Les Mille et une vies

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jeudi 7 juillet 2011

Du fond de coeurs d'enfants

La maman de T. (la grande copine de Cro-Mi) et A. (la petite sœur, donc), a dû trouver du travail ou changer d'horaires, puisque désormais et depuis quelques semaines, nous déposons nos filles approximativement à la même heure matinale au centre de loisirs.

Il arrive même que la voyant sortir, visiblement pressée, j'embarque ses deux petites avec la mienne pour déposer toute cette joyeuse troupe (quelques pas à faire, elles habitent l'immeuble le plus près de l'entrée de l'école).

T. est une petite grande fille affectueuse, elle adore, quand on se voit, quand elle vient parfois jouer à la maison, me faire des gros câlins. Mais ça n'est rien à côté de A., sa cadette d'à peine plus d'un an (leur mère est une héroïne, que les choses soient dites), que j'appelle "Petit Taureau Gluant".

C'est simple : quand elle me voit, elle se met à courir et se jette contre moi au point de m'en couper le souffle. Là elle me fait en général une série de bisous propres à me casser un os, ou même plusieurs.

Au centre, c'est contagieux. Quand les enfants me voient embrasser la mienne, puis T. et A., et puis les jumelles d'en bas de chez nous, je me retrouve régulièrement avec une file d'attente de mômes encore fraîchement bariolés de rêves ou de confiture du goûter pour venir chercher leur bisou, une caresse sur la tête, un câlin.

Les animateurs se marrent et me demandent si je veux venir bosser avec eux (et pourquoi pas ?!).

En attendant, j'adore ça, être submergée par une foule de p'tis mioches qui réclament des bisous. Je me sens un peu comme la dame qui vivait dans une chaussure, vous voyez ?

Avant-hier : summum. Dans la cour, fin d'après-midi, je viens récupérer Cro-Mi, A. se jette sur moi et s'agrippe façon koala. Me plante un bisou sur la pommette dont mon oreille résonne encore. Et me dit dans un grand rire affectueux : je t'aime.

Oué, hein.

Et Cro-Mi, de me demander pourquoi je lui refaisais un bisou après tous les autres avant de partir. "Parce que ma chérie, toi tu es ma fille, alors je garde l'empreinte de ton bisou sur moi toute la journée avant de te retrouver". Fière comme un bar tabac. Du coup elle me la ressort régulièrement !

(Mais parfois je m'attriste. Il semble que culturellement, pour nombre de famille de ces petits, les démonstrations d'affection en public ne se fassent pas. Peu de parents pour les embrasser, les serrer dans les bras le matin... et j'ai l'impression que par contraste, ils en sont parfois un peu tristes, ces petits...).

mercredi 6 juillet 2011

Sémantique : de l'usage du mot girlie

Bonnes gens,

Vous avez pu ressentir une pointe d'agacement ces derniers jours à la énième utilisation du mot "girlie" pour décrire la nouvelle déco de ce bloug.

Un peu de vocabulaire.

Si le mot indique, en première intention, désigne le genre féminin, souvent jeune, il est fort souvent, en langue de Shakespeare, utilisé de façon dénigrante (une personne de sexe féminin qui se vêt exclusivement dans les rayons "caricature de féminin jusqu'au moindre détail), voire offensante (nénettes court vêtues voir pas du tout dans les journaux dont les camionneurs affichent des pages choisies dans la cabine de leur véhicule).

En France, au mot girlie, on associe du rose, de la manucure avec des vernis improbables sertis de faux diams, et de la déco Hello Kitty jusqu'à des âges avancés. Pour faire court.

Or, il se trouve que pour ceux qui me connaissent, il ne me semble pas que ça soit une définition ressemblante.

Alors ok, y a du rose. L'amalgame touches de rose = girlie me semble à peu près aussi hasardeux que DSK = socialiste, mais bon.

Par ailleurs, et pour mettre les choses au point pour ceux qui ne m'ont jamais vue en vrai, mon uniforme principal c'est jean / converses ou jean / bensimmon. Kickers en hiver. Et mes ongles n'ont pas vu la moindre trace de vernis depuis au moins une décennie, et n'ont jamais connu les joies de la French (manucure). Mon intérêt pour la mode, les cosmétiques, et autres considérations dites féminines voire girlie, est assez restreint (résumé à : ça me plait ? je rentre dedans ? je suis bien dedans ?).

Alors c'est pas parce que j'ai mis ici des choses qui me résument partiellement et qu'elles sont par ailleurs, roses, que c'est girlie, si ? Non.

(D'autant que je ne peux pas vous menacer de représailles sous forme d'affichage de Hello Kitty partout, je supporte fort difficilement Hello Kitty et la représentation féminine de soumission associée. D'ailleurs elle n'a même pas de bouche, autant dire que le message "porte un noeud rose et ferme ta gueule" correspond tout à fait à ma vision de ce que les femmes peuvent apporter au monde... ahem).

Voilà. Sujet important s'il en est.

Pfff. Girlie. J'vous jure....

