Suis un peu consternée par les nouvelles ces jours-ci.

Les Haïtiens qui s'en prennent plein la gueule à chaque fois que l'histoire le permet. Mais du coup ça permet à la presse de donner des cours de constructions anti sismiques, genre "devenez ingénieur pour les Nuls".

Les journalistes qui ont fait le choix de l'imprudence et qui obligent, contraignent, les politiciens avertis qui les avaient pourtant prévenus à se sortir les doigts du cul pour aller les récupérer (plus je regarde Kouchner, plus il est profondément englouti dans le gouffre de mon mépris, tiens).

Mais bon. Y a pas de frite.

C'est ma nouvelle expression, directement offerte par l'avocat de Quick constatant que la cliente qui est tombée à cause d'une frite, donc, serait tombée sans frite, en fait.

"Anne, tu peux mettre ça en ligne ?"

"Ah non, y a pas de frite, là !"

"Anne, y a pas une info intéressante ces derniers jours, pour la conférence ?"

"Non, y a pas de frite".

Vous allez l'entendre, moi j'vous le dis.

Et puis sinon. Fou rire hier soir en voyant ma fille se moucher (très bien) mais qui prend tout l'élan qu'elle peut avec la tête avant de vider son royal nez dans l'impérial mouchoir en papier. Drôle, drôle, drôle.

Diplôme de meilleure maman de copine obtenu hier soir grâce aux cris de joie d'une petite amie de ma fille, croisée sur le chemin avec sa maman, invitée ce week-end à goûter et jouer, et à qui j'ai promis des cookies.

De la vraie joie pure.

Parfois je me demande si la chose politique ne passerait pas très légèrement à côté de l'essentiel, voyez-vous ?