Les Mille et une vies

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

All about Chiboum

Fil des billets

dimanche 17 juillet 2011

Mon brunch chez les pédés

Non, je ne vais pas vous détailler toutes les belles choses de mon week-end. Mais ce billet-là, c'est une quasi promesse à Laurent.

J'étais invitée par mon toubib du bout du monde préféré et son amoureux à bruncher à l'occasion d'un passage parisien.

Bien qu'un peu impressionnée (oui, ça m'arrive) à l'idée de me retrouver en plein milieu de gens que je ne connais pas, le plaisir de voir le toubib qui sait mieux que moi ce que j'ai dans la tête et de rencontrer son amoureux, c'était plus qu'un moteur suffisant.

Pour ceux qui s'inquiétaient déjà de ma situation (n'est-ce pas Pablo ?), je suis au regret de vous annoncer que j'ai encore largement augmenté et d'un seul coup la portion "pédés blogueurs ou pas" de mon carnet d'adresse.

Et que c'était bien. Bon, il faut préciser que je suis dans une de ces sales phases de ma vie où le moindre objet m'échappe des mains, où la maladresse me pousse au bout des doigts, et plus ça tache, plus j'ai de chances de mal m'en sortir. D'expérience, je sais qu'à part attendre que ça passe, y a rien à faire. Et que comme ça s'assortit d'un moment où je me sens tellement joyeuse et libre de l'être que, finalement, sauf incident majeur, ça me fait rire.

Donc une fois qu'on a acté le fait que j'avais l'air bien con maculée de vin, notamment, et que tout le monde a pu constater que j'étais à la fois folle ET malhabile, on peut se lancer.

Et rire. Parler de cul et de littérature, de vins et de chocolat, d'homophobie, d'intolérance et de nos battements de cœur dans la même conversation. Se sentir bien au milieu de tous ces inconnus qui ne le sont plus tout à fait. N'avoir pas envie d'en partir même si l'horloge tourne. Découvrir in extremis des connaissances communes façon "rien à voir" et trouver le monde petit. Se dire "zut, j'ai oublié d'échanger numéros et mails avec lui et lui". Profiter du passage du toubib de très loin pour se dire des mots tendres et se serrer fort dans les bras (les gens qui auraient vu d'autres choses auraient bien plus bu que moi !).

Que le moment se poursuive avec certains sur Twitter, qu'on se sente heureux d'avoir partagé ça. Que d'autres prennent le relais du sourire.

Un bien beau dimanche, quoi.

  • Vous avez échappé au titre suggéré par mon acolyte qui tournait autour de "Mon brunch chez les pédés", qui nous a bien fait rigoler mais que je trouvais un peu hardcore comme entrée en matière. Parce que ce qui compte, c'était pas dans quel sens et avec qui on aime faire des galipettes, mais le plaisir à se rencontrer ou se retrouver qui était palpable de partout.

Un peu hallucinant

Mercredi soir : fort belle soirée tardivement achevée jeudi

Jeudi : travaux première tranche

Vendredi : dodo mais aussi une belle soirée

Aujourd'hui (enfin hier, vu l'heure) : travaux deuxième tranche, râté heidi pour cause d'incompatibilité d'emploi du temps, mais alors qu'est-ce qu'on a bossé !

Demain : mondanités amicales fortement attendues.

En gros, on est pas aux trois-quart du week-end que j'ai l'impression d'avoir vécu trois semaines.

Et vous savez quoi ? Pour des pépites de chacun de ces moments-là, j'aime ça.

Mais là, LA, ce qui me tend les bras, c'est...

Ca !

Bedroom

(Mais le souci de racommoder mon rapport à la musique dans la maison, c'est que j'écoute ma playlist, et à chaque chanson que j'aime, je me dis : j'arrête à la suivante. Sauf que je les aime toutes, peuchère, c'est MA playlist. Voyez le cercle vicieux...)

jeudi 14 juillet 2011

Kaleidoscopique et stroboscopique

Je me dis : et si cette espèce d'obsession à comprendre comment "ça" fonctionne, les humains, m'avait plus d'une fois menée dans des impasses ?

J'allais dire "mauvais chemins", mais les chemins qu'on emprunte nous mènent quelque part, ne serait-ce qu'à l'état suivant de nous-même.

(Et vl'a t'y pas que je recommence, non ?).

