Depuis quelques jours j'ai opéré ma mutation chronique en elfe du Père Noël.

Mercredi, emballage, répartition et étiquetage d'environ soixante-dix livres pour enfants (et que ceux pour les tout petits sont biscornus, diable !), hier, convoyage de la grosse soixantaine de jouets, demain, empaquetage, répartition et étiquetage (avec le papier cadeau qu'on a pas encore, tellement plus pratique).

Puis regroupage par famille, achat de mini viennoiseries et de clémentines pour le goûter des 140 petits et de leurs parents qui ne sont pas les derniers à taper dans le buffet.

Samedi, opération "j'aime les enfants" une bonne partie de la journée. Et la chose qu'elle est chouette, c'est qu'on recommence la semaine prochaine pour le Noël des parents.

Je racontais donc ma vie d'elfe à Fabrice que ça faisait hurler de rire et qui me réclamait une photo. Alors que bon, circulez, y a rien de plus à voir, l'elfe moderne œuvre en baskets, tout le monde sait ça, non ?

(Sauf qu'avec moi, y a de quoi tailler trois elfes pour le prix d'un).

Parlez-moi de magie de Noël, après ça !

Mais je mens un peu, je râle depuis des jours pour me préparer au pire avec les parents, alors que je sais que quand je vais voir mes 140 petits et grands sauvageons, dont ceux qui n'auront sans doute pas d'autre cadeau de Noël que celui que notre Père-Noël-à-nous-qui-pue-du-bec leur remettra, j'aurais ma récompense...

Bref, vous l'aurez compris, service bloguesque assuré quand je peux dans les jours à venir.

(Note pour plus tard, profiter de cette vraisemblable dernière année où Cro-Mignonne ne sera pas trop sujette à l'hystérie de Noël, ça va se gâter après).