Les Mille et une vies

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A lire, à écouter...

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vendredi 19 mai 2006

TOUJOURS EN MUSIQUE

Extrait d'une conversation à haute teneur musicale l'autre jour.

Le contexte : devant le clip de "One" repris par Mary J Blige en duo avec U2. Mon constat : une reprise qui ne sert à rien, ne fait avancer ni le monde ni la chanson (mais peut-être les ventes de la maison de disques).

L'Amoureux : en fait, U2 et Bon Jovi, c'est un peu pareil, c'est des dinosaures du rock...

Moi (déjà bien partie dans les tours) : mais ça ne va pas !! C'est absolument incomparable ! Déjà du point de vue créatif et musical, ils ne jouent pas du tout dans la même cour.

L'Amoureux : oui mais bon, c'est des groupes qui fonctionnent sur la personnalité de leur leader...

Moi : Oui t'as raison, entre Bono qui milite pour des grandes causes et va faire le siège de chefs d'état et l'autre marionnette, ça se compare, c'est évident...

L'Amoureux : Mais John Bon Jovi il joue un rôle important dans...

Moi : Dans la dernière saison d'Ally McBeal. Tu as raison, c'est exactement pareil.

...

mardi 16 mai 2006

CHARMEUR DE MUSIQUE

Encore un billet à faire fuir les foules, ça !

Dimanche en fin de journée passait sur Arte un extrait de récital consacré à Jean-Sébastien Bach, interpreté par Glenn Gould, bien sûr.

Curieusement, alors que j'ai été baignée de ses enregistrements, je ne l'avais jamais VU jouer, et je n'avais qu'une vague idée de ce qu'étaient les attitudes que ses détracteurs lui reprochaient.

Pendant une demi-heure qui m'a semblé une minute, j'ai été saisie par le pianiste autant que par ce qu'il jouait. Maniérisme, autisme, excentricité, je n'en sais rien et je m'en fous.

Tout ce que j'ai vu c'est un homme parler à la musique. Peut-être pour lui demander secrètement, sous nos yeux qui ne comprennent pas, de se laisser apprivoiser ? Peut-être comme un charmeur de serpent qui hypnotiserait les notes avant de nous les renvoyer ?

J'aurais aimé que ce moment se prolonge encore et encore.

J'aurais aimé le partager aussi, comme Glenn Gould m'a fait partager "sa" musique...

(Ca n'a rien à voir mais une chose que j'aimerais partager avec vous, si vous n'y êtes pas allés encore, ce sont les mots et les histoires de notre ami Moukmouk qui a, au bout de plusieurs mois de supplications de ses fans diverses, cédé aux sirènes du blog. Et c'est une bonne nouvelle !)

mercredi 3 mai 2006

J'AI TANT REVE DE TOI

Je ne suis pas très bon public pour la poésie, en général.

Cette manie de lire trop vite, peut-être, bien qu'en prose certains aient le don de manier les mots de telle façon qu'ils m'attrapent au vol fort efficacement... je ne sais pas. Ou peut-être cette manière de nous apprendre la poésie à l'école, sans trop de considération pour le sens, juste le par coeur et bien réciter, ligne après ligne ?

Toujours est-il qu'en cherchant une phrase qui m'échappait l'autre jour, je farfouillais et tombais sur un vieux souvenir.

Desnos est ma grande exception. Desnos le méconnu, dont on se rappelle vaguement la fourmi de 18 mètres, avec un chapeau sur la tête, ça n'existe pas (et si ma mémoire est bonne elle tirait un char plein de pingouins et de canards, ce qui ne lasse pas de m'amuser aujourd'hui, mais ça n'a rien à voir).

Desnos qui a écrit aussi tant de choses poignantes, émouvantes, qui a aimé et a souffert et l'a si bien traduit en mots.

Alors hop, ceci pour vous. Cadeau. Et puis Destinées Arbitraires dans ma table de chevet.

J'ai tant rêvé de toi

J'ai tant rêvé de toi
que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser
sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi
que mes bras habitués en étreignant ton ombre
à se croiser sur ma poitrine
ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années,
je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi
qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi,
la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.

J'ai tant rêvé de toi,
tant marché, parlé, couché avec ton fantôme
qu'il ne me reste plus peut-être,
et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie.