Bref, après avoir parlé à Luce tout à l'heure (je fais pas de lien, je suis à moitiée allongée avec l'eeepc qui repose là où il peut, je dors à moitié, mais elle est dans la colonne), donc après avoir parlé avec Luce, je me disais : et finalement, si tout ceci n'avait AUCUN sens ?

On est dans un état, puis dans un autre, puis encore un autre, mais pourquoi y aurait-il une forme de dessein ou de cohérence, finalement ?

Une pensée qui passe, qui me traverse l'esprit sous forme de "finalement on est toujours tellement surpris par les réactions des autres, parfois en bien, parfois en pas, que ça n'est pas plus logique que tout soit illogique que l'inverse", si vous me suivez. Enfin je me comprend à peine. Je m'amuse avec cette idée que j'aurais oubliée une fois que j'aurai ENFIN dormi 8 ou 10 heures de rang, au moins.

En tout cas, ces jours-ci, mon kaleidoscope personnel est plutôt joli. Et j'en profite sur un mode "j'l'ai pas volé, je crois".

Et je retiens des rires, des mots, des pensées (merci Gilda, tu ne sauras jamais comme tu m'as émue ce matin, même si j'étais dans une disposition particulièrement réceptive, ça m'a fait plus que chaud au coeur), des variables, des inconnues, du renouveau et du changement, et la constante : la vie qui passe. Avant qu'elle ne se fasse la belle, il y aura eu du beau.

(Toutes mes confuses pour ceux qui auraient vraiment lu ce billet jusqu'au bout).

mercredi 13 juillet 2011

Les pudeurs bizarrement placées

J'ai raconté par bribes, je crois... mais il y a eu ces derniers temps des choses qui me ramenaient à "ça", un bout de moi qui surprend souvent et qui pourtant...

J'étais une petite fille qui a vite caché sa timidité par une forme de "grande gueule", avec un avis sur tout, et parfois ça m'a joué des tours.

Mais c'était aussi une façon d'aller à l'encontre de ma timidité. Qui existe toujours mais dont la plupart du temps, je considère qu'elle ne sert qu'à me bloquer. Sauf parfois où elle me bloque vraiment.

En CM1, j'étais dans une classe à double niveau, et je suis passée en CM2 après le premier trimestre. Ca n'était pas très gênant puisque nous étions tous mêlés.

Mais ensuite, au collège : 10 ans en sixième quand certains camarades en avaient 13 ou 14, l'écart se creuse. Et puis fille de prof. Apprentissage du tri ente les gens intéressés, les dédaigneux, et les copains pour de vrai. Mais j'étais toujours celle qui s'ajoutait à un groupe formé, je n'ai pas connu le côté "meilleure amie exclusive" qu'on peut avoir parfois à cet âge. Ma grande copine c'était celle de l'enfance, nous avions deux classes de différence, liens distendus...

Pareil au lycée. Les camarades sortaient parfois, moi j'avais 14 ans en seconde, 16 en terminale... et par un coup de pas de bol, quelques dents de lait tardives à tomber. Me voilà entrée dans les années un lycée avec un appareil dentaire alors que tous les autres venaient de s'en débarrasser. Et toujours une personnalité qui prend de l'espace mais qui ne plait pas beaucoup à cet âge de conformisme.

Quelques copines, toujours un peu "cinquième roue du carrosse". Des pas très bons souvenirs, une perception de qui j'étais qui commençait à puer de la gueule. Je me suis sentie très seule, souvent.

La fac, c'était vraiment génial. C'est là que j'ai rencontré ma grande amie O. Quelques personnes qui, dans ou hors les murs, ont compté ou comptent toujours. Un peu libérée de ce côté "fille de" (et le diable sait que même quand c'était mis à mon débit, je n'ai jamais été QUE fière d'être la fille de ma mère). Des gens qui comme moi, avaient envie de refaire le monde selon leurs rêves et pas selon des stéréotypes.

Puis j'ai travaillé pour mon père. Deux fois. Et j'ai appris il y a peu qu'il arrivait que dans des rassemblements festifs de collègues, je n'étais pas invitée parce que fille de (et le diable sait que même quand c'était mis à mon débit, je n'ai jamais été QUE fière d'être la fille de mon père).

Curieusement, le job d'après, ça s'est dénoué. J'étais réputée pour être celle qui mettait du lien entre les gens. Qui tout en étant une personnalité pas tout à fait "conforme", bossait bien et apportait quelque chose humainement.

