Bon, je ne vais pas faire un énième billet pour dire que je m'interroge.

Parce que ces interrogations reviennent trop souvent pour que je trouve ici plus de plaisir que de contraintes.

Là, j'ai du mal avec le fait que c'est l'organe de presse de ma vie, qu'on vient y lire les nouvelles.

Que j'ai l'impression de parler dans le vide.

Que je suis flattée du plaisir que certains y trouvent, à la lecture de ce blog, mais que ce qui m'a plu dans cette aventure, c'est l'échange, pas seulement l'écriture.

Et là j'ai l'impression d'écrire beaucoup, que les contraintes que je me suis posées au début sont devenues lourdes, sont devenues de la pression.

Je veux dire : c'est adorable quand vous vous inquiétez parce que je n'écris pas un jour. C'est touchant. Mais c'est aussi pesant, d'une certaine manière.

Surtout quand il FAUT que j'écrive, mais qu'en face c'est le grand silence.

Je veux dire : pas les commentaires pour le compteur, pour dire "ouah, y a eu 30 comms" et ça fait gonfler l'égo. Mais des commentaires qui commentent, qui disent quelque chose qui fait avancer, germer une nouvelle idée, qui font rire ou sourire, qui font du bien ou du doux. Ou qui posent une question qui va rebondir dans dix endroits différents.

Alors je vais m'éloigner un peu.

Prendre l'air. Souffler. Questionner MES règles du jeu.

Et on verra si ça revient, quand ça reviendra, comment, etc.

Ca me rend triste parce que c'est un pan de vie. Pour autant à chaque fois que j'ai fait "pause", l'influx est revenu assez vite, alors je me méfie de l'effet drama queen :D

Mais oui, y a un truc lourd sur mon coeur.

Bref.

La bise.