Héhé, je me spécialise dans le titre paramédical, mais non, toujours pas.

Depuis quelques semaines, L'Amoureux et moi nous régalons de la série "Six Feet Under" que nous avions loupée quand elle passait à la télé, il y a quelques années.

Dans un épisode vu ce week-end, la mère de famille s'extasiait sur les mouchoirs en tissus, oubliés de nos jours.

Et je me disais (à l'instar du personnage de sa fille), que quand même, se balader avec de la morve contaminée roulée en boule au fond de sa poche toute la journée, c'était quand même dégueulasse. Et se remoucher dedans encore pire.

Et qu'au nombre de lavages infligés, avec l'eau utilisée, les phosphates de la lessive, ce n'était pas SI écolo.

Bref, beurk beurk beurk.

Mais j'ai tout de même une indulgence.

Pour le mouchoir non utilisé, parfumé d'une goutte d'un parfum aimé, qu'on promène comme un doudou, qui n'approche le nez que pour faire replonger nos rêves près de celui ou de celle qui porte le parfum sus mentionné (maman, papa, amoureux ou amoureuse...).

Ceci dit la question n'est que pure réthorique pour moi puisque je n'ai plus de mouchoirs en tissus depuis belle lurette, et que je n'ai JAMAIS (mauvaise mère !) de mouchoirs en papier sur moi. Je taxe donc, serviettes en papier, papier absorbant, papier toilette, quand le besoin de me moucher se fait sentir.

(Et je me rends compte que je viens d'écrire un mensonge : j'ai un paquet de mouchoirs en papier, littéralement pilé au fond de mon sac, c'est dire que je suis si totalement persuadée de ne pas en avoir que quand j'en ai, je les laisse coloniser des poches reculées !).