Il y a un peu moins d'un an, après une arrivée nocturne à Valence (Valencia, pas Valence - Drôme), ma première promenade a été de traverser les deux rues qui séparaient notre hôtel d'un supermercado quelconque.

Quelconque, certes, mais qui vendait l'arme absolue de vacances sereines au soleil brûlant : de la crème solaire !

Or, figurez-vous que dans ce supermercado d'un coin plein de travaux de Valence, j'ai trouvé le graal des crèmes solaires.

Pas moins.

Et pour une blanche aspro dans mon genre, croyez-le, c'est plein de sens.

Avec mes rudiments de rudiments d'espagnol, j'ai déchiffré les étiquettes et dégoté le spray à texture délicieuse et qui sentait bon, pour enfants et peaux fragiles, spray qui m'a épargné, une semaine durant et parfois sous un cagnard de tous les diables, le moindre coup de soleil.

Je ne peux pas vous dire à quel point cet achat de quelques euros m'a emplie de joie.

Sauf que.

Avant le départ, nous avions fait une dernière promenade en bord de mer. J'avais donc le spray dans mon sac à dos. Et une fois la valise enregistrée, les gentils messieurs des contrôles m'ont rappelé que non, trop de liquide en cabine, pas moyen. J'ai donc abandonné ma crème solaire dans une poubelle de l'aéroport de Valencia, une pointe de regrets au coeur, mais sans autre possibilité.

A l'approche des vacances, je commence à benchmarker les rayons des magasins, mais aucune crème ne s'approche de mon graal solaire, dont je n'ai d'ailleurs pas la moindre idée de la marque.

J'ai juste retrouvé sa photo...

C'est con, hein ?

N'empêche que ça vous change des vacances, une bonne crème solaire. Et ça vous évite potentiellement un cancer de la peau, d'ailleurs.

Bref. Plus qu'à en trouver une presque aussi bien...