(Et oui, limite je prends ça comme une insulte !! :D)

mardi 5 juillet 2011

Le trac

J'ai toujours le trac quand je dois donner un avis sur quelque chose d'artistique qui est lié avec une personne que je connais.

Parce que je suis assez peu bonne en mensonges (sauf quand il s'agit de négocier pour le boulot), et que je ne sais pas bien dire combien j'ai aimé non plus. C'est compliqué à dire : vis-à-vis de l'art j'ai des goûts qui se forment sur des impressions, des sensations, des choses tellement parfois instinctives et intimes qu'il m'est quasi impossible d'émettre des avis un peu constructifs.

Alors ça a été compliqué parfois de dire au papa de ma fille que je n'aimais pas ce qu'il avait fait d'une chanson (heureusement : rarement), et j'ai toujours un grand moment de trac au moment de lire un livre écrit par un copain, d'écouter un morceau composé par un ami, etc. Qu'est-ce que je vais dire si je n'aime pas ? Qu'est-ce que je vais dire d'intelligent si j'aime ?

D'où. Dimanche. Je n'en menais pas large.

J'avais dit il y a un (long) moment à Noé Cendrier que je viendrai le voir jouer. Et puis pas de sous et pas de temps. Et soudain, un peu plus de sous et du temps. Donc, billets furent pris.

Et dimanche, je n'en menais pas large.

D'autant que (mais j'avais été prévenue par une amie bien intentionnée !) je savais qu'entre lui, ses comparses et nous, le contact serait proche.(Façon : "coucou, t'as vu, je suis bien là !" Huhu).

Evidemment c'était très con d'avoir le trac. Parce que Molière, mon trublion pétillant du théâtre français préféré, m'enchante depuis toujours et qu'il n'y a jamais à redouter d'aller se régaler à sa langue et à sa vision de la société. Parce que ces comédiens nous ont offert un très beau moment de plaisir partagé, parce que finalement, cette proximité qui confine à la promiscuité de la scène et du public, ça fait ressentir des choses très différentes de ce à quoi on peut s'attendre - en bien.

Alors je ne vais rien vous apprendre d'intelligent sur Molière, le théâtre en général et le plaisir qu'on y prend à recevoir énergie, talent et mots ciselés en particulier. Lettrés que vous êtes, vous n'avez pas besoin de moi pour ça.

En revanche je vous enjoins à cliquer rapidement sur le lien un peu au-dessus, d'une part parce qu'il le vaut bien, d'autre part pour vous jeter sur le calendrier et ajuster vos moments libres à ses moments sur scène (qu'on ne me demande pas pourquoi j'ai pas fait le lien sur le site du théâtre directement - private joke), histoire de vous précipiter avant la fin de la saison.

Et puis de faire un détour par le début de ses impressions de futur Cyrano (premier personnage fictif à subir un début de psychothérapie par commentaires de blogs). Histoire de vous donner envie pour dans quelques mois.

Et oui je donne des ordres si je veux !

(Et pour Noé spécifiquement : j'écoute "I know" de l'album "No one is really beautiful" de Jude en écrivant ce billet, qui vient rajouter des couches d'impressions sur Cyrano en tant que personnage et sur des bribes de discussions esquissées ou que j'ai envie d'avoir. Get prepared or run away !).

lundi 4 juillet 2011

Marraine (la fée ?)

Je pense que c'était en 2002 (moi et mon manque de repères de dates, arg).

J'avais lu un papier sur les blogs, sous forme : ces journaux intimes publiés sur le net. Ca parlait surtout de ces diaristes américains, il y en avait peu en France, vraiment très peu. Et puis quelques semaines après, au détour d'une recherche sur le net, je suis tombée sur SON blog.

J'ai lu, compulsivement, des billets et des billets. Silencieusement. Je trouvais ça vraiment chouette, ce ton, ces échanges. Juste son url (pauvfille) qui ne correspondait pas à ce que je lisais.

Quelques mois encore plus tard, j'ai ouvert mon premier blog. Tragiquement disparu depuis dans un appuyage sur la touche delete. Et puis l'ancêtre de celui-ci, qui a connu des variations de fond, peu, mais surtout de forme.

J'ai profité pour lui dire enfin, à la papauvrefille Pappolène, indirectement, dans un billet, que c'était grâce à elle. Et une autre, mais surtout elle.

Les échanges ont commencé et n'ont jamais vraiment cessé.

Samedi, on s'est vues pour la première fois en chair et en os. Je suis partie en avance, me doutant qu'elle le serait encore plus que moi. A peine sortie du métro je l'ai reconnue, évidemment elle que je n'avais jamais vue, aperçue sur quelques photos.

Et au cours des quelques heures que nous avons passé ensemble à deviser, c'était toujours "évidemment" elle.

Alors pour les choses publiables, sachez que l'idée d'un blog dédié au Club des Vieilles Filles Indignes et Dépravées fait doucement son chemin. Et que nous avons par ailleurs intronisé le Pink Mojito comme boisson officielle.

