Mon pôpa aux aurores, la semaine dernière quand je me suis coincé le dos, m'a appelée et occupée pendant tout le temps où j'attendais SOS Médecins, pour me faire penser à autre chose.

Mon pôpa a ensuite appelé tous les jours pour savoir comment ça allait, me raconter des trucs, me changer les idées.

Mon pôpa a rigolé quand je lui ai souhaité "bonne fête", ça l'agace les fêtes des pères, mères, secrétaires et autres grand-mères, mais ça le fait rire que je lui souhaite l'air benêt tous les ans. Et ça me fait rire de perpétuer la tradition.

Mon pôpa échafaude mille projets pour notre séjour de cet été.

Mon pôpa a des colères, des mots définitifs mais dès qu'il lui vient aux oreilles que "l'adversaire" a une faiblesse, il a l'éponge à la main prêt à effacer beaucoup de l'ardoise.

Mon pôpa est parfois un exemple étrange d'intransigeance un peu intolérante ou de certitudes en général qui s'écroulent en cas particuliers.

Mon pôpa parfois me fait râler, mais quand même, même s'il ne veut pas que ça se sache, il a un coeur d'or et je l'aime très fort. (Et souvent quand je m'entends parler, je me dis "mandieu mandieu, on dirait mon père !", pour le meilleur, le rire et le pire...).