D'abord j'ai été intriguée par le fait qu'il était si évident qu'on se rencontre et que ça n'avait, finalement, pas été le cas, ou en tout cas pas si sérieusement...
Je me suis intéressée à ce qu'il racontait, ce qu'il faisait.
Ensuite je me suis étonnée de ce qu'il me faisait alors que je ne pensais pas qu'on pourrait me faire cet effet-là, pas à ce moment là...
Et je l'ai laissé faire.
Puis j'ai observé qui il était. Ecouté, regardé, flairé, cherché à savoir qui se tenait derrière le premier abord, trouvé qu'il ne mettait pas tant de mystère à se laisser apercevoir...
Et espéré que ça s'rait possible que moi aussi, je lui fasse ce genre d'effet. Vu que derrière le premier abord, ça me plaisait aussi. Encore. Plus. Mais bon.
Eu de la chance.
La réalité a fait suite aux rêves, aux envies, aux possibles pas encore explorés... la réalité est belle, jour après jour. Davantage, encore, que ce qui pouvait me faire rêver à ce moment.
Les pleins, les déliés. Son intelligence, son insatiable curiosité, son humour à lui qui fait rire le mien, ses inquiétudes.
Tout un tas de choses qui font "oh pareil", celles qui nous différencient. Son amour pour le fromage et le chocolat.
Tout un tas de choses qui sont si simples mais dont la résonance à deux n'est finalement pas si fréquente.
C'était pour arriver à ce moment-là, ces baffes, ces vacheries de la vie ? Ca valait la peine.
Et c'est là qu'on se dit que 7%, dans un carnet d'adresse, ça ne semble pas énorme, dit comme ça.
Mais que c'est plus que largement suffisant, parfois, si on a un peu de chance, pour s'offrir à deux de belles occasions de bonheur.
Oui, j'ai de la chance, je crois bien.
(Par ailleurs et pour ceux qui s'en inquiéteraient, oui, depuis la part de garçons sensibles a encore augmenté dans mon fameux Rolodex. Au point d'ourdir avec une autre FAP de ma connaissance des plans de reconversion professionnelle !)