Et maintenant que j'ai encore puis encore changé de boulot, ça me fait rire qu'on dise de moi que j'ai des copains partout (dans une boîte qui a fusionné récemment avec des cultures différentes, il y a ceux qui restent dans leur troupeau premier, et les électrons libres qui circulent et partent à l'aventure des autres). Ca n'est pas tout à fait exact mais c'est vrai que j'aime bien aller à la découverte des gens, que ceux qui ont des a priori, je me fais un plaisir de les amadouer sur la durée, d'un coup de sourire ou de blagues, de bêtises d'ascenseur ou de question sur leur métier.

Pourtant, de ce côté "pas conforme" et "pas forcément première sur la liste", j'ai gardé, très présent en moi, la crainte de gêner toujours. Qui ne m'atteint pas du tout dans la vie professionnelle, mais beaucoup plus dans la vie privée. Drôle de pudeur bizarrement placée...

mardi 12 juillet 2011

Le miracle de la vie !

Cette année, je me suis fait prendre de court.

La semaine dernière il y avait bien eu un peu de barouf derrière le volet, mais rien n'avait indiqué que le nid était prêt.

Vendredi soir, je me couche, rien.

Samedi, je me réveille, j'entends un bruissement d'ailes. Ouverture du volet. Pof, un oeuf.

Monsieur et Madame Pigeon couvent.

Bon ben ça, c'est fait. De quoi finir de me décider de déplacer ma chambre dans la pièce d'à côté.

Au moins ça fait une leçon d'observation formidable pour Cro-Mignonne.

smktf.jpg

En attendant, j'ai bien fait de finir par leur céder un bout de ma jardinière. Ils sont assez rigolos. Et flippants.

Parfois Monsieur et Madame sont présents ensemble et coopèrent dans un parfait numéro de "t'as lu la notice avant de monter la commode Ikea" pour la mise en place de brindilles supplémentaires.

Parfois il n'y en a qu'un. On a commencé par tirer le rideau pour ne pas trop les perturber (ils s'envolent aux heures d'ouverture des fenêtres et de montées / descentes du volet). Ils prennent dans ce cas un air outré. Genre, vous êtes chez nous, hein, quand même.

Mais dès lors qu'on s'éloigne de quelques centimètres, impression d'être des héroïnes de télé réalité.

Ils matent. Bien installés face à la fenêtre, leurs petits yeux ronds nous épient. Et ils ont l'air de trouver ça aussi chiant que moi quand je regarde la télé.

Bref. Selon mes recherches, l'œuf devrait éclore alors que nous serons en vacances. J'imagine que nous allons trouver un mini ramier pas encore tout à fait autonome à la rentrée.

Jolie leçon de choses.

Edit : billet écrit dimanche, depuis ils se sont carrément domestiqués. On peut même ouvrir la fenêtre sans qu'ils s'envolent d'un air furieux autant qu'inquiet. Du coup on fait connaissance. Et avec mes réveils trop matinaux, me voilà à saluer Madame ce matin d'un "t'as pris du jabot, toi, tu vas te faire engueuler à la visite prénatale". Ahem. Mon cas s'aggrave, je crois

lundi 11 juillet 2011

Carapace de pacotille

Elle est en toc, ma carapace, bon sang de bois !

Moi qui me croyait ENFIN apaisée, après des mois de tempêtes intérieures, et bien barricadée à l'abri de mon "je vais enfin suffisamment bien alors on ne touche plus à rien et on retient son souffle".

Je suis nulle en carapaces.

Mais vraiment nulle.

J'ai trop de goût pour ces rares moments où l'humain rencontre l'humain pour réussir à me protéger contre... ça, justement.

Alors je suis perméable aux rencontres, aux moments de grâce, aux échanges. Et pour le coup, il peut m'arriver d'être prise par surprise par quelque chose que je ne croyais pas possible, ou pas maintenant, ou pas... enfin bref, pas.

Parfois je me demande. De quoi j'ai peur. De quoi je suis capable. Est-ce que je suis capable d'encaisser un nouveau "non c'est pas toi", un nouveau refus ? (pour peu que je me croise dans un miroir juste après, ça n'arrange pas les questionnements. Pfff).

Parfois les questions et les doutes me submergent un peu trop à mon goût.

Alors concentration : nul ne sait ce qui peut ou doit advenir. Nul ne peut nous ôter nos souvenirs. Personne ne peut promettre de toujours (ou de jamais, non plus, quand on y pense). Et le bon à prendre quand il se présente, il ne faut pas lui cracher dessus. Alors autant faire avec la vie, comme elle vient, débrancher le cerveau et voir. Une pulsation après l'autre. Ne pas se laisser paralyser par les points d'interrogation. Vibrer sur les points d'exclamation. Le bonheur n'est pas la destination, mais le chemin.

