Les Mille et une vies

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Mot-clé - enchanteur

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mercredi 9 novembre 2011

D'il

D'abord j'ai été intriguée par le fait qu'il était si évident qu'on se rencontre et que ça n'avait, finalement, pas été le cas, ou en tout cas pas si sérieusement...

Je me suis intéressée à ce qu'il racontait, ce qu'il faisait.

Ensuite je me suis étonnée de ce qu'il me faisait alors que je ne pensais pas qu'on pourrait me faire cet effet-là, pas à ce moment là...

Et je l'ai laissé faire.

Puis j'ai observé qui il était. Ecouté, regardé, flairé, cherché à savoir qui se tenait derrière le premier abord, trouvé qu'il ne mettait pas tant de mystère à se laisser apercevoir...

Et espéré que ça s'rait possible que moi aussi, je lui fasse ce genre d'effet. Vu que derrière le premier abord, ça me plaisait aussi. Encore. Plus. Mais bon.

Eu de la chance.

La réalité a fait suite aux rêves, aux envies, aux possibles pas encore explorés... la réalité est belle, jour après jour. Davantage, encore, que ce qui pouvait me faire rêver à ce moment.

Les pleins, les déliés. Son intelligence, son insatiable curiosité, son humour à lui qui fait rire le mien, ses inquiétudes.

Tout un tas de choses qui font "oh pareil", celles qui nous différencient. Son amour pour le fromage et le chocolat.

Tout un tas de choses qui sont si simples mais dont la résonance à deux n'est finalement pas si fréquente.

C'était pour arriver à ce moment-là, ces baffes, ces vacheries de la vie ? Ca valait la peine.

Et c'est là qu'on se dit que 7%, dans un carnet d'adresse, ça ne semble pas énorme, dit comme ça.

Mais que c'est plus que largement suffisant, parfois, si on a un peu de chance, pour s'offrir à deux de belles occasions de bonheur.

Oui, j'ai de la chance, je crois bien.

(Par ailleurs et pour ceux qui s'en inquiéteraient, oui, depuis la part de garçons sensibles a encore augmenté dans mon fameux Rolodex. Au point d'ourdir avec une autre FAP de ma connaissance des plans de reconversion professionnelle !)

mercredi 2 novembre 2011

97 heures

Ces dernières heures, les 97 qui composaient ce long week-end (miam, bien mérité), j'ai... ri aux facéties de deux juniors, multiplié mes yeux pour les ramener sains et saufs à la maison.

Souri à leur complicité enfantine, à les voir disparaître des heures autour de jeux pour lesquels, finalement, je ne suis pas utile. Pris un air béat à quelques doubles câlins.

Joué avec eux, aussi, un peu, parfois.

Dit au revoir à ma fille.

Puis bonjour, deux jours après.

Discuté avec une sympathique et bavarde demi folle obsédée par les plaques commémoratives dans le train, elle en a loupé sa station.

Fait des nuits en tranches napolitaines, un peu de début de sommeil puis un réveil de mi-nuit pour accueillir celui qui rentrait. Les effets du changement d'heure sur la paire de juniors, aussi, une nuit.

Ri à deux à l'un de mes films cultes. Découvert un indispensable chanteur.

Fait des tas de choses indescriptibles qu'on met sous le nom "rien fait" quand on raconte son week-end. Sauf que dans ce rien faire se tissent bien des choses essentielles. Sourire...

Cuisiné, un peu.

Dormi, pas tout à fait encore assez.

Et fait des choses pas racontables non plus. Comme scandalisé ma grand-mère (huhu, j'y arrive encore, elle n'est pas complètement habituée !).

Et puis, sur la fin, mesuré le vide que laisse celui qui rentre quand il s'en va de nouveau. On s'habitue, vite, à la présence d'un autre battement de coeur à côté du sien...

Bref. C'est l'heure de retourner au quotidien. Dire que je n'ai pas envie n'est rien. Vivement ce soir, les copains.

lundi 24 octobre 2011

Avoir du nez

Arrête de pleurer, Anne, il n'est pas mort pour de vrai.

C'est sur ces mots que s'est terminée, pour moi, la première de Cyrano de Bergerac au Théâtre Espace Marais samedi soir.

Ayez des amies, en somme, elles seront toujours là pour se foutre de vous !

Mais c'est vrai que, pour une qui n'est pas une grande pleureuse au théâtre, ma foi, je n'ai pas boudé mon plaisir d'être émue et de "bien pleurer". Comme nous avions aussi bien ri. Et frémi à la belle langue de Rostand, et vibré à la truculence gaillarde des Cadets de Gascogne, aux mille et une facettes de Cyrano, à la prise de conscience de Roxane face à son Christian qui, finalement, tout ça (enfin vous connaissez l'histoire, non ?)...

Avec un sourire particulier au couple Ragueneau et aux nonnes qui ont pris une dimension fort savoureuse, à un De Guiche qu'on a plaisir à trouver antipathique, jusqu'à...

Mais allez-y, plutôt !

Un pari fou, mais réussi.

Bref, on s'est régalés, et je vous enjoins à aller en faire de même au plus vite ! (divers moyens en bas de page pour réserver)

mercredi 19 octobre 2011

Où trouver "la" Chiboum ?

Du lundi au vendredi au bureau ou chez moi, assez probablement.

Le week-end, au fond de mon lit, ou en vadrouille, souvent parisienne.

Et samedi ?

Un indice ici :)

Vous aussi ? (Mais si pas possible ce soir-là, ne vous arrêtez pas à ce détail, allez-y un autre jour à votre convenance ! Du moment que vous y allez.)