Les Mille et une vies

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lundi 10 octobre 2011

Les signatures des mails

Honnêtement, j'en viens presque à regretter la bonne vieille période du bandeau pub avec Gifs animés qui venait s'incruster en bas des mails.

Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, les mails pros, de nos jours, y en a souvent plus long de signature que de message.

Tartempion
Employeur de Tartempion
Titre de Tartempion
Département dans lequel Tartempion exerce

Ouf info utile : son téléphone
Portable de Tartempion
Email de Tartempion (oui oui, çui là même avec lequel il vous a envoyé un mail, on peut donc supputer que vous l'avez
Fax de Tartempion. Ca me fait penser que je n'ai pas passé un fax depuis au moins deux ans.

Adresse de la boîte de Tartempion.
Parfois celle du siège social en plus.

Message sur la philosophie et les valeurs de l'entreprise qui emploie Tartempion.

Et bien sûr ! L'inévitable ! Le remarquable ! Le secourable ! "Pensez à l'environnement : réfléchissez avant d'imprimer ce message vu que trois troupeaux de zébus vont mourir de soif à cause de la déforestation qu'est DE TA FAUTE si tu imprimes" (j'ai rien contre les éco gestes, mais j'avoue, la communication par la culpabilisation, ça me transforme en bad girl tueuse de bébés phoques illico).

Tu m'étonnes qu'il faut réfléchir avant d'imprimer ! Juste avec la signature, y en a pour deux pages !

J'vous jure. Les gens.

Bêêêêê.

lundi 4 juillet 2011

Marraine (la fée ?)

Je pense que c'était en 2002 (moi et mon manque de repères de dates, arg).

J'avais lu un papier sur les blogs, sous forme : ces journaux intimes publiés sur le net. Ca parlait surtout de ces diaristes américains, il y en avait peu en France, vraiment très peu. Et puis quelques semaines après, au détour d'une recherche sur le net, je suis tombée sur SON blog.

J'ai lu, compulsivement, des billets et des billets. Silencieusement. Je trouvais ça vraiment chouette, ce ton, ces échanges. Juste son url (pauvfille) qui ne correspondait pas à ce que je lisais.

Quelques mois encore plus tard, j'ai ouvert mon premier blog. Tragiquement disparu depuis dans un appuyage sur la touche delete. Et puis l'ancêtre de celui-ci, qui a connu des variations de fond, peu, mais surtout de forme.

J'ai profité pour lui dire enfin, à la papauvrefille Pappolène, indirectement, dans un billet, que c'était grâce à elle. Et une autre, mais surtout elle.

Les échanges ont commencé et n'ont jamais vraiment cessé.

Samedi, on s'est vues pour la première fois en chair et en os. Je suis partie en avance, me doutant qu'elle le serait encore plus que moi. A peine sortie du métro je l'ai reconnue, évidemment elle que je n'avais jamais vue, aperçue sur quelques photos.

Et au cours des quelques heures que nous avons passé ensemble à deviser, c'était toujours "évidemment" elle.

Alors pour les choses publiables, sachez que l'idée d'un blog dédié au Club des Vieilles Filles Indignes et Dépravées fait doucement son chemin. Et que nous avons par ailleurs intronisé le Pink Mojito comme boisson officielle.

Et aussi qu'elle a des yeux pétillants comme j'aime, des rires et des sourires à qui le net ne rendent pas justice, et que ma marraine de blog, c'est une sorte de bonne fée que sans le savoir, j'ai si bien choisie.

(Pour ceux qui s'obstinent à venir ici s'ils détestent, vous pouvez aussi l'accuser d'être la cause de !!! Et pour les autres, lui dire merci).

Une coïncidence si la mue de ce blog s'est faite dans la foulée de notre rencontre ? Je ne crois pas.

Merci ma belle Stéphanie. Je ne sais pas si je saurais dire un jour à quel point cette rencontre avec tes mots a été décisive dans ce qu'est ma vie d'aujourd'hui.

jeudi 14 octobre 2010

A ma place

Ceux qui fréquentent les immeubles modernes et dits "intelligents" savent de quoi je vais parler.

Dans nos bureaux HQE beaucoup de choses sont prévues pour limiter l'impact de notre vie de bureau sur l'environnement (...).

Ainsi les stores montent et descendent tout seuls en fonction de la luminosité, les lumières s'adaptent de même, l'ascenseur cause et la lumière des toilettes ne s'allume que quand elle détecte une présence (il paraît que c'est très pratique pour les siestes rapides, ce qui me permet d'adresser un clin d'oeil à celui avec qui on évoquait le sujet de la sieste Freudienne il y a quelques jours. Clin d'œil donc. Et les autres, pas de panique, la sieste Freudienne n'a aucun caractère sexuel).

C'est ainsi que mon bureau fait plein de choses à ma place. Ma voiture aussi : elle s'ouvre pour peu que j'aie la carte sur moi, allume ses feux, actionne les essuie-glaces comme une bonne Christine bienveillante qu'elle est.

Du coup j'ai du temps de cerveau disponible pour un tas d'autres choses, mais il m'arrive de me retrouver comme une couillonne.

A me demander pourquoi je suis dans le noir quand je suis dans un endroit qui n'allume pas la lumière tout seule, par exemple.