Robert Desnos - 1930

(Ce que je cherchais à l'orgine est un écho de ce poème, dont on ne sait pas s'il est dû à une traduction du Français au Tchèque puis encore vers le Français quand Desnos était en camp de concentration, ou s'il s'agit d'une "Variation sur le même t'aime"... en forme de dernier poème avant sa mort en 1945

J'ai tellement rêvé de toi
J'ai tellement marché, tellement parlé,
Tellement aimé ton ombre,
Qu'il ne me reste plus rien de toi,
Il me reste d'être l'ombre parmi les ombres,
D'être cent fois plus ombre que l'ombre,
D'être l'ombre qui viendra et reviendra
Dans ta vie ensoleillée.

Robert Desnos - 1945)

mercredi 12 avril 2006

AU BATACLAN

Je ne sais pas pourquoi m'est revenu le souvenir de ce concert...

Ca ne faisait pas si longtemps que L'Amoureux et moi sortions ensemble et il m'avait fait découvrir ce groupe incroyable, Incubus. Enfin incroyable à l'époque de leur - mettons - trois premiers albums, ensuite ça s'est gâté.

Donc non seulement c'était un groupe qu'on aimait tous les deux et qu'on avait déjà vu en concert, mais en plus j'appréciais en cerise sur le gâteau la tendance, que dis-je, le tic du chanteur qui consistait à se mettre torse nu sur scène à mi-concert. J'illustre :

On a beau être bien accompagnée, il n'en demeure pas moins que ce genre de plaisirs esthétiques ne gâchent en rien un déjà excellent concert.

Bref, ce jour-là ils passaient au Bataclan et bien sûr, on avait pris nos places. Nous y étions allés à quatre et devions aussi retrouver sur place le cousin de L'Amoureux, que je devais rencontrer pour la première fois (et qui était le premier membre de sa famille que je rencontrais).

Je ne sais pas si c'est toujours comme ça au Bataclan, mais il devait faire au moins 45° et 100% d'humidité dans la salle pendant tout le concert. A tel point que j'ai entendu peu après une interview du groupe qui expliquait à quel point ça avait été compliqué pour eux de jouer alors que les médiators leur glissaient des doigts.

Pour vous donner une idée, même L'Amoureux qui ne transpire jamais était trempé de la tête au pied (et non je ne lui avais pas renversé la bouteille d'eau sur la tête !). Je suis sortie de la salle avec les doigts fripés comme quand on reste longtemps dans son bain.

Je sais finalement pourquoi je m'en suis souvenue.

J'écoutais hier une version accoustique de "I miss you", l'une de leurs chansons pas franchement râtées, dans la voiture. Et Cro-Mignon(ne) s'agitait en rythme, ou quasiment. Ca m'a fait rire. Ca m'a plu ce bon goût avéré avant même sa naissance !

I miss you (Make yourself)

To see you, when I wake up
is a gift I didn't think could be real.
To know that you feel the same
as I do is a three-fold utopian dream.

You do something to me that I can't explain.
So would I be out of line if I said, I miss you.

I see your picture, I smell your skin
on the empty pillow next to mine.
You have only been gone
ten days, but already I'm wastin away.
I know I'll see you again
whether far or soon.
But I need you to know
that I care
and I miss you.

vendredi 7 avril 2006

60 ANS

Il y a 60 ans qu'était publié pour la première fois en France "Le Petit Prince" (une édition américaine est sortie dès 1943).

Pour les familiers de ces lieux, vous savez déjà comme ce "petit bonhomme" m'est cher, comme il m'accompagne depuis presque toujours. Comme je me plonge dans ses mots pour oublier certains maux. Pour y trouver ou retrouver parfois le goût des autres, la patience d'aimer, l'envie de partir en voyage dans l'être humain.

Juste pour le plaisir :

- Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C'est trop petit chez moi que je te montre où se trouve la mienne. C'est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors toutes les étoiles, tu aimerais les regarder... elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau...

Il rit encore

- Ah petit bonhomme, petit bonhomme j'aime entendre ce rire !

- Justement, ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l'eau...

- Que veux-tu dire ?

-Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d'autres, elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d'autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l'or. Mais toutes ces étoiles-là se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...

- Que veux-tu dire ?

- Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !

Et il rit encore.

- Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m'avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras : "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croieront fou. Je t'aurais joué un bien vilain tour...

(Antoine de St Exupéry - Le Petit Prince)

Vous savez quoi ?

A moi aussi on m'a joué un drôle de tour.

En écrivant ce billet, je me rend compte que la dernière fois que j'ai offert "Le Petit Prince", ça m'a porté bonheur. La personne qui l'a reçu semble bien m'avoir apprivoisée. J'en suis fort heureuse et je l'en remercie.

jeudi 19 janvier 2006

DJIAN PAR TOUS TEMPS

Si tôt que j'ai lu mes quelques premières lignes de lui, j'ai aimé Philippe Djian.

J'imagine qu'il reste des gens pour trouver que tout ça, ce n'est pas très propre, ça n'est pas de la vraie littérature. C'est parfois violent, il y est question de désir, de sexe, de faiblesse des hommes, d'amours qui ne finissent pas très bien...

L'air du temps conduirait peut-être Djian, s'il était jeune auteur méconnu maintenant, à être qualifié de "pornographique" (suivez mon regard...).

Mais quand bien même. J'ai été conquise par sa passion du style, au-dessus de tout le reste. Par des histoires qui ressemblaient beaucoup plus à la vraie vie que bien des romans.

C'est sans doute à cause de ces mots que j'ai eu une sympathie innée pour Stephan Eicher. Pourtant rappelez-vous, quand on a commencé à beaucoup l'entendre, dans les années 80, il fallait avoir de solides a priori pour passer au-dessus des arrangements "made in 80ies" ! (Je me souviens, j'étais au collège quand est sorti "Combien de temps", c'est une chanson qui faisait beaucoup rire les collégiens boutonneux avec son clip façon je me roule dans la prairie).

Un peu plus tard est venu l'album "Engelberg". Et dedans l'une des chansons que j'aime le moins du point de vue de la musique et que j'aime le plus pour son texte. C'est pas compliqué, ce texte, il m'a sauté aux oreilles directement, et quand je le relis 15 ans plus tard, je l'aime toujours autant. Comme beaucoup des romans de Djian.

Pas d'ami (comme toi)

Quand tu traverses la pièce
En silence
que tu passes devant moi
Je regarde tes jambes
la lumière
tombant sur tes cheveux

Quand tu t’approches de moi
Ton parfum
Me fait baisser les yeux
Et si tu touches mes mains
Je m'arrange
Pour ne pas y penser

Je n’ai pas d’ami
comme toi
Oh No No No
Pas d’autre ami
Comme toi

Je comprend mieux le monde
En t’observant
Je crois que j’y vois plus clair
Je n’ai pas trouve la clé
Du mystère
Mais je m’en suis approché

Je n’ai pas d’ami
Comme toi
Oh No No No
Pas d’autre ami
Comme toi

Ne te lasse pas de moi
J’ai encore
Beaucoup a découvrir
Mais danse autour de moi
J’abandonne
Si tu danse autour de moi - oh no no no

Et puis pour d'autres mots, pour avoir encore le droit de les écrire, la pétition "Bienveillance pour Garfieldd" atteint pas loin de 1000 signatures... dont la vôtre ?

jeudi 12 janvier 2006

TOUJOURS EN MUSIQUE

Histoire de continuer à m'attirer des amitiés durables sur ce blog, je persiste et signe dans ma semaine de la musique.

J'ai une confession à vous faire.

Je n'aime pas Cali (le chanteur, s'entend) (ni ses chansons). Je le trouve antipathique, ça ne s'explique pas. Et puis ses chansons, voilà, rien de neuf en un peu moins bien, à essayer de passer derrière Miossec et Murat.

Bref. On vit sans.

Ah oui et aussi.

Je ne supporte plus Dionysos. Au début ses petites ritournelles m'amusaient. Mais bon c'est un peu souvent pareil, quand même. Et puis à la 25 000 ème écoute de "Tes lacets sont défaits tu marches dessus" en 3 mois (pas ma faute, celle de la radio), j'ai des envies de meurtres et des poussées d'urticaire quand résonnent les premières notes. Et les suivantes. Envie de lui tordre le cou.

