Hier, j'ai vu des gens se piétiner littéralement pour avoir gratuitement un gadget à deux euros.

Comme je me savais soutenue et que j'avais le pouvoir (celui de la distribution des dits gadgets) j'en ai profité pour alpaguer un peu les foules, façon "vous avez donc tous un enfant malade à qui il faut absolument faire plaisir", "mais vous n'avez pas mangé depuis trois mois ou quoi ?" ou encore tenter de demander qui était prêt à me payer pour avoir "son sien" avant les autres.

C'est bien, ça permet de défouler les hoquets de dégoût face à l'un des facettes les moins glorieuses de l'âme humaine.

Il y en a deux ou trois aussi, qui ont essayé de me prendre pour plus conne que je ne suis (et pourtant !!) et à qui du coup j'ai clairement dit que bah, c'est dommage, parce que justement, ce qu'il me restait à distribuer, je m'appliquerai à ne pas le leur donner.

C'est rare que je me mette en pétard dans des circonstances professionnelles, mais là, ça n'a pas loupé.

Et puis je suis rentrée bien tard et j'ai trouvé vos commentaires sur le billet d'hier, j'ai bien ri. Ca fait du bien. Comme ça faisait du bien de voir la partie de foot improvisée au pied de notre gros cube à dix heures du soir et des poussières, avec des gens qui ont fait de ce sport un métier mais pas pour autant des stars à millions. Surréaliste, drôle, touchant, attachant. Ca allait bien pour finir la journée à rallonge.

Comme quoi faut jamais parier sur ce qu'a été une journée avant qu'elle ne soit finie ! :-)