Je crois, j'ai déjà dit ici, je n'ai pas beaucoup d'intérêt pour la cuisine du quotidien.

D'ailleurs, si je m'assure que Cro-Mignonne mange, et bien (en qualité et éventuellement en quantité, selon sa faim), il n'est pas rare que je ne mange pas le soir, ou alors un morceau de pain et un bout de fromage, un peu tard, parce que finalement, un mini creux.

Bref.

On s'en fout.

Ce qui me plaît, à moi, c'est la cuisine du week-end. Pour nous deux, avec ou sans invités. Eplucher, tailler, mitonner, entendre les "blop blop" des plats qui mijotent, les odeurs sucrées et salées qui s'entremêlent, se réjouir par anticipation du bon repas qu'on va faire, et recommencer en dégustant (en toute modestie).

Parfois aussi, la co-cuisine et ses blagues récurrentes ("LE" geste, notamment, mais ce sera l'objet d'un autre billet), ses plaisirs de fabriquer ensemble ce dont on se régalera ensemble.

Je suis, comme vous n'avez pas manqué de le remarquer, en pleine phase "Colette".

Et je lis ça :

"Si vous n'êtes pas capable d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine".

J'adore.

C'est exactement, parfaitement, complètement ça.

(Alors ne vous étonnez pas de me voir remuer du nez au dessus de mes casseroles, maintenant).