Les Mille et une vies

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Mot-clé - humour

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jeudi 22 septembre 2011

Eparpillements

Entre mes propres distractions et mon boss qui est en demande souvent, ces derniers temps, je bosse par fragments de 5 minutes consécutives sur le même sujet.

C'est un peu agaçant, et puis pas toujours très efficace.

Et matière à étourderies. Et pertes de temps sur le mode "mais où j'en suis".

Pas la peine de râler, pour ce qui concerne Boss, c'est structurel. Soit il pense que je suis à son service exclusif pendant le temps de mon emploi salarié, soit il pense que j'ai un cerveau surpuissant capable de gérer 12 travaux herculéens autant que simultanés.

Un peu des deux, sans doute.

Ca va se tasser, un peu, sans doute, dans quelques jours, jusqu'à la prochaine phase. Où il le fera de nouveau beaucoup. Ou bien c'est moi qui remarque plus.

En attendant, parfois, j'ai l'impression que mon cerveau et mon pc vont s'éparpiller façon puzzle.

Au moins ça me fait rire.

vendredi 8 juillet 2011

Ceci n'est pas un compte-rendu

Mercredi soir, on faisait dîner pro de fin de saison avec nos clients.

Très chouette.

Du coup, ça m'aurait complètement empêchée d'assister à Paris-Carnet qui se tenait le même jour, quelques arrondissements plus loin.

Du coup, ça m'aurait complètement empêchée de passer une toute fin de soirée carrément-plus-que-mémorable dont les pétillements me feraient, si ça avait été le cas, encore sourire aujourd'hui.

Et vraiment, c'est dommage, je regrette. Ah ! Que n'ai-je filé à l'anglaise de cette soirée boulot pour m'offrir une si jolie fin de soirée...

(Ou alors, j'aurais rêvé ?)

Signé : La Fâme qui n'était pas Là.

(J'aurais dû créer une catégorie : identité numérique et autres brouillages de cyber-pistes anti patron qui aurait pu apercevoir un pseudo et recouper des pistes, oui, j'aurais dû.)

mercredi 10 novembre 2010

Numéro 8 : le rang des grandes

(Réponse à l'invitation à jouer d'Akynou, présente sur cette photo de classe !)

Quand le monsieur est venu, il a voulu me mettre sur le banc.

J'ai pleuré. J'en ai assez, tous les ans, je suis sur le banc. Il paraît que je suis petite, qu'on met toujours les petits devant.

Mais moi je ne veux pas. Alors j'ai pleuré très fort, j'ai crié.

La maîtresse m'a grondée, elle m'a dit que je n'étais pas raisonnable. Le monsieur avait l'air pressé. Et puis je ne sais plus qui a eu une idée.

"Et si on mettait les filles au milieu ? Pour changer ?"

Alors je n'ai pas pu me mettre là où je voulais, juste au milieu de la photo. C'est encore cette grande L. et sa copine aussi grande qu'elle qui ont eu droit. Comme si elles y pouvaient quelque chose, d'être à chaque fois les plus grandes. Comme si j'y pouvais quelque chose, d'être à chaque fois la plus petite. "La petite puce". Pfff. Je leur en collerai, des puces.

Mais quand même, j'étais dans le rang des grands. Tout au bout. Je crois que j'ai fait une tête de triomphe sur cette photo. J'étais fière d'avoir eu ce que je voulais. Et puis au bout, on verra mieux ma jolie robe. J'ai fait un sacré caprice pour l'avoir, celle-là, aussi.

Maintenant je suis contente. Je la garderai toujours, la photo de classe de cette année.

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Rien à voir mais ce soir : clôture de réception des tenues de cocooning !!

vendredi 5 février 2010

Humour douteux (2) / d'ascenseur

Je crois en avoir déjà parlé ici, les ascenseurs ont un effet étrange sur moi.

Soit j'y fais la conversation dans un plus pur style "small talk" (le vent étant un sujet de prédilection des conversations d'ascenseur dans ma zone de travail).

Soit je m'y laisse aller à un autre registre d'humour douteux, avec un succès parfois mitigé.

Hier était une particulièrement bonne journée du genre.

Le matin à l'aller, plein de monde (notre ascenseur est devenu omnibus depuis qu'un ministère a tentaculé dans les bureaux de la paroi). Au sixième bouton d'étage qui s'allume, impossible de me retenir, je lâche un suave "et le numéro complémentaire est le..."

Je dois avouer qu'à ma grande surprise, un certain nombre de représentants de la fonction publique ont le même humour douteux que moi, ou alors ils sont très polis : ils ont ri.

Descente dans le parking, je m'engouffre de justesse et salue. Juste avant de s'arrêter, la cabine tremblote et fait un bruit épouvantable en ouvrant ses portes. Pas pu m'en empêcher, au lieu du très courtois "Bonne soirée", j'ai dit "Bonne chance".

Ca a beaucoup ri aussi, principalement ceux qui sont descendus en même temps que moi.

Promis, si l'ascenseur est en panne demain, je mets un mot d'excuses.

(Et à la question "mais quand est-ce qu'elle arrête de dire des counneries, celle-là ?", la réponse est : presque jamais !)

jeudi 4 février 2010

Humour douteux

J'ai un collègue, celui-là même dont je parlais ici, avec lequel nous partageons plusieurs fois par jour un humour douteux.

Parfois aussi subtil, élaboré, à rebonds et tout.

Mais souvent, bas de plafond.

Fréquemment, à connotation sessouelle de base, particulièrement quand la fin de semaine approche (c'est-à-dire : à partir de lundi 10 heures).

Hier il me téléphone pour me demander si je voulais venir fumer une cigarette en son auguste compagnie.

Je lui réponds tout en finissant d'envoyer un mail, et me sentant hésitante, il m'explique qu'il va se faire un café en m'attendant (sous-entendu, ça a l'air long, là).

A quoi je lui rétorque : "nan nan, j'arrive, je remets juste ma culotte".

Le pire c'est que ça nous fait rire.

(Et le plus drôle c'est que ça fait rougir ma nouvelle gentille collègue de bureau, qui ne savait pas si elle devait oser rire ou pas. Mais maintenant elle sait, elle rit).

Nota à l'usage des non avertis : vu la température qui règne dans nos bureaux, il va de soi que personne n'enlève sa culotte POUR DE VRAI au risque de se choper des engelures mal placées. C'était donc juste histoire de dire une connerie, hein !

mercredi 2 décembre 2009

L'humour et ses effets

Ca fait deux fois qu'en voyant un film, je note l'humour, je comprends les références, les apprécie, trouve que c'est bien mené, mais bon, ça m'fait pas rire.

La première fois c'était au début de M.A.S.H. Rien à dire, j'y retrouvais du Chaplin, du Keaton, des Marx Brothers. Mais pas ri.

On s'est arrêtés vite dans le film, et j'ai tellement envie qu'il me plaise, culte qu'il est, que je ne désespère pas de persévérer.

La seconde (je dis ça en espérant que ça sera la dernière !), c'était hier soir, en regardant "C'est arrivé près de chez vous".

Il faut dire que le film n'aide pas à toujours tout prendre au 150ème degré ! Poelvoorde y était remarquable, l'idée est amusante, la parodie de Strip Tease excellente. Peut-être l'ensemble est-il trop long et m'a perdue en route ? J'ai ri, certes ! Enfin ricané. Et puis à un moment, je voyais les ressorts, mais ça ne produisait plus le moindre "haha".

En tout cas, je l'ai vu, ça, c'est fait.