Et KT Tunstall, aussi. Au début, son "Ouhou", c'était pas mal trouvé. Mais là je sature, je deviens hystérique même quand on me fait "ouhou".

(Je me demande jusqu'à quel point l'auto trollage peut être efficace, ça se voit ?)

mercredi 11 janvier 2006

ARTHUR H

Arthur H, j'aime bien quand il fait des concerts. Parce qu'il y a sa tête placardée en grand dans les couloirs du métro, son regard doux et intelligent qu'on croise au détour d'une correspondance.

Arthur H, j'aime bien quand il chante parce que c'est grave, feutré, douceur et un peu fou en même temps.

Arthur H, j'aime bien quand il passe à la télé (c'est rare) parce qu'il a toujours l'air de trouver que les questions sont cons et de se demander ce qu'il fout là (et il n'a pas forcément tort).

Arthur H, j'aime ses textes parce que...

Je t'ai croisée / Un samedi soir / Et déjà j'aimais / L'odeur de ton rire / J'ai jeté sur ta silhouette / Une poignée d'épices colorées / Mon but était clair / T'envoûter / Tout en restant / Libre-moi et libre-toi / Car le roi de l'Amour / N'a plus besoin d'esclaves

(Extrait de Adieu Tristesse)

Et voilà. Ca doit faire hurler de rire L'Amoureux dans son coin, déjà qu'il ne s'est pas remis de mes "je te dis je t'aime en silence pour mieux te le dire...", alors l'odeur du rire, il doit se régaler. Mais moi, vous voyez, en un couplet, il m'a fait poser mon stylo et dire ... oui, c'est CA.

Arthur H je l'ai déjà vu, brièvement. Il faisait la promo d'un album lors d'un show case dans ma bonne ville banlieusarde d'étudiante. Pour les besoins du magazine de la ville nouvelle (je faisais un stage au syndicat d'agglomération nouvelle), j'ai eu le droit d'aller l'interviewer (le journaliste en titre devait être contente de se débarrasser). Alors j'ai fait.

Puis je lui ai demandé de dédicacer son album. Mais couillonne que je suis, c'était pas pour moi, c'est pour quelqu'un qui est parti. Je me souviens mot pour mot de ce qu'il avait écrit pour celui qui partait loin. Et même si je n'ai plus un seul de ses albums, à force de les avoir offerts, prêtés jamais revus, tout ça, je suis contente de savoir que ce petit bout de grandeur d'âme se promène quelque part très au Nord d'ici.

Ca, c'est sorti il n'y a pas très longtemps et c'est à ne pas louper...

mardi 10 janvier 2006

DECEPTION

Autant j'étais enthousiaste en apprenant que Taratata revenait à l'antenne, autant j'ai trouvé la version 2005 tellement fade que je ne l'ai pas beaucoup regardée.

Peut-être que les interviews de Nagui par Nagui ont fini par m'achever, que le choix de la programmation qui sent bon le top 50 est moins révélateur de (bonnes) surprises qu'à l'époque où l'invité principal invitait lui-même les autres (et restait en plateau)...

Il y a même eu Vincent Delerm dans les invités, autant vous dire qu'en ce qui me concerne, c'était le début de la fin.

Bref, j'ai fini par ne plus aimer Taratata, alors que je m'étais régalée de quelques moments de musique à la télévision lors de la première version.

Dimanche je suis tombée sur la bande annonce de celui qui devait être diffusé quelques minutes plus tard. J'avoue j'ai salivé. M, Arthur H, Aston Villa, j'ai oublié mes principes et je me suis jetée dessus en espérant retrouver la magie des duos d'autrefois...

Las... pas de magie.

Quelques instants moins pires, mais même les prestations de M (pourtant bête de live) étaient... moué... Ca sentait son chronomètre, le bruit de la régie dans les oreillettes, le nombre d'exemplaires vendus, mais même avec ces artistes plus que capables de venir vous chercher au fond de votre fauteuil, rien n'a vraiment décollé.

Déception.

(Et pourtant, qu'est-ce que je pourrais pardonner comme médiocrité s'il s'agit d'écouter M, Arthur H ou Aston Villa...)

mercredi 4 janvier 2006

OH GAD.... !!!

