Je me coupe des nouvelles du monde peu à peu.

Pourtant, les ordinateurs, la télé, la radio, sont tout près.

Pourtant le journal du jour est sur un coin de la table, sur la terrasse, juste à côté de mes pieds, doigts en éventail, comme il se doit.

Quelques mots affleurent, Zidane, Corée, ils semblent, si l'on en croit leur répétition, aussi importants l'un que l'autre.

Je stocke les bribes pour plus tard.

Pour le moment mon cerveau disponible est consacré à observer Cro-Mignonne Toumaï pousser, lui faire découvrir les joies des bains de mer dans les bras de ses parents, compter ses heures de sommeil qui allongent, doucement mais sûrement.

Penser à tout ce qui est bon et bien dans ma vie en ce moment. A ceux qui sont bons et biens, aussi.

Je profite de cette sérénité estivale. C'est bon.

(Finalement je rentre le 22 et mes parents ne resteront que 24 heures à Paris, du coup, peut-être qu'on se relira plus dès quelques heures après ? Tout dépendra de l'inspiration, en fait !)