BEDS ARE BURNING
Par Chiboum le mercredi 29 avril 2009, 09:21 - All about Chiboum - Lien permanent
C'est joyeux, cette semaine.
Hier, rites de passages et enterrements, aujourd'hui, une autre peur primale...
Hier soir sur l'autoroute, peut après la très embouteillée sortie vers le pont de Bezons qui aurait dû dégager un peu ma voie, j'aperçois une colonne de fumée noire.
Tellement noire que ça ne pouvait pas être "l'échappement" d'une usine.
Un feu, donc.
Je le pensais plus loin de chez moi, et en m'approchant, me suis rendu compte qu'il s'agissait d'une sorte de cuve (qui contient quoi ???) à moins d'un kilomètre, de l'autre côté de la voie ferré.
Il y avait la police pour circuler, les pompiers, des curieux.
Pas entendu de quoi il s'agissait, je vais chercher un peu, aux infos. C'était ça.
La seule chose à laquelle j'ai pensé c'est me garer plus près de la maison (le parking est loin) au cas où il faudrait évacuer. Ce matin je m'en suis trouvée bien bête (quoi que ravie de ne pas trop avoir à marcher !), mais hier soir, ça me paraissait évident.
Le mammifère humain doit porter en lui quelques gros traumatismes liés au feu et à la fumée, en dehors de lui avoir permis de survivre, aussi.
Hier, rites de passages et enterrements, aujourd'hui, une autre peur primale...
Hier soir sur l'autoroute, peut après la très embouteillée sortie vers le pont de Bezons qui aurait dû dégager un peu ma voie, j'aperçois une colonne de fumée noire.
Tellement noire que ça ne pouvait pas être "l'échappement" d'une usine.
Un feu, donc.
Je le pensais plus loin de chez moi, et en m'approchant, me suis rendu compte qu'il s'agissait d'une sorte de cuve (qui contient quoi ???) à moins d'un kilomètre, de l'autre côté de la voie ferré.
Il y avait la police pour circuler, les pompiers, des curieux.
La seule chose à laquelle j'ai pensé c'est me garer plus près de la maison (le parking est loin) au cas où il faudrait évacuer. Ce matin je m'en suis trouvée bien bête (quoi que ravie de ne pas trop avoir à marcher !), mais hier soir, ça me paraissait évident.
Le mammifère humain doit porter en lui quelques gros traumatismes liés au feu et à la fumée, en dehors de lui avoir permis de survivre, aussi.
Commentaires
Y'a franchement pas de quoi se sentir bête, j'aurais fait pareil, c'est normal et instinctif comme tu dis! Le feu fascine, certes, mais inquiète sacrément aussi, surtout quand il est aussi proche de son propre foyer (sans jeu de mot). Et en plus, à lire l'article, ça n'était pas rien quand même... Je te souhaite quand même une fin de semaine un peu plus sereine que le début :)
Floh, comme tu dis, pourvu que ça se calme un peu !!! LOL
Ce que je retiens moi c'est que tu as le sens de l'anticipation. Et c'est souvent ça qui sauve.
karmara, faut dire, là où je travaille, on est un peu sensibilisés de force au principe de l'évacuation !!! Ca déforme ! :-P
Encore une fois, tu as bien fait. Vaut mieux toujours prévenir que guérir
J'adorais ce morceau de Midnight oil :D
J'aurais fait comme toi sinon - être prévoyant en toute circonstance !
L'Amoureux, tu as dû finir par me contaminer, sauveteur secouriste du travail !!
Moi aussi, Valérie, j'adorais (j'aime toujours) ce morceau. Héhé, on se retrouvera sur le parking, un jour ! :))
Dans la série prévoyance, je me souviens d'une copine de fac qui s'obligeait toujours à avoir les jambes impeccablement épilées et des dessous assortis "au cas où elle aurait un petit accident, au cas où le médecin (ou le pompier) qui la ramasserait pour la soigner serait mignon, au cas où plus si affinités". LOL
Faut toujours écouter sa petite voix pour ce genre de choses même si le lendemain on rit de son excès de prudence. Et puis là du coup t'avais ta voiture juste à côté de chez toi le lendemain. :)
On n'est jamais trop prudents je crois. J'ai souvent pensé quand mon (parmi tant d'autres) bureau avait brûlé que si l'incendie avait eu lieu un jour ouvré on serait un bon paquet à n'être plus là pour le raconter (pas tant à cause du feu que des fumées toxiques qui se dégagèrent, des pompiers pourtant équipés furent intoxiqués). Bizarrement cet incendie m'a rendue plus calme vis-à-vis de ce risque-là, sans doute la fausse illusion d'une sorte de vaccin (!). En même temps je me suis promis que si jamais un jour je devenais assez fortunée je nous offrirai la remise en état de l'électricité (vétuste + bizarre avec des prises antédiluviennes qui traînent encore (mais reliées à quoi ?)). Et puis ranger les livres serait une sage précaution.
Je te souhaite une fin de semaine effectivement plus calme.
Bon ben me voilà encore ! Serait-ce dont le début de l'anticipation de l'éventualité d'un peut-être prochain retour au blogage ? Humm ?? 8-)
Sourire au comment' de Heidi, qui me rappelle une copine affirmant, toute fière d'elle en plus, qu'elle mettait une culotte propre chaque fois qu'elle prenait le volant, en cas d'accident !! :-x Ourf.... restait à espérer qu'elle conduisait tous les jours :-?
Pour en revenir à ton billet j'aurais moi aussi fait pareil ; mais je crois que c'est le danger qui fait réagir ainsi, pas spécialement le feu, on ferait pareil en cas de risque d'innondation ou d'avalanche. Le feu est juste le danger le plus fréquent dans nos villes citadines et nos immeubles surpeuplés.
heidi, héhé, quelle prévoyance ! Et puis on ne sait pas, elle aurait pu avoir un gros coup de foudre n'importe quand dans la journée !!! :-P
Pappolène, c'est le bon côté de la chose !
gilda, en même temps, les livres, ça brûle mal, trop compact. Alors laisse les vivre leur vie ! En revanche, oui, l'électricité, ça peut être une bonne idée !
Véro, mouarf ! Je te laisse imaginer ma trouille rétrospective quand j'ai découvert que c'était juste à côté d'un réservoir de gaz... heureusement désaffecté. Ouf. Enfin pas pour le mec qui est mort, mais pour le quartier, oui.
Et puis si ça te redonne des envies d'écrire, moi je suis pour, hein !!