J'attaque avec mon enthousiasme habituel mes trois jours de salon semestriels. Ou semestriel. Selon qu'on cause des trois jours ou du salon, les deux sont vrais.

Bref.

Disons que si l'envie délirante d'y être ne me démange pas spécialement, je vois les choses avec un peu plus de détachement que d'habitude. Et puis les organisateurs, pour camoufler la lente érosion du visitorat, ferment les portes un peu plus tôt, alors je me dis que c'est toujours ça de gagner sur la vraie vie.

Il n'en reste pas moins que trois jours durant, j'ai l'impression d'être en vitrine, une qu'on regarde du coin de l'oeil en passant, sans vouloir s'arrêter, que...

Je ne vais PAS râler.

Parce que bon. Y a pire même si ce sont des passages qui ne m'épanouissent pas spécifiquement.

Disons que la vérité est ailleurs, par exemple.

Mais vous pouvez me souhaiter du courage, néanmoins.