Depuis que nous avons de nouveau une voiture, j'ai de nouveau la radio dans la voiture. Ce qui me permet de découvrir les nouveautés musicales (ah ben non, y en a pas, que du réchauffé !), et d'écouter les infos.

J'ai donc appris ce matin que Jules Dassin est mort. Ce qui m'a surprise, puisque je croyais que c'était chose faite depuis des années. Mon oncle m'aurait dit "faut sortir après les poubelles", façon "kwa t'es pas au courant, mais quelle ringarde !! dans le style publiciteman des années 80 qui lui était cher.

Bref, Jules Dassin est mort.

Et cette nouvelle ne m'agit dessus que par ricochets ou coqs-à-l'Anne. Parce que je ne connais pas bien ses films, parce que je pense en premier à son fils dont les chansons nous ont évité de nombreuses fois la gerbe des enfants en voiture en montagne et que c'est un souvenir familial fort.

Comme l'est celui du visionnage en famille de "Jamais le dimanche", dont il ne me reste pas grand chose, si ce n'est que Melina Mercouri racontait les tragédies grecques en esquivant la fin et en la remplaçant par "et à la fin, ils vont tous pique-niquer à la plage".

C'est devenu une façon familiale de raccourcir un truc qui s'éternise un peu dans la narration, qu'il soit tragique ou pas, qu'il s'agisse d'une histoire ou d'un truc de boulot sans fin, il y a un moment où quand tout est à peu près dit où celui qui raconte dit "et à la fin, ils vont tous pique-niquer à la plage" et c'est devenu presque un tic de langage.

Qui nous réjouit.

(Fin du temps de blogage imparti pour aujourd'hui).