En tout cas c'est ça qui m'a toujours guidée, et parfois sauvée, curieusement.

vendredi 8 juillet 2011

Ceci n'est pas un compte-rendu

Mercredi soir, on faisait dîner pro de fin de saison avec nos clients.

Très chouette.

Du coup, ça m'aurait complètement empêchée d'assister à Paris-Carnet qui se tenait le même jour, quelques arrondissements plus loin.

Du coup, ça m'aurait complètement empêchée de passer une toute fin de soirée carrément-plus-que-mémorable dont les pétillements me feraient, si ça avait été le cas, encore sourire aujourd'hui.

Et vraiment, c'est dommage, je regrette. Ah ! Que n'ai-je filé à l'anglaise de cette soirée boulot pour m'offrir une si jolie fin de soirée...

(Ou alors, j'aurais rêvé ?)

Signé : La Fâme qui n'était pas Là.

(J'aurais dû créer une catégorie : identité numérique et autres brouillages de cyber-pistes anti patron qui aurait pu apercevoir un pseudo et recouper des pistes, oui, j'aurais dû.)

mercredi 6 juillet 2011

Sémantique : de l'usage du mot girlie

Bonnes gens,

Vous avez pu ressentir une pointe d'agacement ces derniers jours à la énième utilisation du mot "girlie" pour décrire la nouvelle déco de ce bloug.

Un peu de vocabulaire.

Si le mot indique, en première intention, désigne le genre féminin, souvent jeune, il est fort souvent, en langue de Shakespeare, utilisé de façon dénigrante (une personne de sexe féminin qui se vêt exclusivement dans les rayons "caricature de féminin jusqu'au moindre détail), voire offensante (nénettes court vêtues voir pas du tout dans les journaux dont les camionneurs affichent des pages choisies dans la cabine de leur véhicule).

En France, au mot girlie, on associe du rose, de la manucure avec des vernis improbables sertis de faux diams, et de la déco Hello Kitty jusqu'à des âges avancés. Pour faire court.

Or, il se trouve que pour ceux qui me connaissent, il ne me semble pas que ça soit une définition ressemblante.

Alors ok, y a du rose. L'amalgame touches de rose = girlie me semble à peu près aussi hasardeux que DSK = socialiste, mais bon.

Par ailleurs, et pour mettre les choses au point pour ceux qui ne m'ont jamais vue en vrai, mon uniforme principal c'est jean / converses ou jean / bensimmon. Kickers en hiver. Et mes ongles n'ont pas vu la moindre trace de vernis depuis au moins une décennie, et n'ont jamais connu les joies de la French (manucure). Mon intérêt pour la mode, les cosmétiques, et autres considérations dites féminines voire girlie, est assez restreint (résumé à : ça me plait ? je rentre dedans ? je suis bien dedans ?).

Alors c'est pas parce que j'ai mis ici des choses qui me résument partiellement et qu'elles sont par ailleurs, roses, que c'est girlie, si ? Non.

(D'autant que je ne peux pas vous menacer de représailles sous forme d'affichage de Hello Kitty partout, je supporte fort difficilement Hello Kitty et la représentation féminine de soumission associée. D'ailleurs elle n'a même pas de bouche, autant dire que le message "porte un noeud rose et ferme ta gueule" correspond tout à fait à ma vision de ce que les femmes peuvent apporter au monde... ahem).

Voilà. Sujet important s'il en est.

Pfff. Girlie. J'vous jure....

(Et oui, limite je prends ça comme une insulte !! :D)

mardi 5 juillet 2011

Le trac

J'ai toujours le trac quand je dois donner un avis sur quelque chose d'artistique qui est lié avec une personne que je connais.

Parce que je suis assez peu bonne en mensonges (sauf quand il s'agit de négocier pour le boulot), et que je ne sais pas bien dire combien j'ai aimé non plus. C'est compliqué à dire : vis-à-vis de l'art j'ai des goûts qui se forment sur des impressions, des sensations, des choses tellement parfois instinctives et intimes qu'il m'est quasi impossible d'émettre des avis un peu constructifs.

