Victoire !

Il y a un salon pas très convaincant aujourd'hui, après avoir préparé les paquetages, c'est Face de Cul et son armée mexicaine de stagiaires qui s'y collent.

Pour autant le niveau d'activité vient de s'élever vertigineusement, les cerveaux des uns et des autres ont visiblement travaillé ces dernières semaines. Plutôt tant mieux, mais la juste mesure, c'est bien aussi, je trouve.

Et puis la semaine prochaine c'est trois jours de salon, bof bof. Pour ceux qui ne connaissent pas, le pire dans un salon, c'est d'être exposant. Quand on organise on vit à coup d'adrénaline et la fatigue tombe après. Pour ceux qui visitent, ils ont tout loisir de s'arrêter, faire une pause, ne pas venir, même.

Quand on est exposant, on DOIT être là. Debout, qui plus est, quand on a la chance de travailler pour ma chère entreprise. Pour montrer qu'on est dynamiques et qu'on en veut. (Vous pouvez baisser les boucliers, un tabouret dérogatoire spécial femme enceinte m'a été commandé sans même que je demande, la seule chose c'est qu'il va falloir expliquer à Face de Cul que ce n'est pas lui qui est enceinte).

On DOIT être souriant parce qu'on est toute la journée en représentation, en vitrine.

On DOIT encore se traîner, les pieds en bouillie, les muscles tétanisés des tonnes de documentation placées, déplacées et rangées pour assister aux festivités plus ou moins obligatoires qui suivent les si longues journées.

Si certains trouvent que je manque d'enthousiasme à l'idée de cette boudiou de semaine 5 de merde, ils auront raison.

Consolons-nous, après cette semaine maudite, il restera 6 semaines bien denses comme on les aime et surtout, surtout, SURTOUT 10 semaines avant un congé mat' bien mérité (oui oui, bien mérité).

Parfois on s'accroche à ce qu'on peut, hein...