Grâce à ma môman chérie que j'aime à moi, nous avons pu nous régaler hier soir du DVD du spectacle de Gad Elmaleh, "L'autre, c'est moi".

Bon, je savais qu'il me faisait rire, mais vous savez ce que c'est, on voit toujours le meilleur des comiques dans les extraits présentés et il arrive qu'en voyant le spectacle en entier, on soit déçu. Parce que ça ne tient pas la route sur plusieurs sketches, parce que le comique de répétition a ses limites, parce que finalement, c'est moins bien.

Pas là.

En fait, heureusement que nous dormons sur un futon posé sur deux tatamis, sinon j'aurais cassé le sommier à force de rire. J'ai tellement ri que j'en avais mal aux machoires.

Entre observation de nos "pas de bol" du quotidien, miroir de nos travers, usage ultra créatif du langage (n'en déplaise à Iznogoud) j'adôôôre !!!

Alors même si on le voit beaucoup, qu'il peut agacer ou lasser, je trouve qu'il a ce qu'il mérite, le gars Gad, et je le remercie (lui qui lit ce blog quotidiennement, bien sûr), de ces deux belles heures. Et de devenir un dévédé prozac à sortir dans les situations de crise !

Me demande même si je ne vais pas l'ajouter à ma liste de béguins pour des célébrités, tiens :-D

mardi 3 janvier 2006

OYOYOYOYO !!!

Ah zut. M'as trompé de cri. Celui-là c'est celui de Tarzan.

Remarquez il n'y a pas loin à aller puisqu'en fait c'était King-Kong que j'avais en tête... huhu chuis bête.

Alors tout ça pour vous dire que pendant ces courtes vacances qui ont passé à la vitesse de la lumière, L'Amoureux et moi on a vu King-Kong. Enfin le remake de Peter Jackson.

C'est pas compliqué, c'est déjà ma déception cinématographique de l'année alors que nous ne sommes que le 3 janvier.

Que le film soit long à s'endormir la bouche ouverte, passe encore.

Qu'on ne nous épargne pas la vision anthropomorphique du pauvre Kong, alors qu'il n'y a pas à chercher bien loin ce qui peut être touchant chez un gorille, plutôt que de lui fabriquer des fausses émotions (en même temps, c'est un faux gorille), ça devient pénible.

Qu'on nous infligne un interminable combat de King Kong versus les dinosaures, c'est vraiment nous prendre pour des abrutis.

Mais en plus se fader la blondasse pendant tout le film... mais si, vous savez, celle que personne ne connaissait avant et que tout le monde aura oublié demain (je cherche, je cherche.... Naomi Watts !). Celle qui pour tout le jeu d'actrcice se résume en un regard monoexpressif et la bouche ouverte EN PERMANENCE (vous voyez, on y est revenus).

Ca a le don de m'énerver, ça les gens qui passent leur temps la bouche ouverte... pis ça donne pas l'air bien intelligent, faut dire (faut dire aussi que visiblement, ça n'était pas ce qu'on lui demandait).

Bref. J'ai pas aimé et je ne vous encourage donc pas à aller voir cette nouvelle version.

En revanche, pour les heureux abonnés du cable, TCM rediffuse en ce moment "The shop around the corner" et ça, c'est du bon film avec pourtant une jolie blonde (mais qui arrive à avoir l'air de pouvoir faire une phrase seule).

mardi 13 décembre 2005

GOUROU ???

On va voir si je suis prête pour ma nouvelle carrière de gourou :

Lisez ceci d'urgence (clic sur l'image pour télécharger) !!!!

(Vous pouvez télécharger acrobat reader ici)

Retrouvez dès maintenant le blog de Pla.net'Blog (on arrête plus le progrès) ici !

Et n'oubliez pas d'envoyer des photos de vos tenues de cocooning avant le 15 !!!

Et pour ceux qui veulent gagner le concours, déposez votre obole au pied du machin vert !!!

(Mais non ça c'est une blague, euh...)

lundi 10 octobre 2005

EMMA C'EST MOI ?

Frissons dans le dos.

Souffle court.

Coeur qui bat la chamade.

Rose aux joues, très certainement.