Et aussi qu'elle a des yeux pétillants comme j'aime, des rires et des sourires à qui le net ne rendent pas justice, et que ma marraine de blog, c'est une sorte de bonne fée que sans le savoir, j'ai si bien choisie.

(Pour ceux qui s'obstinent à venir ici s'ils détestent, vous pouvez aussi l'accuser d'être la cause de !!! Et pour les autres, lui dire merci).

Une coïncidence si la mue de ce blog s'est faite dans la foulée de notre rencontre ? Je ne crois pas.

Merci ma belle Stéphanie. Je ne sais pas si je saurais dire un jour à quel point cette rencontre avec tes mots a été décisive dans ce qu'est ma vie d'aujourd'hui.

samedi 2 juillet 2011

Elle l'a dit, elle l'a fait !

Billet juste pour tester et me promener dans la nouvelle interface, ma foi, je pense que ça va aller !

Y a des boulons à serrer de partout mais le problème, c'est que le peu que j'entends au css et autres php, je m'en sers tellement que j'ai tout le temps d'oublier entre deux séances.

Du coup : plus tard.

Là, dodo.

Faut pas déconner, y a une belle journée qui m'attend demain, ça serait dommage de bailler tout le temps !

vendredi 1 juillet 2011

Dernières - Premières - Micro galères

Hier, c'était le dernier jour de travail de Mary Poppins (l'assistante maternelle de Cro-Mignonne).

Larmes.

Notez, c'est pour la bonne cause, elle va aider sa fille à tomber enceinte. Huhu. Enfin j'me comprends !

Mais bon. 5 ans de complicité, de partage, de confiance en elle pour contribuer grandement à l'éducation de ma fille, des galères évitées grâce à sa présence, de bobos soignés, de cafés du vendredi soir... Elle va nous manquer, à toutes les deux.

Avec petites angoisses de logistique : comment faire les trois jours par an où la route est si bouchée que je vais être coincée pour être là à l'heure de la fermeture du centre au plus tard ? Comment faire pour les matins mensuels où je démarre si tôt que ledit centre n'est pas ouvert ?

Des solutions à trouver, à rafistoler, des réseaux à faire jouer, tout ça.

L'été d'abord, tiens.


***

Première fois demain que je rencontre ma marraine de blogs. Celle que j'ai lue avant de savoir ce qu'était un blog. Qui m'a donné envie. Quand je pense que ça fait pas loin de dix ans, maintenant... ouf.

En tout cas j'ai hâte. Vivement demain.

Et puis vivement dimanche aussi.


***

Reçu mercredi un courrier du syndic qui agit au nom du conseil syndical. Notre fournisseur d'accès internet, télévision et téléphone a bossé comme un chacal, à notre installation. Enfin son prestataire.

Long story short : l'installateur a perdu le câble dans la gaine, impossible de le trouver sans creuser des tranchées dans tout le plancher. Ahem.

Du coup il est passé par la cage d'escalier. Ca a un peu fait scandale à l'époque (enfin surtout le fait qu'il avait débranché la moitié de l'immeuble !!!), mais le président du conseil syndical avait fini par donner son accord oral.

Manque de bol, il est canné.

Manque de bol, il y a son remplaçant qui sous ses airs doucereux, semble m'en vouloir personnellement. Il est passé il y a quelques temps pour me dire que des voisins s'étaient plaints (enquête faite : ce n'était pas vrai). A juste titre toutefois : le câble s'était décollé et pendouillait dans la cage d'escalier. J'ai donc tiré dessus pour lui faire raser le plafond et ne pas risquer l'accident FATAL ! Notez qu'au neuvième, généralement, les déplacements se font en ascenseur, mais en cas d'évacuation, tout ça.

Depuis il doit me mettre en contact avec un mec pour recoller le câble dans une gaine. Pas de nouvelles, jusqu'au courrier me demandant de l'enlever.

Mais bien sûr.

Du coup me voilà partie dans des grands palabres qui du syndic m'envoient à un membre du conseil syndical.

Vu le quartier, ça va prendre des heures.

En même temps, je suis contente. C'est le genre de micro galères contrariantes, chronophages, mais pas vitales. Et là, ça m'agace, mais ça ne me mine pas. (Encore).

Ca doit être signe que je vais mieux.

En tout cas si l'un d'entre vous a une échelle géante et pas peur de l'utiliser dans un escalier, je ne pense pas pouvoir faire autrement que de me montrer ma bonne volonté qu'en faisant réaliser cette intervention au plus vite !!!


***

EDIT du matin !

J'aurais mieux fait d'aller à l'assemblée générale, j'aurais su qu'il y avait un nouveau nouveau président ! Arrangeant. On diffère la question jusqu'à septembre, et on tente un forcing conjoint sur le fournisseur. Et puis sinon : baguettes, recollage, et hop. Ouf.

jeudi 30 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (part 3)

Le troisième volet est sous clé.

