Hier matin, c'était particulièrement bloqué sur la route.

Situation pas très agréable, mais à laquelle on doit survivre, en principe...

Sauf quand, pour ajouter au stress ambiant, votre voiture quasi neuve est suivie par un camion. Et que le camion en question prend un malin plaisir à s'arrêter à 5 centimètres de votre pare-choc arrière...

Alors même en tenant compte du fait que, comme on utilise que la première et le point mort, à cette vitesse, il ne risque pas de rentrer très fort dans votre arrière-train, ça fait flipper. Surtout quand des motos se glissent dans l'espace devant vous un peu par surprise pour se faufiler dans la circulation. Et que du coup, votre moindre coup de frein léger est susceptible de vous valoir quelques dégâts.

Surtout quand vous faites des gestes expressifs (mais polis) au type derrière pour lui demander de garder ses distances, et qu'il ne trouve rien de plus drôle que de vous coller encore plus, genre "je teste tes nerfs"... Et que fatalement, comme ça roule très lentement, ça dure des plombes, cette situation.

Et puis enfin, au bout de 4 kilomètres escargotesques, vous vous rendez compte que le bouchon est dû à une voiture sur la bande d'arrêt d'urgence, qui ne gêne donc plus personne, mais qui permet à tout un chacun de ralentir et d'admirer la scène, vous vous dites que c'était un jour à rester au lit.

Sauf que non, après plus d'une heure pour faire 10 kilomètres et quelques sueurs froides, il faut, les genoux encore tremblants, se hisser en haut du monum' et y aller bosser...

Chienne de vie...