Je reprends la lecture et les symptômes réapparaissent.

Tiens, la deuxième fois aussi, et les suivantes.

J'entre dans le texte, je voudrais en être partie prenante...

... parfois, en lisant certaines notes, certains blogs, je me dis que je dois être sujette à l'e-bovarysme.

mercredi 31 août 2005

AU PROGRAMME (J-1)

C'est l'avantage d'avoir maintenant de la place, un canapé confortable et un grand mur sur lequel projeter des bons films.

Au programme très vite (mais un peu fractionné, puisque vendredi je serai dans le train pour prendre mon premier bain de Mediterranée de l'année et fêter dignement un événement avec ses responsables), ça :

(Note en forme d'image parce que ces derniers temps, j'ai du mal à trouver des mots pour beaucoup de choses. Du mal à mettre des idées en place ssur plusieurs sujets. Ca n'est pas très grave, il suffit de jeter toutes les idées et tous les mots en l'air et de voir où et comment ça retombe, sans doute. En faisant attention d'être plutôt sous la plume que sous l'enclume, bien sûr !)

jeudi 25 août 2005

DU BON SON A ECOUTER (J-7)

Outre l'album de James Blunt dans lequel je me vautre telle une ado fleur bleue (ben oué, on a les crises qu'on peut, j'assume), on vient de découvrir grâce à notre cousin Jamie Cullum.

L'album Twentysomething est plein de reprises pour le moins audacieuses (et réussies)

C'est jazzy, élégant, sexy, impertinent, en un mot, classieux, et j'aime ça !

Vous pouvez écouter ici pour vous faire une idée.

(et grâce à Nam-nam, on a de la bonne lecture aussi, si c'est pas de la période faste, ça ?)

jeudi 11 août 2005

LOULA

Là aujourd'hui, pour fêter la fin de la semaine et quelques jours de liberté retrouvée, j'ai une envie furieuse de mettre la main sur le générique des Recettes de Loula (rappelez-vous, Vitamine ! Avec Karen Cheryl et les cours de danse de Pascale !!).

De mettre la musique à fond.

Et de danser comme une folle dans le bureau tant que j'y suis seule.

Personne ne l'a, cette chanson ??

J'ai faim !

Moi aussi ça tombe bien

Pour manger des tartines

Dévastez le frigo

Dansez dans la cuisine

Sur un air de mambo

blabla chais plus la suite

Les recettes de Loula !

C'est Loula la voisine la diva qu'il nous faut

Un peu d'ceci un peu d'celà !

Regardez bien le résultat

Un peu de chais plus quoi

Les recettes de Loula !!!!!

Oué danse avec moi dans ton bureau !!!

et toujours

mercredi 27 juillet 2005

C'ETAIT BEAU...

Hier soir je rentrais en voiture, la pensée vagabondante.

Souvent j'écoute la radio d'une oreille, ça s'amalgame avec ce que j'ai en tête et ça rebondit un peu partout pour sortir par l'autre oreille. En gros.

Et puis sur le sempiternel bouchon de l'A86, j'entends l'interview d'une jeune femme québécoise, Jorane. Dont le rêve avait toujours été de chanter avec son violoncelle, semble-t-il. Elle a réalisé.

C'était beau et en plus ça se mariait parfaitement avec ce qu'il y avait à l'intérieur de moi. C'était grave et doux, étrange et beau, pas dénué de fantaisie.

Je suppose que c'était un live puisque je n'ai pas retrouvé ce son exact dans les titres en écoute sur son site. Mais c'est bien quand même. C'est ici. Malheureusement sa prochaine date en France c'est demain à Cap Breton... c'est loin de Paris en voiture, Cap Breton ?

mercredi 8 juin 2005

EDUCATION AUX FAB FOUR

Cette note est -aussi- un remerciement à la belle âme et fidèle C. que je remercie de tout mon coeur pour son adorable geste.

Bonjour les gens.

Alors si vous êtes doués en calcul rapide, vous aurez deviné que vu mon âge, ma môman à moi que j'aime a pile celui d'avoir été fan des Beatles (ma tante aussi d'ailleurs, mais maintenant, je suppose qu'elle écoute Vincent Delerm. Ca irait bien avec le reste).

