En suspension, mutation, que sais-je ?
Par Sacrip'Anne le mercredi 30 novembre 2011, 17:05 - All about Chiboum - Lien permanent
Bon, je ne vais pas faire un énième billet pour dire que je m'interroge.
Parce que ces interrogations reviennent trop souvent pour que je trouve ici plus de plaisir que de contraintes.
Là, j'ai du mal avec le fait que c'est l'organe de presse de ma vie, qu'on vient y lire les nouvelles.
Que j'ai l'impression de parler dans le vide.
Que je suis flattée du plaisir que certains y trouvent, à la lecture de ce blog, mais que ce qui m'a plu dans cette aventure, c'est l'échange, pas seulement l'écriture.
Et là j'ai l'impression d'écrire beaucoup, que les contraintes que je me suis posées au début sont devenues lourdes, sont devenues de la pression.
Je veux dire : c'est adorable quand vous vous inquiétez parce que je n'écris pas un jour. C'est touchant. Mais c'est aussi pesant, d'une certaine manière.
Surtout quand il FAUT que j'écrive, mais qu'en face c'est le grand silence.
Je veux dire : pas les commentaires pour le compteur, pour dire "ouah, y a eu 30 comms" et ça fait gonfler l'égo. Mais des commentaires qui commentent, qui disent quelque chose qui fait avancer, germer une nouvelle idée, qui font rire ou sourire, qui font du bien ou du doux. Ou qui posent une question qui va rebondir dans dix endroits différents.
Alors je vais m'éloigner un peu.
Prendre l'air. Souffler. Questionner MES règles du jeu.
Et on verra si ça revient, quand ça reviendra, comment, etc.
Ca me rend triste parce que c'est un pan de vie. Pour autant à chaque fois que j'ai fait "pause", l'influx est revenu assez vite, alors je me méfie de l'effet drama queen :D
Mais oui, y a un truc lourd sur mon coeur.
Bref.
La bise.
Commentaires
C'est curieux, il m'est arrivé il y a peu de me poser la même question, arrêter, continuer, et au moment même de cliquer sur le (peut-être) dernier billet, je savais que ce ne serait pas le cas.
D'ailleurs j'ai eu une belle série de commentaires comme tu les aimes !
Cela dit, supprimer cette contrainte et surement la plus belle liberté que tu t'octroies, à condition, parce qu'il y a une condition, que tu restes dans le coin ;-)
Rah, flûte : « … est surement … » évidemment !
Je suis tout à fait d'accord avec Franck. Enlève tes contraintes, écris quand tu en as envie. Je me reconnais dans ceux qui commentent peu ici, sans doute par négligence, parfois parce que je ne vois pas quoi ajouter à ce qui a été (bien) dit, parfois par pudeur (le sexe, je pratique un peu et en cause très peu).
En tout cas je te lis avec plaisir. J'apprécie ton humour et apprends souvent des choses surprenantes sur l'autre moitié de l'humanité.
C'est plutôt une bonne nouvelle de savoir que tu questionnes le fonctionnement de ce blog. Comme les coupains, je pense que tu dois te débarrasser des contraintes et écrire quand tu veux ce que tu veux !
A très bientôt avec des nouvelles fraîches et de nouveaux sujets d'inspiration !
Nouvelle tranche de vie, nouveau rythme, besoin de faire le point, tout ça...prends ton temps, reviens-nous si tu veux, ou alors différemment, et quoi qu'il en soit, ben plein de bisous (et La Bouseuse n'aura peut-être pas le temps de l'écrire, mais je suis sûre qu'elle le pense et je pense comme elle: quand même, le petit café crème du matin, ça va un peu manquer :p)
Tu te mets au tricot aussi ? ;)
A tout bientôt ma colombine ! (Pfff ! je viens d'écrire la même chose ailleurs !)
Reviens quand tu peux-veux ...
Ecris comme tu le sens, quand tu le sens !
voui nous de ce côté là on apprécie de commencer notre journée avec ta prose, mais je t'assure que tu ne nous dois rien. heureusement d'ailleurs !
regarde moi, pas un billet en novembre, et pourtant mon blog n'est pas mort, il y a trois billets en attente, mais j'ai juste pas envie de m'en occuper pour le moment ;)
Ah ben quand même ! Tu te décides à suivre un rythme que je vais enfin pouvoir suivre !!! :-D Ce qui est rigolo c'est que moi qui ne viens plus chaque jour (shame on me) je tombe toujours le jour où tu publies une déclaration fracassante.
On a déjà bien assez de contraintes à gérer dans la vie pour avoir à s'en rajouter avec des blogs, des réseaux sociaux et tout le tremblement. Allez va petite libellule vole ! (Oué je suis fatiguée, je suis sur une moyenne de 12H de taf par jour, ça commence à bugger p-) )
Rien de pire que de DEVOIR faire un billet. Tu es dans les fils RSS, tu seras donc lu les jours de prose. Mais j'espère que le truc lourd sur ton coeur n'est dû qu'à cela.
LIBERTÉ ! Ou alors si on veut que tu continues à écrire tous les jours, on te paye pour ça et on te permet de quitter ton boulot :p
on n'a pas d'exigence, on a que du désir, n'ai pas de pression n'ai que du plaisir :heart: la belle.
J'aime bien voir apparaître en gras ton blog dans mon agrégateur,alors tu y seras toujours, mais je comprends que tu n'aies pas envie de DEVOIR publier comme le dit si bien Valérie. Et comme elle aussi je m'inquiète sur ce 'truc lourd' sur ton coeur ! Je t'embrasse. Et à +
Moi feignasse de blog
Moi toujours emerveillee de comment toi toujours reussir a ecrire tous les jours
Moi pas trop bien placee pour te demander de revenir vite
Mais moi triste quand meme parce que bien aimer le riutel du matin, cafe puis chiboum puis au boulot
Moi te souhaiter de bonnes vacances de bloug (et espere que l'inspiration te fera reviendre vite!)
Je vais répéter, mais ça ne fait rien : un peu triste de ne plus te lire tous les jours, mais convaincue que blog + contrainte = rien de bon.
Je me souviens d'un échange, ou nous nous sommes incompris sur le thème du "regard", du "désir", du "désir et de l’échange du regard". Une histoire de voisins revêches. Vous vous souvenez?
Je vous disais "aimer ce que vous faites". Et bien si vous ne le faite plus ce sera un regard de légèreté, d'humour et d'intelligence sur le monde qui ne sera plus.
Alors plutôt que regretter, ce qui n'est (peut être) plus, je me réjouis de ce que vous avez donné. Rien de "follement narcissique", mais simplement parce que nous avons besoin du regard d'autrui pour exister. Merci
http://zeblog.majest.net/wp-content...
Ben il y a du "lourd" un peu partout chez mes blogueurs chéris, zut alors ! :mute:
Faire comme vous le sentez les unes et les uns. :sick:
Le café sera tristounet le matin. :?:
Bises. :-D
Ok, pas tous les jours, mais 2 fois par semaine alors, hein? Qu'on ait des nouvelles! Blague à part, les contraintes, ça remplit déjà le quotidien, pas la peine de s'en créer inutilement. Profite du temps gagné pour vivre encore plus à fond tes beaux moments de vie réelle, et repasse nous raconter de temps en temps;-) Mais quand même, on va te manquer aussi nous, dis? Des bisous tout pleins (et pas de soleil, il flotte aujourd'hui...)
Un temps pour tout tranquillou, take it easy comme on dit chez moi... ;) Et un sincère merci aussi pour tes textes passés et/ou futurs. PS: je me dis juste que peut etre, certaines personnes ne laissent pas ou peu de commentaires parce qu'elles se sentent un peu impressionnées. Ben si.
La bise !
Je ressens aussi comme une période ou une ambiance molles. Je crois qu'il faut faire comme on sent, il n'y a rien que de facultatif finalement.
Depuis septembre, de mon côté, j'ai modifié le rythme contraint que je m'étais donné, un peu par obligation côté boulot,et aussi par un petit coup de fatigue. Je reste distancié sur l'affaire. J'ai donc des trous, avec des jours sans, des espaces libres. Mais sans idée de suspendre.
Re la bise !
Chère Anne, moi aussi je passe par ici pour lire que tu t'absentes, tiens...
Dans mes tours bloguesques de plus en plus rares, ta "maison virtuelle" était la toute première de mes visites. Elle le sera toujours, c'est pour cela que sont fait les agrégateurs, non ? Et il n'est pas mauvais qu'un blog ait des cycles, des souffles, des circonvolutions, comme la vie, quoi.
A très bientôt ici ou ailleurs
Je t'embrasse
Juste... :heart:
Et fais bien comme tu sens, ma belle.
Pas de contrainte, pas d'obligations... juste le plaisir de.
Et si tu y reviens, nous serons là, pour sûr.
Quoiqu'il en soit, on ne te lâche pas... et j'espère toujours trouver/avoir l'occasion de te croiser lors d'une virée parisienne, tu sais.
En revanche, essaie quand même d'écrire plus souvent que moi :devil:
Hello Anne,
Juste quelques mots sur ma propre expérience. Je me suis arrêté de bloguer depuis pas mal de temps maintenant. Je n'en avais plus envie du tout. Comme toi, j'étais las… Et parfois même frustré…
J'ai donc progressivement arrêté… Sans le dire vraiment… Comme quelqu'un qui s'efface progressivement parce qu'il n'est plus présent… Or comme tu le sais pour exister sur le Net, il faut être sacrément présent ! Commenter, produire…
Mais comme le conseille Franck un peu plus haut, je ne me suis jamais trop éloigné, je suivais la blogosphère et mes blogami(e)s via le RSS…Tranquillement, de temps en temps… Et j'ai fait autre chose de moins chronophage (photos sur Flickr). Finalement tout cela m'a fait du bien et je ne pouvais de toute façon plus continuer à produire, produire des textes, des jeux et des posts…
Maintenant, après pas mal de temps de silence, j'ai à nouveau envie de revenir ici et là et d'écrire. Mais il n'y a plus la même addiction.
Comme j'ai l'expérience de la chose vécue, je ne m'impose plus rien et je rythme mon propre temps. Après tout… Cela est un loisir.
Voilà, je ne sais pas si mon témoignage t'aidera, je ne crois pas que tu me suivais à l'époque… Moi je le faisais parce ce que j'aimais ce que tu écrivais et que nous avons en commun pas mal d'ami(e)s du Net…