Je ne sais pas si c'est très politiquement correct de le dire (mais je ne suis pas forcément toujours très politiquement correcte), mais il y a quelque chose à quoi j'ai pris goût dans ma vie de maman célib'.

Le contraste.

Hier matin, je me réveille avec ma fille dans mon lit. Pas eu le cœur de la réveiller pour la déplacer aux petites heures de l'aube, alors câlins, dodo de l'une parallèle au réveil plus que trop matinal de l'autre.

Son souffle. Elle encore bébé. (L'explication était un mauvais rêve, paraît-il. Elle a pris l'air matois quand je lui ai dit que ok, mais pas tous les jours. Ahem).

Et puis les jours sans elle où je ne vis que pour mon bon plaisir (et quelques contraintes, parfois !). Certes, le manque est en creux. Certes il est difficile de lui dire au revoir. Et délectable de la retrouver. Mais je la sais entre de bonnes mains, heureuse aussi de ses moments à elle.

Et renouer aussi avec des heures de liberté totale, c'est assez jouissif. Surtout quand elles sont pleines de promesses de jolis moments, je dois dire. Prendre le bonheur là où il est, en somme. Encore.