Pour en revenir à ma maman douceur, et bien figurez-vous qu'elle l'est toujours, fan des Beatles. D'ailleurs, ses petits sixièmes, quasiment au premier cours d'anglais de leur vie entière, elle leur fait apprendre "Hello Goodbye" (oué elle est super ma maman, je sais).

Donc, le raisonnement est vite fait, si les élèves n'y échappent pas, les enfants non plus. Alors les Fab Four, je les ai eus pendant 9 mois de grossesse + les années qui ont suivi. Et je les aime autant que ma maman les aime, je crois.

Je lui ai offert Let it Be - Naked pour Noël, je crois, et on est tombées entièrement d'accord sur le fait que Phil Spector n'était vraiment pas l'arrangeur le plus doué de sa génération. Et que "The long and winding road" c'était vachement mieux en version allégée en sucre et guimauve.

Depuis hier soir je fais les cartons au son de cet album. Je fais le chemin au son de cet album. Et à l'instant où je vous écris, je braille cette même chanson à tue-tête, ainsi que le reste de l'album au demeurant (c'est bien d'être seule au bureau le matin !).

Et ça avec vos mots tout doux d'hier, ma foi, ça donne l'énergie de soulever des montagnes. Alors hop, c'est parti ! On commence par le Kilimandjaro ?

Ah et sinon rien à voir. Môôôssieur L'Amoureux va jouer à la guerre avec ses copains dimanche (comprendre, ils vont au paint ball). Si vous commencez à me connaître vous imaginez l'enthousiasme que ça provoque en moi.

Donc après avoir fait mon quota de cartons, je me ferais bien... je ne sais pas, un déj, un goûter, une balade, un glandouillage sur un banc au soleil en refaisant le monde, enfin bref un truc sympa. Donc si quelqu(es)' un(e)(s) est ou sont tentés de partager cette récré du dimanche, faites-moi signe.

vendredi 3 juin 2005

LA MANDARINE

Il y a quelques jours, enfin plutôt quelques soirs, pas très inspirée, je zapotais en quête d'un film à regarder en attendant que L'Amoureux ait fini de faire le cake avec ses copains sur un jeu de brutes ait terminé de regarder son ordinateur dans le blanc des yeux me rejoigne enfin, et je suis tombée sur un film avec Annie Girardot, qui devait dater, à l'oeil, d'une bonne trentaine d'années.

Ca m'a remis en mémoire un autre film avec Annie Girardot datant d'une bonne trentaine d'années, La Mandarine.

C'était l'histoire d'une famille un peu fantasque, qui vivait dans un hôtel dont ils étaient propriétaires. La patronne et grand mère, mémé Boul (Madeleine Renaud) veillait de son oeil bienveillant et tolérant sur les amours et les histoires de ses enfants. Il y avait Philippe Noiret, pauvre mari trompé d'une Annie Girardot pétillante, et Murray Head dans le rôle du jeune anglais qui vient semer une belle zizanie sentimentale.

J'ai cherché un peu ces jours-ci, prise de l'envie de revoir ce film, pour les images de Molinaro, la musique de Claude Bolling et les souvenirs qui vont avec.

Il semble qu'il n'ait pas été édité en DVD, à mon grand regret.

C'est vraiment un très joli film, un peu doux amer, beaucoup doux surtout.

C'est vrai, quoi, ça n'intéresse personne un vieux film français. Et puis ce n'est pas comme si on sortait des films pas très intéressants à tour de bras, non ?

mercredi 1 juin 2005

QUE C'ETAIT BON (merci Papplolène).

Grâce à Pappolène qui en dehors du fait d'être une super marraine est aussi une fille adorable, j'ai reçu la semaine dernière ceci dans ma boîte aux lettres.

Que c'était bon !

Il a filé vite, le temps de se plonger dans ces nouvelles et de retrouver le commissaire Adamsberg.

J'aime Fred Vargas parce qu'au delà du polar (fort bien mené), il y a une langue, il y a des histoires d'humains, des sensations, des sourires et des grincements de dents.

Merci Pappolène pour ces instants de pure jubilation !

Et je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur les oeuvres complètes de la dame Vargas. Moi suis repartie dans "Pars vite et reviens tard", un bijou.

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