Pour soigner les coups de blues, rien d'autre que d'aller au bord de ma belle bleue.
Mes parents en renfort de ce premier week-end sans Cro-Mignonne m'ont permis ce break affectueux, tendre, refaiseur de monde et contemplatif.
Parce que la belle bleue que tout le monde imagine tiède et sans trop de caractère, moi je sais qu'elle est bien plus que ça. Pas si docile, pas toujours facile à naviguer. Capable de rouleaux et de violences. Capable de changer son bleu azur en bleu plus dur, parfois en gris ferreux.
Pleine de caractère, en fait. Mais toujours là pour vous accueillir quand vous avez besoin de la voir.
Vu quelques belles voiles (de près : en photos !). Pris la route qui n'arrive pas dans un road movie familial intitulé "Et au milieu roule une Jaguar".
Piqué un fou rire homérique en famille samedi soir.
Fait le point. Déploré le monde. Refait un peu le monde.
Constaté que les coups de blues et les coups durs, il faut les prendre pour ce qu'ils sont. Ni plus, ni moins. S'en servir pour construire. Pour être encore plus forts.
Et j'ai l'infinie chance d'avoir ce terreau familial qui me permet d'aller piquer des fous rires pour se dire que la vie continue, avec ce qu'elle a à donner.
C'était bien.
Et retrouver Cro-Mi aussi...
Crédit photo : Papeï from Guerrevieille.