De certains on se demande
Par Sacrip'Anne le jeudi 10 novembre 2011, 00:50 - All about Chiboum - Lien permanent
De certains, certaines, on se demande. Et si c'était pas moi qui envoyait toujours le premier mail, la première perche, la première invit ?
Il se passerait quoi ?
Et puis on trouve que ce n'est pas si grave, ou que c'est comme ça.
Que ce qui compte c'est le résultat.
Jusqu'au jour où on se rend compte que le résultat n'est pas tout à fait ce qu'on croyait qu'il était.
Et que, par la force des choses, on obtient une réponse à ces questions anciennes.
C'est comme ça.
Parfois ça tombe bien, on a les réponses quand la vie nous a donné de quoi encaisser.
Mais ce n'est jamais très rigolo d'être déçu(e).
Bref.
Concentration : aujourd'hui, le vivant, le vrai, le tangible, le palpable. La vie. La vraie. Celle qui palpite et respire.
Commentaires
Bien moi je ne suis jamais déçu pars les autres, je marche toujours quelque pas en avant j’ai un esprit de guerrier, la principale arme du guerrier est l’esquive et le pas de côté, pas besoin de donner toujours des coups ! Puis je vais te révélé un secret que touts les gentilles porte en eux mais il oubli ; le bien na pas besoin du mal, le mal lui oui, il ne peut vivre sans victimes et mesquineries ! Moi je ne laisse jamais trainé les vieilles rancœurs dans le ventre ça pourri l’existence puis je n’ai pas envie de devenir méchant.
Tu fais bien de faire le premières pas si les autres non pas bien répondu c’est leurs problèmes toi tu as fait se qu’il fallait faire ; puis je vois qu’à la fin tu sais aussi faire le pas de côté ! ;)
J'ai testé, il ne se passe alors plus rien ;)
Mais est ce si grave de savoir alors que l'on est peu de chose pour eux ? Mieux vaut se tourner vers ceux qui savent aussi prendre l'initiative en laissant la porte grande ouverte pour ces absents.
C'est que chacun prend des chemins différents, et que les passerelles ne sont plus aussi régulières et faciles à trouver?
J'ai mis beaucoup de temps à l'accepter, il y en a pour qui c'est douloureux, d'autres moins...
Bisous du jeudi qui est un vendredi? :heart:
julio, il n'est question ni de bien, ni de mal, ni de gentil ni de méchant, ça se situe bien ailleurs. Mais le pas de côté, oui.
Valérie, un big nothing, oui... heureusement, heureusement, la vie est... arrangeante !!!! :D
Floh, ouiiiiii vendredi dès jeudi !!!!
Je médite souvent sur cette phrase "il suffit de le savoir, comme pour la pluie qui mouille" (la mère de Kirikou, on a les références qu'on peut et qu'on veut d'abord na) Il suffit de savoir qu'ils/elles sont comme ça, comme la pluie qui mouille, on n'y peut rien, on accepte et parfois on se laisse mouiller (genre singing in the rain) parfois on sort son parapluie, parfois on va s'abriter au creux de bras réconfortants ;)
Oui, mais des fois on peut de se poser les questions "dans l'autre sens"... je veux dire : et si c'était pas lui/elle qui envoyait toujours le premier mail, la première perche, la première invit ? Oui, parce que de la même façon qu'on est déçu(e), on a cette même capacité de décevoir quelqu'un d'autre : il y a tous ceux et toutes celles qui sont peu de chose pour nous, pour reprendre l'expression de Valérie... Des fois sans se rendre compte ; d'autres, par contre, en toute connaissance de cause... Ça aide à comprendre, aussi.
Luce, voilà, c'est ça à quoi j'ai abouti, comme conclusion. Parfois les écrits sont en léger différé :-D
Pablo, oui, justement. Se rendre compte que finalement, on a pas eu le rôle qu'on pensait, malgré les mots, etc...
Oui ; et il y a aussi ce constat : on ne peut pas "aimer" (1) (ni être "aimé" par) tout le monde à la fois, ni avec la même intensité, car le temps et la disponibilité et l'énergie et... pour le faire sont limités. C'est clair, il faut chosir, être choisi(e)...
((1) Je dis aimer dans un sens très large, ça peut signifier des tas de choses : être ami(e) de, consacrer du temps, se sentir proche, s'intéresser à... je ne sais pas)
Pablo, oui, et il y a des temporalités dans toutes les histoires, bien sûr...
Bien résumé, me suis assez souvent trouvée dans ce cas, mais tu le sais. Et depuis 6 ans, ne sachant vraiment plus que faire ou penser (on comptait donc si peu après ce qu'ils nous ont laissés croire ? ou au contraire traversent-ils une mauvaise passe auquel cas il convient de venir les chercher ?). Sommes-nous trop pesantes ? Est-ce l'autre inélégant ?
Pas très d'accord avec Pablo pour une fois : je ne crois pas avoir jamais laissé croire à personne qu'il ou elle comptait pour moi si ça n'était pas le cas ; je peux être décevante sur les délais - d'un coup de fatigue l'autre -, mais partir par le silence, sans expliquer ne m'est jamais arrivé - fors cas pathologique comme cette oppressante fan-troll que j'avais, mais là on est dans un autre domaine, l'illusion de proximité que l'écriture peut engendrer -.
Après, bien sûr il existe dans la vie des moments d'empêchement. "La femme et l'ours" de Philippe Jaenada en raconte un fameux et le narrateur malgré qu'il pense sans cesse à eux ne parvient (ne peut) pas contacter sa femme et son fils, embarqué qu'il se retrouve dans un enchaînement déchaîné.
Et puis nous traversons une période où l'on travaille soit trop soit désespérément pas assez, ce qui happe les gens en les laissant peu disponibles aux autres, irréguliers.
PS : @Luciole : Très belle, ta référence, et si juste (c'est Kirikou, et alors ?).
Tu dis avoir des réponses. Je t'envie un peu. J'aimerais au moins avoir des réponses. Ça doit bien aider à pouvoir écrire : "Bref"
Mais bon c'est jeudi-vendredi et c'est le principal :)
A mercredi maintenant ...
Gilda, je pense que Pablo ne pensait pas spécifiquement aux sorties par le silence, en fait. Sinon... ben oué. La bise, va.
Madeleine, j'ai celles qui sont les conclusions que j'ai tirées. Si je devais solliciter des mots ils seraient "incompréhensibles" (même si intelligibles).
En effet, Anne, je comprends très bien ce que dit Gilda dans son commentaire (et assez d'accord en plus !) sauf qu'on parle d'aspects différents de la question — enfin, je crois !
Oui Pablo, c'est ce qu'il m'avait semblé comprendre de tes mots !