Y a pas, plus ça va, pire c'est (j'allais écrire "plus c'est pire" pour rigoler, mais mes cops profs de français m'auraient fait la leçon, c'est presque sûr !).

Le 31 décembre à minuit, ça va, j'y pense.

Rapport au fait que tout le monde compte à rebours et saute partout en criant "Bonne année !".

Facile. C'est même l'occasion de faire des bisous à des gens que j'aime, en général, donc tout va bien.

Sauf quand l'un d'entre nous est malade et qu'on dort à 21 heures ce soir là, mais cette malédiction s'éloigne peu à peu.

Le 1er, ça va encore à peu près grâce à la salve de coups de fils et autres sms reçus.

Mais après, rien à faire. J'oublie. Limite, je regarde d'un oeil étonné les gens qui se jettent sur moi pour me coller deux bises et me souhaiter bonne année. Dire que la chose me bouleverse.

Et passé le 10, ça me fait carrément rigoler, étant donné que les voeux sont systématiquement assortis d'un "on a jusqu'à la fin du mois, hein !".

Dire que si j'étais née deux générations avant, on m'aurait presque brûlée sur un bûcher pour non conformisme aux principes élémentaires de vie en communauté...

Bref.

Je sens que je commence déjà à ricaner sur les voeux tardifs. Héhé. Au moins, ça fait une raison de se marrer dans not' pauv' monde qui va bien mal.