Pour ceux qui l'ont en mémoire, même mot de passe que la dernière fois. Je le remets sur twitter et fb pour les autres. Et mail en cas de besoin !

mercredi 29 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (2)

Le deuxième point cardinal, appelons-le Est, puisque c'est de là qu'il vient (non, non, plus loin encore que les provinces de l'est, un pays où on parle une langue improbable ! Oui, encore !), il m'a accompagnée pour grandir, un peu.

Il m'a transformée (que personne ne parle de coup de baguette magique) en maman.

Et je ne vous en dirait pas beaucoup plus puisque tout ce qu'il y avait à dire que je sois d'accord pour partager avec vous à été écrit ici, au cours de ce blog, de ses premiers billets à l'an dernier.

Alors de lui je garde des rires culinaires, des rires de pitreries, beaucoup de musique, une chanson "à moi, à nous", une infinie tendresse... une détestation sans fin du durian, un amour total du pho....

...

... et surtout une Cro-Mignonne de 108 centimètres et quelques qui nous unira pour toujours autour d'une envie commune : l'aider à pousser, au mieux. La voir la plus heureuse possible.

L'élément phare de notre longue play-list commune, grâce auquel nous nous sommes rencontrés, c'est ça  :

mardi 28 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (1)

Le premier homme vraiment important dans ma vie (hors de ceux qui me sont liés par la famille et mon pôpa en particulier), il m'a montré de moi quelque chose qui m'est encore essentiel.

La différence que je fais entre l'état amoureux, qui papillonne, qui nous fait fixer le téléphone d'un air béat et nous rend con comme des manches mais gais comme des pinsons. Et qui se nourrit autant de ce qu'on voit de l'autre (tout bien ! tout beau ! tout joli !) que de ce que l'autre nous renvoie de nous (tout bien ! tout beau ! tout joli !).

Et l'état d'amour qui ne mérite pas le nom d'état puisque, pour moi, une fois qu'on aime quelqu'un, on l'aime toujours, no matter what. Ce qui fait qu'on est profondément attaché à une personne, en dépit de tout, pour le meilleur et pour le pire.

Le premier "nécessite" une histoire d'amour, le second peut être fait d'histoires jamais vécues, ou un peu inabouties...

Etre amoureux(se), ça peut devenir "aimer", un jour. C'est pas obligé. Ce n'est pas toujours une fin en soi. Ca peut aussi s'arrêter et nous faire nous retourner en nous demandant ce qu'on pouvait bien lui trouver, à l'autre.

Aimer, c'est garder toute sa vie cette empreinte. Même si on ne se voit plus, qu'on se fâche, qu'on est loin, que l'autre est mort. C'est pour toujours avoir cette petite parcelle de soi qu'on a donnée à l'autre, et inversement.

Dans ma tête, en tout cas.

Ce premier des points cardinaux, appelons-le "Nord", vu que c'est par là qu'il vit (non, plus loin que chez les Chtis ! Dans un pays à langue improbable !), il m'a aussi donné son parfum que je porte toujours, une dose encore supplémentaire d'affinité pour l'humour dit "anglais", une aversion définitive pour le Long Island Ice Tea, la découverte de Copenhague et de quelques éléments de cuisine danoise, des souvenirs de rires et de discussions sans fin, une réputation de dangereuse terroriste qui voyage avec du reblochon.

Et des morceaux l'un de l'autre qu'on s'est échangés il y a plus de quinze ans et qu'on regarde avec tendresse encore aujourd'hui. Il n'y a plus que nous pour nous en souvenir. Tous les deux trois ans, quand il passe par là et qu'on va manger ensemble en commentant le système syndical danois.

Non, nous n'avons jamais été un couple. Mais oui, de l'amour, il y en a. Même si aujourd'hui c'est une forme d'amour dénuée de toute dimension sexuée.

(L'une des chansons phares de notre play-list)

lundi 27 juin 2011

Dès lundi...

Dès lundi, la fatigue.

La faute du week-end : une sale toux de Cro-Mignonne qui raccourcit les nuits, des festivités, des kilos de nourriture à préparer.

Mais des sourires, mais du plaisir, mais des papotages.

Du coup me voilà au bureau avec l'espoir de m'y reposer un peu. Mouarf.

Sauf que la clim n'arrive VRAIMENT pas jusqu'à notre coin, qu'on a des baies vitrées sur deux côtés, et qu'il en fait déjà un sacré plat.

Vous diriez que c'est une billet qui tire ça flemme et qui ne dit pas grand-chose, vous auriez raison.

Alors ?

Alors...

Musique ?

Mouhahahaha. Bonne chance. Je l'ai dans la tête depuis ce matin, pas de raison que vous y échappiez !!

vendredi 24 juin 2011

Air de mon temps

Je pourrais vous dire que je suis de nouveau dans une phase où juste l'idée que la pensée a émergé un jour, ça me fascine. Comment peut naître la pensée ? Sous ses formes les plus élémentaires comme les plus abstraites ?

Avec effet corollaire : parfois je me dis que plus on pense, moins on a de chances d'être heureux.

Mais bon.

Je sens bien que pour un vendredi, ça ne va pas trop vous plaire.