Alors ça a été compliqué parfois de dire au papa de ma fille que je n'aimais pas ce qu'il avait fait d'une chanson (heureusement : rarement), et j'ai toujours un grand moment de trac au moment de lire un livre écrit par un copain, d'écouter un morceau composé par un ami, etc. Qu'est-ce que je vais dire si je n'aime pas ? Qu'est-ce que je vais dire d'intelligent si j'aime ?

D'où. Dimanche. Je n'en menais pas large.

J'avais dit il y a un (long) moment à Noé Cendrier que je viendrai le voir jouer. Et puis pas de sous et pas de temps. Et soudain, un peu plus de sous et du temps. Donc, billets furent pris.

Et dimanche, je n'en menais pas large.

D'autant que (mais j'avais été prévenue par une amie bien intentionnée !) je savais qu'entre lui, ses comparses et nous, le contact serait proche.(Façon : "coucou, t'as vu, je suis bien là !" Huhu).

Evidemment c'était très con d'avoir le trac. Parce que Molière, mon trublion pétillant du théâtre français préféré, m'enchante depuis toujours et qu'il n'y a jamais à redouter d'aller se régaler à sa langue et à sa vision de la société. Parce que ces comédiens nous ont offert un très beau moment de plaisir partagé, parce que finalement, cette proximité qui confine à la promiscuité de la scène et du public, ça fait ressentir des choses très différentes de ce à quoi on peut s'attendre - en bien.

Alors je ne vais rien vous apprendre d'intelligent sur Molière, le théâtre en général et le plaisir qu'on y prend à recevoir énergie, talent et mots ciselés en particulier. Lettrés que vous êtes, vous n'avez pas besoin de moi pour ça.

En revanche je vous enjoins à cliquer rapidement sur le lien un peu au-dessus, d'une part parce qu'il le vaut bien, d'autre part pour vous jeter sur le calendrier et ajuster vos moments libres à ses moments sur scène (qu'on ne me demande pas pourquoi j'ai pas fait le lien sur le site du théâtre directement - private joke), histoire de vous précipiter avant la fin de la saison.

Et puis de faire un détour par le début de ses impressions de futur Cyrano (premier personnage fictif à subir un début de psychothérapie par commentaires de blogs). Histoire de vous donner envie pour dans quelques mois.

Et oui je donne des ordres si je veux !

(Et pour Noé spécifiquement : j'écoute "I know" de l'album "No one is really beautiful" de Jude en écrivant ce billet, qui vient rajouter des couches d'impressions sur Cyrano en tant que personnage et sur des bribes de discussions esquissées ou que j'ai envie d'avoir. Get prepared or run away !).

vendredi 1 juillet 2011

Dernières - Premières - Micro galères

Hier, c'était le dernier jour de travail de Mary Poppins (l'assistante maternelle de Cro-Mignonne).

Larmes.

Notez, c'est pour la bonne cause, elle va aider sa fille à tomber enceinte. Huhu. Enfin j'me comprends !

Mais bon. 5 ans de complicité, de partage, de confiance en elle pour contribuer grandement à l'éducation de ma fille, des galères évitées grâce à sa présence, de bobos soignés, de cafés du vendredi soir... Elle va nous manquer, à toutes les deux.

Avec petites angoisses de logistique : comment faire les trois jours par an où la route est si bouchée que je vais être coincée pour être là à l'heure de la fermeture du centre au plus tard ? Comment faire pour les matins mensuels où je démarre si tôt que ledit centre n'est pas ouvert ?

Des solutions à trouver, à rafistoler, des réseaux à faire jouer, tout ça.

L'été d'abord, tiens.


***

Première fois demain que je rencontre ma marraine de blogs. Celle que j'ai lue avant de savoir ce qu'était un blog. Qui m'a donné envie. Quand je pense que ça fait pas loin de dix ans, maintenant... ouf.

En tout cas j'ai hâte. Vivement demain.

Et puis vivement dimanche aussi.


***

Reçu mercredi un courrier du syndic qui agit au nom du conseil syndical. Notre fournisseur d'accès internet, télévision et téléphone a bossé comme un chacal, à notre installation. Enfin son prestataire.

Long story short : l'installateur a perdu le câble dans la gaine, impossible de le trouver sans creuser des tranchées dans tout le plancher. Ahem.

Du coup il est passé par la cage d'escalier. Ca a un peu fait scandale à l'époque (enfin surtout le fait qu'il avait débranché la moitié de l'immeuble !!!), mais le président du conseil syndical avait fini par donner son accord oral.

Manque de bol, il est canné.

