Les Mille et une vies

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La vie de Bisounoursland

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mercredi 22 mars 2006

EMBUSCADE

C'est un peu pénible, quand même, ces environnements urbains.

C'est vrai, on ne se parle plus ! On ne connaît plus ses voisins, on les salue à peine d'un hochement de tête en les croisant devant l'ascenseur.

Enfin presque.

Si vous habitiez dans mon immeuble, vous auriez très vite fait la connaissance de Calamity Pipelette. Ainsi surnommé l'homme qui parle plus longtemps que la pile Dur*acell elle-même.

C'est un très gentil vieux monsieur, un ancien de la Marine, qui a en plus eu un coup de sympathie pour nous étant donné que sa femme est vietnamienne et presque homonyme de mon amoureux. Ce qui nous a valu une rencontre sous les auspices (de Beaune) de La Poste qui s'a gouru.

Le seul truc c'est qu'il ne faut pas être pressé quand on le croise parce qu'il adddôôôôôooooore le contact humain et qu'il a TOUJOURS quelque chose à raconter.

Bon hier j'ai cherché aussi. Je me suis souvenu qu'il nous avait dit avoir un bon garage pas très loin de chez nous. Etant donné que j'ai quelques menus travaux à faire sur la voiture, je me suis dit qu'il faudrait lui demander l'adresse. En le voyant hier en arrivant en bas de chez nous, je me suis dit qu'il ne pouvait pas mieux tomber.

Une heure. Une heure entre le moment où je l'ai vu avec un autre voisin devant l'entrée de l'immeuble (oui nous aussi on a du squatt dans nos entrées !!) et celui où j'ai enfin mis la clé dans la porte de chez nous. Mais une heure victorieuse dont je suis ressortie non seulement avec l'adresse dudit garage, mais également toute une série d'anecdotes aussi pittoresques les unes que les autres sur la vie de notre quartier.

Et la gratitude éternelle de l'autre voisin que j'ai visiblement libéré.

Ceci dit je l'aime bien, notre pipelette de voisin. Juste, quand on le croise et qu'on est pressé, il faut couper court tout de suite, mais une fois qu'on sait ça, tout va bien !

vendredi 13 janvier 2006

COPAIN

Je vous en avais déjà parlé ici, de ce matou voyou errant qui traîne dans le quartier.

Heureusement il ne porte pas de survêtement à jambe raccourcie, ni de casquette bizarrement posée et s'il consomme de l'herbe, c'est juste celle qui pousse au pied des arbres. Sinon ça ferait encore jaser une certaine France bien pensante sur les jeunes des banlieues.

Il est toujours là, le matou. Maintenant on l'appelle "Copain" (c'est le diminutif de "tiens mon amour, j'ai vu ton copain en rentrant ce soir").

L'Amoureux a craqué. De temps en temps il lui descend un peu de lait. Ils sont donc vraiment très très copains maintenant, sauf que le chat qui se livre à toutes les séductions quand il voit le lait est un peu plus indifférent quand on arrive les mains vides. Un chat, quoi.

Du coup, très souvent, on le trouve juste contre la porte de notre immeuble.

Il n'est pas si sauvage que je le croyais : il se laisse grattouiller la tête, caresser (mais pouark quel sac à puces), et il répond quand on lui parle en chat (prrrrraooouuu !).

Et la voisine acariâtre de ricaner (parait-il, je n'y était pas) : "Ah ce chat, il trouve toujours quelqu'un pour lui donner à manger". Bah oui. Un chat, quoi.

Mais n'empêche, il est tout sale, pas très soigné, un peu rebelle, mais il est très chouette, Copain...

mercredi 5 octobre 2005

LE COPAIN DE L'AMOUREUX

L'Amoureux s'est fait un copain presque dès notre arrivée dans la té-ci.

On ne sait pas trop d'où il sort, il a l'air jeune, désoeuvré, un peu voleur, je suppose.

Il est sauvage, mais quand on lui parle gentiment, il se laisse approcher, un peu.

Il est surtout d'un sans-gêne infini.

Pas plus tard que ce week-end, il était encore planté au milieu de la rue (bon, c'est une allée à sens unique, mais tout de même), complètement indifférent aux imprécations et autres klaxons des automobilistes par sa halte arrêtés.

Il faut dire qu'il faisait quelque chose d'essentiel.

Sa toilette.

Je n'ai d'ailleurs pas pensé à vérifier si oui ou non il annonçait la pluie en passant la patte derrière son oreille.