Notez que ça me fait marrer toute seule quand je réalise que le monde entier n'est pas encore complètement réactif à ma présence. C'est toujours un rire de pris.

Bon. Pour qui, une sieste Freudienne, aujourd'hui ? ;)

PS qui n'a rien à voir, j'ai le plaisir de vous annoncer la création prochaine sur ce blog (entre autres) d'une nouvelle catégorie. Genre métaphysique de la médecine, la médecine expliquée aux nuls, Candide et le toubib, quelque chose comme ça. J'anticipe quelque peu sur des plaisirs à venir mais c'est pour mettre un peu la pression à l'autre du entre autres, qu'il ne croie pas que je le laisse siester Freudiennement au lieu de s'occuper de nos importantes affaires communes !!!

jeudi 12 novembre 2009

Malveillance(s)

J'ai hésité à parler de ça ici, mais finalement, ça va au moins me faire du bien, alors.

Vous vous souvenez de ma bonne humeur après blog tombé en carafe deux fois de suite ?

Bon. Après enquête, aidée par OVH et par Leeloolène, il s'avère qu'il s'agit de quelqu'un (ou de deux personnes à une semaine d'écart) qui a hacké mon accès FTP et est allé tripatouiller dans mon petit espace aux confins du ouaib.

Deux pistes alors.

  • Total "random", tombé sur moi, pas de bol, juste les faits d'arme de quelqu(es)'un(s) pour qui c'est rigolo de pirater, et pis c'est tout.
  • Ou bien quelqu(es)'un(s) qui ne m'aiment pas et ont envie de me faire chier.

C'est clair qu'il y a des gens qui ne m'aiment pas, je ne vois pas bien qui pourrait me haïr au point de prendre du temps pour ça. Mais bon. Ca se trouve.

Il y a donc eu des changements de mots de passe dans tous les sens, des sauvegardes dans tous les sens.

La tentation de tout fermer en me disant que bof, tout ça c'est pour me faire plaisir, à quoi ça sert si ça devient source de tracas. Mais bon, je venais de repayer, l'auvergnate en moi a pris le dessus.

Et le plaisir des échanges, aussi.

Au final, le plus prend le dessus. Mais bon. Je ne regarde pas tout à fait ce lieu du même oeil non plus. Laisser le temps au temps.

jeudi 29 octobre 2009

De l'usage du champ de CCI

Pour les rares internautes qui ne seraient pas familiers avec les outils de messagerie électronique, une petite précision s'impose.

Quand vous voulez envoyer un émile (e-mail en langage commun à mon père et moi, à peu près), il y a trois champs de destinataires possibles :

  • "A" celle que vous utilisez généralement pour entrer les coordonnées de votre correspondant
  • "Cc" ou "Copie carbone", qui permet, quand vous êtes un sournois et que vous voulez avertir la terre entière que votre voisin de bureau s'est mis les doigts dans le nez, de faire croire que votre message est d'une importance cruciale pour votre hiérarchie
  • "Cci" ou "Copie carbone invisible", l'outil du fourbe. Elle vous permet de mettre des personnes en copie SANS que le (ou les) utilisateur(s) principaux ne le voient.

Ceci étant posé, il convient de rappeler que le champ Cci permet aussi de faire montre de courtoisie. Si vous n'avez jamais reçu une connerie du genre diaporama cucul, grosse vanne graisseuse ou appel aux dons, en même temps que la totalité du carnet d'adresse de votre correspondant, vous ne savez pas de quoi je parle. Encore mieux quand c'est une invitation à se retrouver et que tout le monde fait des "répondre à tous" (je sais, je l'ai faite, pardon encore à toi, S., valeureux chevalier de l'eau disparu aux confins du web, et qui sait, sans doute même du monde réel).

Si souhaitez informer vos clients en même temps, sans vous faire piquer les adresses de vos contacts précieux par les uns ou les autres, le champ Cci s'avère également très efficace, pour peu que la formulation de votre message soit un peu passe-partout. Fini les newsletter qui permettent à vos concurrents d'aspirer votre base de données, acquise à la sueur de vos petits doigts boudinés !

Bref, quand vous souhaitez communiquer courtoisement avec l'ensemble de votre carnet d'émiles, et que vous en avez la possibilité, l'usage du champ Cci peut vous épargner quelques algarades du genre "Putain fais chier, à cause de toi, ma messagerie explose de messages à la con".

Mais ceci n'est que le prétexte à l'existence du champ Cci.

Le champ Cci a été, en fait, uniquement inventé pour assouvir la bassesse de certains travailleurs. Les instants délateurs du cadre en col blanc. La fourberie du frustré du boulot.

Qui peut ainsi vous envoyer une vacherie, ce qui est déjà désagréable, mais aussi en faire profiter, à l'insu de votre plein gré, à la terre entière s'il le veut. L'ignoble.

Là où ça devient drôle c'est quand l'un de ces destinataires mystérieux vous répond, à vous, alors qu'il n'était pas supposé avoir reçu le message.

Grand moment de gêne collective.

Et c'est précisément ce qui est arrivé à l'un de mes collègues hier. Comme il a le cuir épais, il était juste de mauvaise humeur. J'ai donc promis de rédiger à sa santé ce billet hommage. D'autant qu'il m'agace, du coup, depuis hier, il sifflote sans arrêt "Fuck you, fuck you very muuuuuuuuuuch". Et ça colle, cette chanson.