Les Mille et une vies

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Mot-clé - fear factor

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mardi 19 octobre 2010

En maraude, en manif ?

Aujourd'hui, journée de mobilisation générale contre les retraites.

Aujourd'hui, journée qui n'est plus "en hauteur", mais où on est supposés accueillir du monde, plein de monde. Et arriver suffisamment tôt pour préparer de quoi les accueillir.

Comme on a plus de lieu fixe, on se ballade dans Paris.

Et vous voulez rire ? Le site du jour, il est à quelques centaines de mètres de l'arrivée de la manif, dites donc.

Vais-je y arriver ?

Nos invités ?

Allons-nous pouvoir repartir ?

C'est une journée point d'interrogation, pour moi.

Au moins, si on est bloqués là-bas, on pourra bosser ET aller manifester...

En guise de consolation, et pas des moindres, je sais que mon client préféré, le plus grand, le plus beau, le plus intelligent, et le plus manifesteur, il sera là, justement parce qu'il pourra aller arpenter à la fin de nos activités communes. Comme ça fait quelques semaines que je ne l'ai pas vu, ça me console (oui, je suis une fille, j'aime quand les garçons sont, en plus d'intelligents, charmants, grands, musclés, tout ça. Même quand ce sont des clients. Parce que mes clients, je leur fais des bisous pour leur dire bonjour, en fait !)

vendredi 6 novembre 2009

These boots are made for walking.

Dans mon bureau, même tous orifices fermés, je suis perchée juste au-dessus d'un vide sanitaire lui-même bénéficiant d'ouvertures sur le vide.

Le carrelage au sol est froid, et il y a une jolie trappe à peu près sous mes pieds pour pouvoir accéder au vide sanitaire au cas où (inutile de vous dire que j'ai eu un peu de mal à me faire à l'idée).

Donc, même tous orifices fermés, disais-je, il fait un froid de gueux au sol. Ce qui donne la particularité suivante : avec le chauffage à fond, je peux avoir très chaud à la partie supérieure du corps et les pieds gelés quand même.

Avec le chauffage "moyen", j'ai froid partout.

C'est bien simple, il faisait 11° quand je suis entrée dedans ce matin. Vers 11 heures, il fera 19° (celsius, évidemment).

Donc depuis quelques hivers, nous jouons avec l'idée de bottes fourrées pour venir au bureau. Et déjeuner, puisqu'en hiver, là où nous mangeons, il est régulier de se sustenter avec manteau et pieds gelés.

Ma copine Z. ayant craqué la première et fait l'acquisition de splendides moon-boots, je me suis dit que j'allais lui tenir compagnie dans la tribu des Big Foot.

Et c'est ainsi que le galant et attentionné L'Amoureux m'a commandé ça, hier. Merci encore mon amour.

THESE_BOOTS_ARE_MADE_FOR_WALKING.jpg

Notons que je suis constante dans mes envies de fourrire (et de fous rires) cette année, mais ceci expliquant celà, en fait.

Et là, avec une bonne paire de mitaines et mon bonnet, je vais enfin pouvoir travailler en hiver. Yipee.

lundi 24 août 2009

Religiosa

Pas de récit de retour au bureau, franchement, pas envie.

Mais un récit de retour à la maison.

Fraîchement débarqués de l'avion, nous avons, comme à l'accoutumée, déployé une énergie monstre à vider les valises, ranger, lessiver, aérer, j'en passe.

C'est comme ça qu'à une heure avancée de la soirée, tendant le bras par la fenêtre pour voir si le four était plus chaud à l'intérieur ou à l'extérieur de la maison, mon regard a été attiré par une présence inhabituelle sur nos rideaux.

Un petit truc à grandes pattes.

J'ai aussitôt alerté L'Amoureux afin qu'il puisse faire le justicier.

Ce dernier s'est abondamment moqué de moi, vu que pour lui, ce n'était qu'une sauterelle.

Sauf que ces petits yeux chafouins dans un visage alien et ces grandes pattes avec des petits crochets, d'après moi, n'avaient que peu de rapport avec une sauterelle.

Le temps qu'il la capture avec des baguettes (asian touch) et la foute dehors et que je me remette de mes émotions, quelques recherches m'ont donné raison.

C'était une mante religieuse, figurez-vous.

Première fois que j'en vois une en vrai, sidérée de sa présence sous nos latitudes (et au neuvième étage en plus).

Recherches plus poussées faites, il a bien fait de ne pas la zigouiller, c'est une espèce protégée en Ile de France.

La question de savoir si on l'a rapportée ou si elle était native reste toujours ouverte...