se débarrasser du bonnet et des gants. En haut, ça chauffe. De l'ours aussi, au moins provisoirement. Mais surtout pas des bottes !

Selon le facteur vent, on peut revêtir un joli châle, ou bien poser l'Ours directement sur ses jambes !

Car, si à l'heure où je vous écris, ma tête est chauffée à 20,3°, mes pieds et jambes, eux, ne bénéficient que de 11° (et encore, ça ne souffle pas aujourd'hui).

Tout ceci serait à peu près gérable si mon bureau n'était pas sis dans un lieu ouvert aux visiteurs, qui ont le bon goût de venir admirer la vue. Or, pour admirer la vue, il faut ouvrir des portes fenêtres. Et là, c'est exactement comme à la maison.

En été : "mais ouvre la porte, j'te dis" !

En hiver : "mais ferme donc la porte, j't'ai déjà dit" !

Donc, pour chaque déplacement, il faut prévoir, a minima, de se couvrir à nouveau au moins d'un manteau, vu qu'il pèle sa race à peu près partout où nous sommes amenés à aller (et de l'intégrale pour la pause clope, bien sûr).

C'est ainsi que pour aller faire pipi, je remets mon manteau, alors même que je ne mets pas le nez dehors pour procéder.

Voici, donc, chère Mel, pourquoi je ne peux pas me décharger une bonne fois pour toute de l'électricité statique que j'accumule et que je châtaigne à tout va.

(Ceci dit, la nouvelle est tombée hier soir, plus que quelques mois. Une place m'attend ailleurs, potentiellement dans un bureau avec fenêtre et température harmonieuse du sol au plafond). J'vous jure.