***

Je pourrais vous dire à quel point la fête du centre de loisirs était dans le même temps terrifiante et trop mignonne. Ma fille en particulier.

Une chose : elle a surmonté la peur de monter sur scène, pour finalement y prendre plaisir. Je suis fière d'elle. Elle est fière d'elle.

Mais pourquoi, pourquoi, s'obstinent-ils à leur apprendre des chansons euh... L'année dernière c'était "La queue leu-leu", cette année l'improbable "J'ai demandé à la lu-u-neuh". Au s'cours.


***

Je pourrais vous dire que les parents arrivent, et que même si je sais que du coup, de repos il n'y aura pas trop, j'en suis ravie. Trop longtemps sans les voir. Ca va passer bien trop vite mais on se retrouvera également vite après, du côté de chez eux, de la vraie belle bleue sans horaires imposés. (Ni pour les marées, ni pour profiter les uns des autres).


***

Je pourrais vous dire qu'il serait utile que moi, la couche-tôt lève-tôt, je cesse de contrarier mon rythme de sommeil. C'est pas compliqué, depuis que je suis célibataire, les journées sont tellement concentrées de 6h45 à 19h55, en gros, que je ne supporte l'idée de m'endormir quand j'ai sommeil qu'après avoir occupé un peu de temps "à moi".

Du coup je flemme, je twitte, je papote, je regarde des films, je lis, je guette : des signes, des passages, des messages, je dis que je vais dormir et je n'en fais rien. Et moi, la marmotte aux 8 heures syndicales, je suis fatiguée en permanence.

En même temps je me rends bien compte que ce manque de sommeil est, d'une certaine façon, nécessaire à ma bonne santé mentale (et sociale ?). Du coup je bois trop de café. Mais je ne fume pas plus.


***

Je pourrais vous dire que je suis occupée ces jours-ci par un étrange courant d'énergie (copyright Florensse !!! et Floh !!!). Qui aide un repositionnement nécessaire (copyright les mêmes). Et que du coup je me sens bien plus légère. Métaphoriquement, hein ! (Hélas). Mais aussi, je regarde la source de ce courant d'énergie avec beaucoup de précautions, comme si la moindre étincelle de trop pouvait casser cette fragile vibration. Mais ça me plait.


***

Encore un billet du vendredi un peu pêle-mêle. Bonne journée, vous.

***

jeudi 23 juin 2011

Mon blog et moi

Entre les derniers mois qui n'ont pas été des plus simples et le constat autour que nous ne sommes plus si nombreux à écrire de façon très régulière, je me suis beaucoup interrogée sur mon rapport au blog, au mien, ces derniers temps.

C'est un peu "je t'aime, moi non plus" entre nous.

Parfois l'exposition à tout crins me questionne. J'ai résolu parfois, rarement, en protégeant un billet. Mais il m'arrive de n'avoir pas de réponse pour certaines choses que j'ai envie de dire et pour lesquelles je me demande si c'est le bon endroit.

Par ailleurs, mon blog, c'est un peu mon thérapeute, il faut bien l'admettre. Ecrire, poser les mots. Parfois m'étonner devant les réactions, dans un sens, dans l'autre. Prendre le bon. Mais poser les mots et passer aux suivants.

Et puis ce besoin d'écrire très régulièrement, sous la seule forme que j'arrive à apprivoiser sans contrainte qui me pèse plus que le plaisir : toujours présent, toujours essentiel.

Les croisements d'humains, aussi. Ceux de la première heure, ceux qui continuent à se faire découvrir. Je disais l'autre jour à je ne sais plus qui (z... ?) que la plupart des commentateurs d'ici, je les connais aussi en chair et en os, qu'on boit des verres, qu'on mange, qu'on s'écrit, qu'on sort. Et si ça n'est pas un objectif en soi, ça me semble assez naturel, quand l'affinité se fait jour, qu'on en vienne à mettre un visage sur un pseudo ou un prénom, un son sur une voix, un parfum, des expressions. Parce que c'est nous, et parce que je n'ai jamais pris le parti de considérer que j'étais anonyme ici.

Des vrais bouts de moi.

Alors même dans les moments les plus compliqués, je n'ai jamais envisagé sérieusement d'arrêter ce blog.

Mais parfois, à lire ceux qui s'interrogent, qui se lassent, qui ont autre chose dans leur vie, je me dis que dans quelques années, je vais me retrouver toute seule à écrire au fond du web, avec une nostalgie de ces moments si denses. Huhu. Call me dinosaure.

Bref.

En tout cas, pour le moment, je suis là. Et pour le reste : un jour après l'autre...

(D'ailleurs j'y pense. Les visiteurs silencieux, quelle est la raison de votre silence ? Rien à dire ? Déjà trop de bêtises proférées en ces lieux ? Peur que les autres vous mordent ? Crainte du grand internet qui n'oublie rien ? Ce blog fait partie de ceux que vous adorez détester ?)

mercredi 22 juin 2011

Pense-bête

Il me semble parfois que ma conception de certaines vitales évidences, toute arque-boutée que je sois restée dessus, a été un peu bouleversifiée ces derniers mois (années).

