UN JE NE SAIS QUOI DE JE NE SAIS OU
Par Chiboum le lundi 14 janvier 2008, 09:08 - All about Chiboum - Lien permanent
Est-ce que c'est un "truc de fille", qu'on a, de vouloir être comprises à demi-mots, devinées, mais qu'en même temps on nous pose LA question qui va bien dans LA formulation qui ne nous heurte pas au moment où on souhaite l'entendre ?
Certes on grandit, on apprend à formuler soi-même à force de quiproquos et autres malentendus. On comprend aussi qu'on est jamais mieux servi que par soi-même et on va au devant, on demande, on dit, on explique.
Mais malgré tout cette frustration demeure parfois, épisodiquement, de devoir sans arrêt mettre les points sur les i, les barres sur les t, et disserter, justifier, sur tout et sur rien.
On rencontre des gens qui nous ressemblent ou nous complètent, on leur donne des clés, on espère qu'avec eux, un peu plus, la magie de la compréhension parfaite fonctionnera, tout en sachant qu'au fond, c'est illusoire, qu'on ne saisit jamais complètement le fond de la pensée des autres, même si parfois on s'en approche très près.
Et que ces moments où on est tout à côté, âme contre âme, sont bénis.
Commentaires
Ou bien c'est un truc de garçon de ne s'en tenir qu'à ce qui leur est dit verbalement :-PP
:) c'est vrai que c'est rare( et aussi vrai que c'est bon). MaisJ= j'ai tendance à dire "tant mieux". Si "on" se mettait à lire dans mes pensées je serais un peu (très) embêtée .. (Mais parfois, pfiou, l'incompréhension :-? )
sLeAbO, et c'est plus simple comme ça, j'imagine !
Raphaëlle, ah ben oui, pas le monde entier qui lit dans nos pensées ! Juste nos happy few qui sentent, devinent, anticipent !
Je confirme : c'est bien un truc de fille :-/
Et c'est bien un truc de mec que de détester se prendre une soufflante parce qu'on a pas deviné le moindre des désirs ou des pensées de la Dame alors qu'elle n'a pas donné le moindre indice masculinement compréhensible ;-))
D'où l'utilité des blogs pour la compréhension entre les êtres - et, en passant, dans le couple !
Je ne sais pas si c'est un truc de fille mais en tout cas, j'ai appris avec le temps à mieux te connaître et c'est ton portrait tout craché ^^
Si on se comprenait toujours du 1er coup ça perdrait justement de sa magie non ? J(
Swâmi, ça doit être ça ! Remarque, pour une fille, je fait des efforts, quand je pense non je dis non et inversement !
janu, dans le couple, à la longue, on commence à se décoder un peu mieux, quand même :-P Même sans blog !
L'Amoureux, romanesque je suis (et romantique tu es) !
Heidi, je ne sais pas, c'est vrai qu'il manquerait peut-être un peu du plaisir de se raconter, de s'expliquer ? Mais en même temps ça ne dispense pas d'étayer !
Anne > En parlant de romanesque, à quel(s) personnage(s) on ressemblerait le plus toi et moi ?
Ca c'est de la question ! Moi déjà, physiquement, je ressemble plus à un second rôle qu'à une héroïne de roman... toi... oh là, faut que je réchléfisse !
t'es mon happy few et j'ai plein de trucs à te raconter ! Mais avant je t'écoute toi hein ! @ ce soir (k)
le problème quand ca marche "trop bien" ce genre de communication c'est qu'on a l'impression de tout savoir de l'autre. et comme ca n'est pas le cas, parfois on interprète mal un silence ou une action. et quand on s'en rend compte, c'est bam dans la djeule, non?
Nath, j'ai une invitation à te lancer, dis donc ! A ce soir, donc ! (k)
frederique, oui aussi. Rester humble face à la connaissance, toujours, dans tous domaines !
On voudrait juste être compris par celui (ou celle) que l'on aime sans avoir besoin de s'exprimer comme on le ferait pour être compris par un inconnu (ou un non-intime), parce que sinon, elle est où, la différence ?
Ben, Krazy Kitty, vous n'avez pas besoin de faire comprendre la même chose aux inconnus qu'à vos chéris. C'est pas ça, la différence ? :-E
Moi, j'ai plutôt tendance à m'attacher à l'inverse: ces moments magiques, de totale symbiose, quand ça marche. Mais bon, c'est vrai, faut beaucoup galérer pour quelques secondes de vraie compréhension ;-)
Bien sûr, Krazy Kitty, juste les intimes, presque comme un (code) secret :)
sLeAbO, ben si, toutafé !
Floh, ah mais j'ai pas dit que je ne m'y attachais pas, au contraire ! Cf phrase de conclusion ! Mais juste, c'est une question récurrente, le pourquoi de ce besoin, ou de cette envie.
Comme d'autres l'ont déjà dit, heureusement, même avec nos plus proche, qu'on ne se comprend pas toujours. C'est comme la transparence, on la vante tout le temps, mais les expériences de sociétés transparentes, comme en prison sont plutôt du genre totalitaire.
C'est un peu comme les gamins qui ne comprennent pas certaines allusions, par ex, au téléphone: "Allô, ta maman est là? -oui." Et ils attendent. Parce que pour eux notre question ne signifie pas que l'on veut parler à la maman.
Je pense que cela apportera beaucoup au moulin de la compréhension de l'âme masculine :-PP :-P Aussi cela soulève la question suivante: peut-être ils sont restés un peu enfants? J( :-E Bon, je sors
Gilles Aitte, s'en parler du fait que ça permet de goûter encore mieux les moments où on est complètement sur la même longueur d'ondes...
fdb, j'aime beaucoup ton exemple, et tu es sans doute dans le vrai ! Mais nous aussi, on est restées petites filles, juste, on le montre moins souvent, sans doute ! :-E
Je ne comprends jamais rien à rien, alors je tâtonne.
Ce n'est pas si mal non plus, de tâtonner à tâtons, pour faire le tour de la question et se perdre en route.
Moi aussi j'aime être compris à demi-mots. J'suis pas une fille mais juste un peu pédé. :))
andrem, huhu, avec mon esprit mal placé, j'avoue que le à tâtons m'ouvre des perspectives !
Chondre, ah ben oui, ça explique ! :))
Cette compréhension mutuelle au quart de tour et parfois au regard même, c'est ce que j'ai perdu quand ma meilleure amie s'est volatilisée de ma vie. Et c'est précisément pour ça que je ne parviens pas à m'en remettre. (en plus que comme je n'ai pas ou peu pigé ça disparition, ça tendait à prouver que du moins vers la fin de cette période de notre relation, je croyais la comprendre et n'y comprenais rien). Sinon j'ai la chance inouïe d'une belle complicité avec mon fils mais elle est menacée par l'arrivée de son adolescence et puis ce n'est pas tout à fait la même chose (même si c'est chouette aussi).
Gilda, c'est précisément pourquoi j'essaie de me souvenir que malgré les tas de moments de ... presque fusion de cerveaux, il y a forcément des choses de l'autre qu'on ne comprend pas. Ca permet d'apprécier d'autant mieux quand on se capte, d'ailleurs ! Et puis l'adolescence est une phase transitoire, en général on retrouve les basiques essentiels après. Même mieux. Je n'ai pas du tout eu des parents copains, mais maintenant que nous sommes tous adultes, même si je reste leur bébé et eux mes parents, complicité et confiance en font des plus qu'amis en plus d'être des chouettes parents. Je crois que je pourrais intégralement tout leur dire en toute confiance (et après tout, c'est leur faute, na !)