Sa petite main s'enfouit dans la mienne. J'y sens encore l'accrochage ferme de l'enfance. Et la confiance.

Sa petite main s'enfouit donc dans la mienne qui paraît encore un peu plus grande qu'elle ne l'est vraiment. Tous les matins sur le chemin de l'école. Pas besoin, vraiment, il n'y a pas de rue à traverser. Mais ça fait partie de nos rituels du matin. "Câlin des mains !!!" nous exclamons-nous joyeusement.

Et le soir aussi, en rentrant. Et parfois en regardant la télé, ensemble. En promenade.

Et parfois sans mot mais d'une pression on se dit des choses invisibles pour les yeux et pour les oreilles.

Parmi les moments dans lesquels je me sens le plus comblée dans ma vie de maman.

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Sa grande main recouvre la mienne qui s'y enfouit bien volontiers. J'y sens sa chaleur et souvent un pouls qui bat, un autre rythme que le mien.

Sa grande main recouvre donc la mienne qui paraît encore plus petite qu'elle n'est vraiment. Parfois longtemps, parfois quelques instants. En se promenant , en attendant un train ou un métro, ou devant un film.

Rien n'est dit mais c'est toujours un instant joli (pour moi) que celui où nos mains se trouvent.

Et parfois sans mot mais d'une pression on se dit des choses invisibles pour les yeux et pour les oreilles.

Parmi les moments dans lesquels je me sens heureuse d'avoir dans ma vie cette grande main et tout ce qui va avec.

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J'aime ce geste, tenir la main, avec ceux qui sont les plus importants. Une part d'intime.