Du coup je pose à plat.

Quand je pense oui, je dis oui. Quand je pense non, je dis non. Quand je ne sais pas, je dis je ne sais pas. Mais je peux formuler des hypothèses jusqu'à plus soif. Quand ça m'est égal, je dis : comme tu veux toi. Et c'est pour de vrai.

Quand je pense un truc pestouille, j'ai appris à contenir (un peu) (enfin parfois). En revanche quand ce sont des gentillesses ou des tendresses, j'ai tendance à ne pas filtrer. Parfois ça me revient dans la tronche en version négative. Parfois pas et j'ai tendance à penser que ça justifie tout le reste.

Mais c'est rare qu'on ne sache pas ce que j'ai dans la tête. Même quand je cache derrière des rires, des potacheries ou des silences.

J'ai parfois peur que le reste de ma vie ne soit plein de l'amour de ma fille, mais plus d'amour amoureux. Parce que "nul ne peut être privé d'amour sans abondance de raisons". Mais... qui sait ce qui nous attend ?

Je déteste quand on essaie de penser à ma place ou me dire ce que je devrais faire. Par pur esprit de contradiction, ça me donne envie de faire direct l'inverse. Ouf. Ca compense pour cette effarante limpidité.

Et je me dis : même si tout ceci a été mis à mal, et bien, c'est ça qui je suis. Et puis c'est pas si mal.

mardi 21 juin 2011

Avec pulpe ou sans pulpe ?

Avec mon papa, nous avons des sujets de conversation récurrents.

La politique, la société.

L'avenir du monde.

Le meilleur pays où fuir.

Et le jus d'orange.

Oui oui oui, parfaitement. Mon papa ne peut pas voir une bouteille de jus d'orange "avec pulpe" sans se lancer dans une longue diatribe sur la pulpe qui n'en est pas, qui est du plastique imbibé du jus, que du coup on me vend du plastique au prix du jus d'orange (ce qui, d'ailleurs, est faux, le prix au litre de ma marque préférée est moins élevé avec pulpe que sans. Ce qui lui ferait dire, tel que je le connais "encore heureux" !). Il a même été jusqu'à enrôler un complice pour mettre au point un slogan "plus y a de pulpe, moins y a de jus", alors même que je lui avais pressé de l'orange fraîche et filtré juste pour lui, un matin aux horreurs, pour l'aider à s'éveiller en douceur et en bonne humeur. Vous vous rendez compte ??!!

Bref, ça s'étale sur des années et quels que soient les arguments opposés, y compris le basique "et si ça me plait ?", y compris l'achat d'orange sans pulpe spécifiquement pour lui lors de ses passages, on sait, que dis-je on SAIT que le sujet sera traité.

Ils viennent ce week-end, mon papa et ma maman. Youpi. Ca fait une éternité qu'on ne s'est pas vus (long is the road).

Alors du coup ça fait une bonne semaine que je rigole en regardant le jus d'orange dans le réfrigérateur.

Mouhahaha.

lundi 20 juin 2011

De l'art sous toutes ses formes

Vendredi soir, j'étais avec un accoudoir vivant (private joke inside) au concert de Neil Hannon (The Divine Comedy) au Théâtre de la VIlle.

Je ne vais pas me lancer dans une revue de détails des titres et variations, ça ennuie ceux qui ne connaissent pas / n'aiment pas et ça n'apprend pas grand chose aux autres.

Juste qu'il s'agissait, sans que ça soit programmé pour, d'un moment où il se passait quelque chose dans la trajectoire de ma vie. Qu'il se trouve qu'au moment où il a commencé à jouer, j'ai fait dans ma tête un pas qui était important pour la suite.

Du coup en dehors du plaisir musical et de ses facéties toutes anglo saxonnes, j'étais dans une sorte d'état un peu particulier, avec la sensation que ses mots et ses notes tendaient de fines cordelettes entre lui et moi, et que quitte à être assise quand le reste de la salle était debout, où à vivre de façon assez intérieure ce joli moment, j'avais, avant tout, cette vibration à préserver. Celle qui parcourait les cordelettes et qui me disait quelque chose sur sa musique, sur la vie, et sur moi aussi.

D'ailleurs, plus je grandis (qui a dit "vieillit" ??!!), plus cette dimension de l'art dans toutes ses formes m'est importante. Au-delà de l'esthétique, du pur plaisir, il y a ce moment, quand une expo, une pièce, un film, un livre, un tableau, une photo, une sculpture, ou que sais-je encore, vous met pile sur cette vibration si particulière.

Où tout d'un coup on comprend où l'artiste a voulu en venir. L'éclairage sur l'oeuvre se modifie un peu. Et une porte sur le monde s'ouvre. En nous révélant, si on a de la chance, un petit bout de nous.

Voilà ce que j'avais envie de partager avec vous après un week-end riche de tas de choses que j'avais prévues, et d'autres que je n'avais pas imaginées.