Car le copain de L'Amoureux, c'est une sorte de mini O'Malley tigré, le vagabond des Fossés-Jean. J'ai beau expliquer à mon cher et tendre qu'entre les souris, les vers de terre et les poubelles, ce bon matou ne semblait manquer de rien et que les chaudières des immeubles lui seraient sans doute de douillets endroits où dormir une fois le froid venu, rien à faire, L'Amoureux tous les matins ou presque s'attendrit et regrette les allergies qui l'empêchent d'adopter le quadrupède.

Je pense que la rencontre entre le chat errant et ses canapés neufs finiraient par le convaincre, mais bon...

vendredi 8 juillet 2005

CIRCULATION

Amis de l'absurde et des mots, il faut que je vous fasse part d'une chose étonnante.

Dans notre nouvelle ville, c'est truffé d'avenues, de boulevards et autres noms ronflants grâce auxquels on s'imagine que les Champs Elysées, à côté, c'est un chemin vicinal.

Ca c'est sur le plan.

En vrai, la plupart des avenues ont à peine la largeur d'une voiture.

Ca me fascine, ce décalage...

(Oui je sais il m'en faut peu. Surtout en ce moment...)

Edit de 16h53 : à 7 minutes des VACANCES !!! (enfin moins une semaine plus sept minutes... bref...). Pas de panique, on est rebranchés à la maison :-)

lundi 7 février 2005

REVERIE IMMOBILIERE

Voilà...

On s'est fait des visites en série entre vendredi soir et samedi.

On en a vu un... presque parfait. Du genre où on se verrait bien, où on imaginerait bien des mini-ChiboumZ en train de crapahuter, tout ça.

Bon, ce n'est pas Haussmanien, comme quartier, mais les gens ont l'air de s'y plaire, de s'y parler, et ça, ça compte pour nous autant qu'une belle vue et tout.

Bref. On croise les doigts.

Sachant que tous ceux qui porteront un carton auront de fait leur invitation pour la crémaillère, ça serait raisonnable de reprendre l'entraînement à la gym !! ;-)

(pour les pas réveillés du lundi matin, je rigole, bien sûr).

Là je rêve debout, je n'arrive pas à m'arrêter d'y penser, à cet appart !

Bon début de semaine à tous.

mercredi 26 janvier 2005

BISOUNOURS ???

Tiens, je me suis rendu compte ce matin que la note d'hier arborait fièrement son numéro 200. Je suis assez contente qu'elle ait porté sur un sujet pas inutile. Ca ne change rien mais voilà, si on jour on édite mes oeuvres complètes ou ma biographie (wonder chevilles en vue !), on pourra dire "pour la 200ème de son blog, elle a parlé d'un truc important (pour une fois)".

D'autre part, j'ai vu fleurir de ci de là sur la blogsphère des "VIB" employés comme je les aime, avec dérision et humour. Ca m'a bien plu, de voir que le message était en majorité bien passé !

Bon, nous sommes partis ces derniers temps sur des sujets qui prêtaient à discussions. Ca tombe bien, j'en ai encore un dans la poche.

Nous sommes en recherche active d'un appartement à acheter avec L'Amoureux. Et comme un miracle (le fait d'être en CDI simultanément) n'arrive jamais seul, nous avons même trouvé un quartier d'une ville pas trop loin de Paris (y a même le métro pas loin, et futurement très proche) dans nos prix et qui ne nous ferait pas faire des folies en temps de trajet maison/bureau.

Le sujet qui fait discussion, c'est que c'est un quartier très "cosmopolite", comme diraient des bobos de ma connaissance qui ne voudraient surtout pas laisser penser qu'ils sont racistes. Traduire en bobo bis : les gens qui y vivent ne sont majoritairement pas blonds aux yeux bleus. Avant de se rappeler que notre couple aussi, il est cosmopolite !

Bon, on y est allés. Et les dits gens ont plutôt tendance à sourire et à dire bonjour quand on les croise qu'autre chose, à première vue.

Il n'y avait même pas une bande de gamins qui "tiennent le mur" (merci les Marx Brothers !), c'est vous dire.

Donc ma question du moment, c'est : n'est-ce pas en cultivant ce genre de frayeurs qu'on entretient une tension certaine entre les humains qui peuplent au choix : la terre, un pays, une ville, un quartier ?

Je ne suis pas encore 100% bisounours et me doute que ce n'est pas avec mon sourire ultra brite que je vais régler tous les problèmes du monde, mais ça me suprend toujours, ce genre de propos.

Surtout qu'on parle d'un quartier populaire, mais ce n'est pas le point névralgique des activités criminelles des Hauts de Seine, non plus.

Bref, si vous avez des avis (ça veut dire des arguments, hein, pas des préjugés !) ou des expériences sur le sujet, ça m'intéresse.

Bonne journée tous !

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