Bon c'est parti. Armés de nos cartes d'électeurs, d'identité et de Cro-Mignonne de rose vêtue (en même temps, ça n'est pas qu'un acte politique, elle est souvent de rose vêtue !), nous filons au bureau de vote.

L'index appuyeur de bouton (et oui, satanés machines) est affûté, le coeur battant, un peu.

Pourvu que nous soyons les plus nombreux, qu'importent ce qu'en disent les sondages, à effectuer ce même choix.

Pourvu que lundi, demain, jour de rentrée pour moi, soit un lendemain qui chante.

Vivement ce soir qu'on sache enfin. Ou pas.