Et aussi que je sens bien que ça va moins déchaîner les foules ! Mais il en faut pour tous les états d'esprit et aujourd'hui, c'est comme ça.

vendredi 17 juin 2011

Sociologie du carnet d'adresse

(Il faut que j'arrête d'avoir envie de commencer tous mes billets par "or donc").

Or donc (et paf !), l'une des phrases que j'entends le plus, ces derniers temps, c'est "Cours Forrest, cours !". Suivie de très près par l'une des nombreuses variantes de "il y a un homme pour toi quelque part qui saura t'aimer comme tu en as envie et que tu pourras aimer comme tu en as envie" (je vous laisse broder) (on avait pas dit que j'arrêtais les parenthèses ?).

Soit.

Sou-hate, donc.

Encore faut-il que les étapes de notre vie nous rendent capable de nous aimer synchroniquement et de nous rendre heureux mutuellement à l'instant T, ajoute-je in petto échaudée par mes quelques dernières expériences à la matière. En fait : toutes, si on y songe bien, vu que je suis en état d'être l'heureuse récipiendaire de ce genre de phrases.

Mais stop au cynisme, je suis là pour une étude sociologique.

Pour prouver ma bonne volonté, je mets de côté les arguments en ma possession sur : mon âge, un physique pas vraiment complètement disgracieux mais pas nécessairement évident (hinhinhinhinhin), et le fait d'être déjà maman. Chacun des trois pouvant être un véritable repoussoir à prétendant, conjuguez les trois, et ça limite sacrément le champ d'action. Mais point de cynisme, disais-je, j'écarte.

Et je prends les différents outils en ma possession (répertoire, contacts twitter, fb, blogueurs) pour faire le point sur mes connaissances masculines, afin d'en tirer quelques enseignements sociologiques.

J'ai fait un constat sidérant :

24% de mes contacts sont des garçons qui aiment les garçons. Ce qui ne fait pas encore tout à fait de moi une fille à pédés, mais quand même. Autant dire que si les discussions, refaisages de monde et de vues sont tout à fait possible, à l'ordre du jour et même pratiqués assidûment, il est plutôt sage de compter sans eux pour la partie sexuée des histoires d'amour, dirons-nous (mais je vous aime quand même super fort, les garçons, hein !).

69% de mes contacts sont des hétéros non pratiquants (ou au moins : pas avec moi : trop jeunes, trop vieux, trop mariés, trop de ma famille, etc). Je vous laisse vous amuser un peu avec la formulation, ça a fait les délices de deux ou trois hier.

Il reste donc 7% de contacts masculins hétérosexuels potentiellement pratiquants. Mais : c'est pas parce qu'on a des copains hétéros célibataires n'ayant pas encore manifesté de refus à votre égard qu'il s'agit d'amoureux potentiels. Il se peut qu'on soit loin, qu'on ne se plaise pas de cette façon là, qu'on ait la tête ailleurs, qu'on n'ait fait que se croiser sans se connaître vraiment. Bref.

Effarant, vous disais-je.

Où sont les hommes ? (Ceux dans le genre que tu aimerais avoir dans ta vie : à la maison avec leur femme et leurs enfants, dit le diablotin sur mon épaule. Ou en voie d'admission à l'hôpital psychiatrique, me connaissant).

Une conclusion s'impose : si je veux avoir une chance de ne pas faire mentir ceux et celles qui me veulent du bien, il faut du sang neuf dans mon rolodex. En fait je n'ai pas de rolodex mais j'aime bien l'image. Ca fait un peu marieuse juive, je trouve. Ou executive woman des années 70.

Or, quand, de 6h45 à 19h55 on est surtout occupée par sa gaminette et son boulot, qu'ensuite on est péniblement en train de comater devant la télé, et que les week-ends non consacrés à l'épanouissement de ma vie de mère (et de la vie de fille de Cro-Mignonne), les sorties se font entre gens qui se connaissent déjà, quand sorties il y a, deux conclusions s'imposent.

Le projet "changement de voiture pour en avoir une juste à moi et pouvoir sortir le vendredi ou le samedi soir sans craindre les retours dans ma banlieue pas mal fâmée, mais quand même", est une condition importante de ce renouvellement de rolodex (croisons les doigts pour la fin de l'année).

Et, avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est quand même pas gagné. Rien que les critères objectifs étant épineux, les critères subjectifs me laissent rêveuse.

C'est pourquoi nous avons décidé, avec Stef Pappo et Angellyca, de fonder le Club des Vieilles Filles Indignes et Dépravées.

Peut-être qu'on ne s'enverra plus en l'air de notre vie, mais au moins on va rigoler.

Mieux vaut tenir que courir.

(Avec un clin d'oeil à Noé Cendrier, l'homme qui d'un twit change les statistiques. C'est pas fort, ça ?)

jeudi 16 juin 2011

Stylish blogger award

phot1100219.png

J'ai reçu ça.

De Gilsoub. Merci Gilsoub (remercier est la règle numéro un, mais j'aurais remercié quand même.