Manque de bol, il y a son remplaçant qui sous ses airs doucereux, semble m'en vouloir personnellement. Il est passé il y a quelques temps pour me dire que des voisins s'étaient plaints (enquête faite : ce n'était pas vrai). A juste titre toutefois : le câble s'était décollé et pendouillait dans la cage d'escalier. J'ai donc tiré dessus pour lui faire raser le plafond et ne pas risquer l'accident FATAL ! Notez qu'au neuvième, généralement, les déplacements se font en ascenseur, mais en cas d'évacuation, tout ça.

Depuis il doit me mettre en contact avec un mec pour recoller le câble dans une gaine. Pas de nouvelles, jusqu'au courrier me demandant de l'enlever.

Mais bien sûr.

Du coup me voilà partie dans des grands palabres qui du syndic m'envoient à un membre du conseil syndical.

Vu le quartier, ça va prendre des heures.

En même temps, je suis contente. C'est le genre de micro galères contrariantes, chronophages, mais pas vitales. Et là, ça m'agace, mais ça ne me mine pas. (Encore).

Ca doit être signe que je vais mieux.

En tout cas si l'un d'entre vous a une échelle géante et pas peur de l'utiliser dans un escalier, je ne pense pas pouvoir faire autrement que de me montrer ma bonne volonté qu'en faisant réaliser cette intervention au plus vite !!!


***

EDIT du matin !

J'aurais mieux fait d'aller à l'assemblée générale, j'aurais su qu'il y avait un nouveau nouveau président ! Arrangeant. On diffère la question jusqu'à septembre, et on tente un forcing conjoint sur le fournisseur. Et puis sinon : baguettes, recollage, et hop. Ouf.

jeudi 30 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (part 3)

Le troisième volet est sous clé.

Pour ceux qui l'ont en mémoire, même mot de passe que la dernière fois. Je le remets sur twitter et fb pour les autres. Et mail en cas de besoin !

mercredi 29 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (2)

Le deuxième point cardinal, appelons-le Est, puisque c'est de là qu'il vient (non, non, plus loin encore que les provinces de l'est, un pays où on parle une langue improbable ! Oui, encore !), il m'a accompagnée pour grandir, un peu.

Il m'a transformée (que personne ne parle de coup de baguette magique) en maman.

Et je ne vous en dirait pas beaucoup plus puisque tout ce qu'il y avait à dire que je sois d'accord pour partager avec vous à été écrit ici, au cours de ce blog, de ses premiers billets à l'an dernier.

Alors de lui je garde des rires culinaires, des rires de pitreries, beaucoup de musique, une chanson "à moi, à nous", une infinie tendresse... une détestation sans fin du durian, un amour total du pho....

...

... et surtout une Cro-Mignonne de 108 centimètres et quelques qui nous unira pour toujours autour d'une envie commune : l'aider à pousser, au mieux. La voir la plus heureuse possible.

L'élément phare de notre longue play-list commune, grâce auquel nous nous sommes rencontrés, c'est ça  :

mardi 28 juin 2011

Ce qu'ils m'ont révélé de moi (1)

Le premier homme vraiment important dans ma vie (hors de ceux qui me sont liés par la famille et mon pôpa en particulier), il m'a montré de moi quelque chose qui m'est encore essentiel.

La différence que je fais entre l'état amoureux, qui papillonne, qui nous fait fixer le téléphone d'un air béat et nous rend con comme des manches mais gais comme des pinsons. Et qui se nourrit autant de ce qu'on voit de l'autre (tout bien ! tout beau ! tout joli !) que de ce que l'autre nous renvoie de nous (tout bien ! tout beau ! tout joli !).

Et l'état d'amour qui ne mérite pas le nom d'état puisque, pour moi, une fois qu'on aime quelqu'un, on l'aime toujours, no matter what. Ce qui fait qu'on est profondément attaché à une personne, en dépit de tout, pour le meilleur et pour le pire.

Le premier "nécessite" une histoire d'amour, le second peut être fait d'histoires jamais vécues, ou un peu inabouties...

Etre amoureux(se), ça peut devenir "aimer", un jour. C'est pas obligé. Ce n'est pas toujours une fin en soi. Ca peut aussi s'arrêter et nous faire nous retourner en nous demandant ce qu'on pouvait bien lui trouver, à l'autre.

Aimer, c'est garder toute sa vie cette empreinte. Même si on ne se voit plus, qu'on se fâche, qu'on est loin, que l'autre est mort. C'est pour toujours avoir cette petite parcelle de soi qu'on a donnée à l'autre, et inversement.

