Nous passons comme des étoiles filantes, comme des météorites, dans la vie des uns et des autres...

Avec certains, les trajectoires communes sont longues, durent. D'autres ne font que passer. Comme la lumière, la trace dans nos vie des étoiles qui la constellent ne sont pas forcément immédiates. Et ne sont pas nécessairement proportionnelles à la durée du chemin partagé.

Certaines de nos étoiles nous quittent pour toujours, sans espoir de se recroiser plus tard. En tout cas sans certitude.

Mais la douleur qui nous prend lorsqu'ils quittent notre route, c'est de l'amour, encore. De l'amour qui fait mal, mais de l'amour qui existe et qui restera. On ne cesse pas d'aimer les gens qui ne sont plus près de nous, et de nos souvenirs on fait un carburant pour continuer la route.

Des moments difficiles.

De quoi sont faits notre conscience, de nous, des autres ? Nos sentiments ? Où se fabrique toute cette alchimie qui fait de nous des êtres à part, nés pour les liens qui les uniront avec d'autres météores ? Qu'est-ce qui reste de toutes ces sensations ?

Personne ne peut affirmer avoir de réponses à ces questions. Alors concentrons-nous, comme les tout petits, sur l'intensité des émotions, sur les liens que nous entretenons les uns avec les autres, et sur le doux-amer souvenir de ceux qui nous ont fait grandir... Ca sera déjà bien. Ca sera la vie.

(Avec une pensée amicale et affectueuse pour E.).