Hier soir, par chez nous, le vrai sujet, ce n'était pas le match des Français contre les Irlandais.
Sans doute certains s'y sont-ils penchés, d'aucuns, contents du résultat, ne penseront qu'au résultat qui compte, d'autres, plus fair-play, auront l'âme celte en se disant que bien mal acquis ne profite jamais (et victoire ?).
Moi, en tout cas, si pleine d'affinité avec l'Irlande (les Irlandes, devrais-je dire) et leur(s) peuple(s), j'ai mal pour eux.
Bref, tout ça pour dire que le match du soir, chez nous, hier, c'était Algérie-Egypte.
Et comme il y a quelques années quand Zizou et les autres s'étaient approchés si près, et que nous étions résidents récents de ce quartier, j'ai été amusée par les manifestations joyeuses des supporters.
En arrivant, déjà, cortèges de voitures enrubannées, fanions ou drapeaux sortis, klaxon. Le tout juste avant-match.
Des hurlements de joie à la mi-temps m'informent en temps réel de la bonne tenue du score (merci au passage à nos voisins les S., famille nombreuse et bruyante, grâce à qui nous avons pu faire l'économie de l'allumage de la télé).
Enfin, au coup de sifflet final, cornes de brumes, quelques feux de bengale, une ronde joyeuse dans le square, klaxons, encore.
Une vingtaine de minutes de liesse.
Et puis le calme de nouveau.