Dans ma tête, en tout cas.

Ce premier des points cardinaux, appelons-le "Nord", vu que c'est par là qu'il vit (non, plus loin que chez les Chtis ! Dans un pays à langue improbable !), il m'a aussi donné son parfum que je porte toujours, une dose encore supplémentaire d'affinité pour l'humour dit "anglais", une aversion définitive pour le Long Island Ice Tea, la découverte de Copenhague et de quelques éléments de cuisine danoise, des souvenirs de rires et de discussions sans fin, une réputation de dangereuse terroriste qui voyage avec du reblochon.

Et des morceaux l'un de l'autre qu'on s'est échangés il y a plus de quinze ans et qu'on regarde avec tendresse encore aujourd'hui. Il n'y a plus que nous pour nous en souvenir. Tous les deux trois ans, quand il passe par là et qu'on va manger ensemble en commentant le système syndical danois.

Non, nous n'avons jamais été un couple. Mais oui, de l'amour, il y en a. Même si aujourd'hui c'est une forme d'amour dénuée de toute dimension sexuée.

(L'une des chansons phares de notre play-list)

lundi 27 juin 2011

Dès lundi...

Dès lundi, la fatigue.

La faute du week-end : une sale toux de Cro-Mignonne qui raccourcit les nuits, des festivités, des kilos de nourriture à préparer.

Mais des sourires, mais du plaisir, mais des papotages.

Du coup me voilà au bureau avec l'espoir de m'y reposer un peu. Mouarf.

Sauf que la clim n'arrive VRAIMENT pas jusqu'à notre coin, qu'on a des baies vitrées sur deux côtés, et qu'il en fait déjà un sacré plat.

Vous diriez que c'est une billet qui tire ça flemme et qui ne dit pas grand-chose, vous auriez raison.

Alors ?

Alors...

Musique ?

Mouhahahaha. Bonne chance. Je l'ai dans la tête depuis ce matin, pas de raison que vous y échappiez !!

vendredi 24 juin 2011

Air de mon temps

Je pourrais vous dire que je suis de nouveau dans une phase où juste l'idée que la pensée a émergé un jour, ça me fascine. Comment peut naître la pensée ? Sous ses formes les plus élémentaires comme les plus abstraites ?

Avec effet corollaire : parfois je me dis que plus on pense, moins on a de chances d'être heureux.

Mais bon.

Je sens bien que pour un vendredi, ça ne va pas trop vous plaire.


***

Je pourrais vous dire à quel point la fête du centre de loisirs était dans le même temps terrifiante et trop mignonne. Ma fille en particulier.

Une chose : elle a surmonté la peur de monter sur scène, pour finalement y prendre plaisir. Je suis fière d'elle. Elle est fière d'elle.

Mais pourquoi, pourquoi, s'obstinent-ils à leur apprendre des chansons euh... L'année dernière c'était "La queue leu-leu", cette année l'improbable "J'ai demandé à la lu-u-neuh". Au s'cours.


***

Je pourrais vous dire que les parents arrivent, et que même si je sais que du coup, de repos il n'y aura pas trop, j'en suis ravie. Trop longtemps sans les voir. Ca va passer bien trop vite mais on se retrouvera également vite après, du côté de chez eux, de la vraie belle bleue sans horaires imposés. (Ni pour les marées, ni pour profiter les uns des autres).


***

Je pourrais vous dire qu'il serait utile que moi, la couche-tôt lève-tôt, je cesse de contrarier mon rythme de sommeil. C'est pas compliqué, depuis que je suis célibataire, les journées sont tellement concentrées de 6h45 à 19h55, en gros, que je ne supporte l'idée de m'endormir quand j'ai sommeil qu'après avoir occupé un peu de temps "à moi".

Du coup je flemme, je twitte, je papote, je regarde des films, je lis, je guette : des signes, des passages, des messages, je dis que je vais dormir et je n'en fais rien. Et moi, la marmotte aux 8 heures syndicales, je suis fatiguée en permanence.

En même temps je me rends bien compte que ce manque de sommeil est, d'une certaine façon, nécessaire à ma bonne santé mentale (et sociale ?). Du coup je bois trop de café. Mais je ne fume pas plus.