Bon. Voilou voilou.

Règle numéro 2 : mettre l'image sur le bloug. Check. Ca me fait penser que je ne suis toujours pas une VIB, d'ailleurs, et qu'il faudrait actualiser tout ça, mais bon. Un autre jour. Après la peinture de ma chambre (running joke).

Dire 7 choses de soi ? Huhuhu. Mais vous savez tout, mes pauvres ! Absolument tout !

Bon.

Tentons.

  • J'ai une tache de naissance sous le sein gauche.
  • Je déteste que deux horloges, pendules, ou ce que vous voulez présentes dans la même pièce soient désynchronisées.
  • Je pense que j'ai une douzaine de cicatrices, y compris celles de la varicelle. Plus ou moins visibles, selon la provenance et la localisation.
  • Je ne bronze pas des jambes. C'est ridicule mais c'est comme ça. Dommage, d'ailleurs, le bronzage, ça affine.

(Encore trois, là, c'est ça ??!! Oh mandieu).

  • Je peux me rendre malade en mangeant des cerises tellement j'aime ça.

(Allez, courage, plus que deux, tu vas bien trouver)

  • J'ai le plus grand mal à nouer des liens affectifs avec une personne dont je n'aime pas l'odeur (odeur de sa peau ET de son parfum éventuellement)

(And the last one....)

(Rho j'ai failli vous en balancer une qui aurait fait jaser dans les chaumières, mais non).

  • J'ai très peu voir pas du tout de courage pour me lancer dans des grandes aventures genre saut à l'élastique, alors que pour me lancer dans de grandes aventures du cœur ou de l'esprit, j'ai rarement peur. En fait : pas assez.

Voilà ! C'est fait.

And now, ladies and gentlemen, the Stylish blogger award goes to...

(Décachetage de l'enveloppe)

(Raclement de gorge pour s'éclaircir la voix)

mercredi 15 juin 2011

Artiste en herbe

Dimanche, visite à l'expo Keith Haring pour les petits au Musée en Herbe.

J'adore cet endroit, enfin visité après plusieurs projets / envies non menées à bout.

Découvert un moyen redoutable de couper le sifflet de ma pipelette : la mettre dans un groupe d'enfants ! Et là, studieuse (surtout avec des lunettes roses à la Keith sur le nez), elle écoute de toutes ses oreilles et se tait.

Je la découvre un peu comme à l'école. Pendant l'intro sa petite main se lève pour dire : "moi j'ai déjà étudié Kisss Aring avec ma maîcresse".

Trop trop trop mignon.

Elle a bien aimé, ainsi que l'atelier interdit aux parents. Et en es ressortie avec un terrible smiley "à la manière de" qu'elle souhaite par ailleurs offrir à un qui, justement, me parlait de déco pendant qu'elle œuvrait. Huhuhu.

J'adore la fraîcheur de son œil sur l'art, son envie d'écouter et d'apprendre, cette capacité à jouer et s'amuser de tout, son bel esprit positif.

Et je me demande souvent, comment était la vie sans elle ? Comment serait la vie sans elle ? Pour la première j'ai quelques souvenirs. Pour la seconde c'est inimaginable.

Ma jolie puce à cheveux longs, mon chat, mon roudoudou, ma crapouille, ma rieuse, ma "je plaisant-euh", mon trublion joli.

'reusement qu'elle est là.

mardi 14 juin 2011

Tourette

C'est curieux comme il y a un nombre croissant de sujets ces derniers temps qui me provoquent une sorte de syndrôme dits Gilles de La Tourette.

Et moi voici à vitupérer, plus ou moins dans ma Ford Intérieure :"Connard" ! "Fais chier !" "Va te faire foutre !" "Bordeleuh !" "Merde merde merde merde merde !" "Mais quel coooooonnnn !".

En tant que spécialiste de l'auto diagnostic, j'aurais tendance à dire que le besoin de vacances se fait sentir.

(D'autant que sur une montée du syndrôme en voiture, l'autre jour, j'ai traité de connasse une pétasse de bourgeoise du 6ème qui trouve normal de traverser hors des clous et en plein feu vert / voiture pour ne pas interrompre son yogging et que Cro-Mignonne était dans la voiture. J'ai aussitôt proféré mes plus plates excuses - à ma fille, pas à l'autre salope - en expliquant que ce n'était pas bien mais que ça arrivait. Elle m'a excusée pour cette fois mais expliqué que la prochaine, je serai punie et devrai me taire jusqu'à son autorisation de reparler. Ca déconne pas).

(La légende familiale veut, au demeurant, qu'à un âge vraiment très tendre, mon père proférant un juron bien senti envers un chauffard ait entendu en écho venant de l'arrière de la voiture un délicat et très enfantin "bodel". Oui c'était moi).

(J'arrête les parenthèses).

dimanche 12 juin 2011

Billet du dimanche/lundi

Avec mots de passe.

Pour ceux qui ne sont pas sur twitter ou fb, par mail : anne at chiboum point net.

Ici

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