Il y a quelques semaines, Barnabé me demandait si je voulais participer à sa série de billets sur la Coupe du Monde. Ca a donné cette note, dont la renommée a fait le tour de la blogosphère (ahem).

En écho à la fin de ce billet, je commencerais ainsi le récit pour Cro-Mignonne.

"En 2006, la France entière cachait ses espoirs sous des sarcasmes de bon aloi. On disait pis que pendre des joueurs, de leur sélectionneur, bref, à entendre "on", l'équipe de France aurait dû s'épargner la peine de se rendre en Allemagne.

Et pourtant, match après match, ils ont fait leur chemin.

Comme ta maman sentait que son copain Barnabé était en pleine ébullition, et que par ailleurs ton papa s'est mis à regarder les matches à la télé, nous nous sommes retrouvés à suivre la Coupe du Monde avec assiduité.

Ton père passait 90 minutes à dire que l'équipe de France allait perdre, par une sorte de superstition expiatoire. Ta maman jouait du sms avec acharnement, distillant ainsi ses commentaire néophytes à l'un qui, je suis sûre, ne quittait pas l'écran des yeux et prenait connaissance de ses messages en fin de match (j'ai gagné, dis ?), et à l'autre qui rétorquait par des analyses savantes.

Et finalement, le dimanche de la finale, que la France s'apprêtait à disputer, ta maman se disait que rien que pour ces petits moments de complicité à distance, elle n'aurait pas tant râlé que ça, si la Coupe du Monde avait duré un peu plus".

Quant au résultat... bon match à tous ceux qui y prendront du plaisir ce soir ! (et bonne soirée quand même aux autres).

J'affûte mon clavier, j'ai des sms inspirés à envoyés.