***

Je pourrais vous dire que je suis occupée ces jours-ci par un étrange courant d'énergie (copyright Florensse !!! et Floh !!!). Qui aide un repositionnement nécessaire (copyright les mêmes). Et que du coup je me sens bien plus légère. Métaphoriquement, hein ! (Hélas). Mais aussi, je regarde la source de ce courant d'énergie avec beaucoup de précautions, comme si la moindre étincelle de trop pouvait casser cette fragile vibration. Mais ça me plait.


***

Encore un billet du vendredi un peu pêle-mêle. Bonne journée, vous.

***

jeudi 23 juin 2011

Mon blog et moi

Entre les derniers mois qui n'ont pas été des plus simples et le constat autour que nous ne sommes plus si nombreux à écrire de façon très régulière, je me suis beaucoup interrogée sur mon rapport au blog, au mien, ces derniers temps.

C'est un peu "je t'aime, moi non plus" entre nous.

Parfois l'exposition à tout crins me questionne. J'ai résolu parfois, rarement, en protégeant un billet. Mais il m'arrive de n'avoir pas de réponse pour certaines choses que j'ai envie de dire et pour lesquelles je me demande si c'est le bon endroit.

Par ailleurs, mon blog, c'est un peu mon thérapeute, il faut bien l'admettre. Ecrire, poser les mots. Parfois m'étonner devant les réactions, dans un sens, dans l'autre. Prendre le bon. Mais poser les mots et passer aux suivants.

Et puis ce besoin d'écrire très régulièrement, sous la seule forme que j'arrive à apprivoiser sans contrainte qui me pèse plus que le plaisir : toujours présent, toujours essentiel.

Les croisements d'humains, aussi. Ceux de la première heure, ceux qui continuent à se faire découvrir. Je disais l'autre jour à je ne sais plus qui (z... ?) que la plupart des commentateurs d'ici, je les connais aussi en chair et en os, qu'on boit des verres, qu'on mange, qu'on s'écrit, qu'on sort. Et si ça n'est pas un objectif en soi, ça me semble assez naturel, quand l'affinité se fait jour, qu'on en vienne à mettre un visage sur un pseudo ou un prénom, un son sur une voix, un parfum, des expressions. Parce que c'est nous, et parce que je n'ai jamais pris le parti de considérer que j'étais anonyme ici.

Des vrais bouts de moi.

Alors même dans les moments les plus compliqués, je n'ai jamais envisagé sérieusement d'arrêter ce blog.

Mais parfois, à lire ceux qui s'interrogent, qui se lassent, qui ont autre chose dans leur vie, je me dis que dans quelques années, je vais me retrouver toute seule à écrire au fond du web, avec une nostalgie de ces moments si denses. Huhu. Call me dinosaure.

Bref.

En tout cas, pour le moment, je suis là. Et pour le reste : un jour après l'autre...

(D'ailleurs j'y pense. Les visiteurs silencieux, quelle est la raison de votre silence ? Rien à dire ? Déjà trop de bêtises proférées en ces lieux ? Peur que les autres vous mordent ? Crainte du grand internet qui n'oublie rien ? Ce blog fait partie de ceux que vous adorez détester ?)

mercredi 22 juin 2011

Pense-bête

Il me semble parfois que ma conception de certaines vitales évidences, toute arque-boutée que je sois restée dessus, a été un peu bouleversifiée ces derniers mois (années).

Du coup je pose à plat.

Quand je pense oui, je dis oui. Quand je pense non, je dis non. Quand je ne sais pas, je dis je ne sais pas. Mais je peux formuler des hypothèses jusqu'à plus soif. Quand ça m'est égal, je dis : comme tu veux toi. Et c'est pour de vrai.

Quand je pense un truc pestouille, j'ai appris à contenir (un peu) (enfin parfois). En revanche quand ce sont des gentillesses ou des tendresses, j'ai tendance à ne pas filtrer. Parfois ça me revient dans la tronche en version négative. Parfois pas et j'ai tendance à penser que ça justifie tout le reste.

Mais c'est rare qu'on ne sache pas ce que j'ai dans la tête. Même quand je cache derrière des rires, des potacheries ou des silences.

J'ai parfois peur que le reste de ma vie ne soit plein de l'amour de ma fille, mais plus d'amour amoureux. Parce que "nul ne peut être privé d'amour sans abondance de raisons". Mais... qui sait ce qui nous attend ?

Je déteste quand on essaie de penser à ma place ou me dire ce que je devrais faire. Par pur esprit de contradiction, ça me donne envie de faire direct l'inverse. Ouf. