Je n'avais pas trop le symptôme de la rentrée la semaine dernière, mais alors aujourd'hui, boudiou, il me faudrait une grue pour me traîner d'un endroit à l'autre (et de préférence vers mon lit).

Bon, d'accord, on a très nettement fait déborder samedi vers dimanche, en bonne compagnie et en arrosant bien, du coup la journée d'hier a été un peu nébuleuse. Il faudrait résolument passer les week-ends à trois jours...

Et puis il pleut, j'ai mal au dos, bref, que des conditions nécessaires et suffisantes à s'allonger avec un bon bouquin !

Il y a aussi en ce lundi pluvieux les départs de plusieurs de nos agents de sécurité. Figurez-vous que grâce à une loi récente, si vous avez un casier judiciaire, vous ne pouvez plus avoir l'agrément de la Préfecture pour travailler dans la sécurité.

Alors quand on ne sait pas que pour certaines mentions, passé le délai de prescription, on peut faire le ménage dans son casier. Ou qu'on a fait une bêtise jeune, et qu'on pensait bêtement avoir droit à une deuxième chance. Surtout quand on était bon dans son boulot (chez nous, la plupart du temps les agents font principalement de "l'accompagnement" des touristes, c'est rare qu'ils aient besoin de jouer des biceps !), qu'on l'aimait et qu'on s'y donnait à fond, et ben paf, walou, fini, dehors.

Je râle d'autant plus facilement que c'est une société prestataire qui nous met à disposition ces beaux gars musclés payés à veiller sur notre sécurité à tous, promeneurs et travailleurs en hauteur.

Alors je me disais que dans cette loi, pour pouvoir donner la fameuse deuxième chance, on aurait pu, par exemple, dire que la Préfecture examinait au cas par cas les personnes dont le casier n'était pas immaculé. Par exemple. Histoire de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Mais non.

Bye bye J., bye bye G., vous allez nous manquer.

D'ailleurs les emmerdes commencent, coupure de jus ce matin.

Vous voyez que j'aurais mieux fait de rester au lit...