Il n'y faut pas grand chose, en somme.

De l'évidente simplicité. De la profondeur de regards. Un toucher qui fait qu'on se sent chez soi mais quand même différent. Une compréhension plus ou moins instinctive, même quand ça n'est pas pareil. De la curiosité pour l'autre.

Quelque chose de simple et de mystérieux à la fois.

Enfin, quelque chose qui a l'air simple mais qu'on ne rencontre pas si souvent. Ou même, parfois, jamais.

Il y faut aussi de l'envie partagée. C'est parfois là que le bât blesse. L'envie d'y croire, l'envie de voir. L'envie de savoir.

Il y faut un peu d’inconscience. Il y faut un peu d'impatience. Ou de patience.

Il faut l'envie, le courage, de rendre les armes. Au moins une partie.

Il y faut la confiance. Absolue et totale.

Il y faut de l'échange, du partage.

Il y faut de l'humour.

Il faut ne plus avoir peur d'avoir un peu plus que de l'envie de l'autre.

Et ça pourrait s'appeler de l'amour. Sauf quand le bât blesse, donc.

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Rien à voir mais dernière minute. Il y faut aussi... des pensées pour mon p'tit frère, qui est cassé en plein de morceaux et qui passe sur le billard cet après-midi pour faire un puzzle géant. Et non, c'est pas de sa moto, qu'il est tombé, mais de son échelle.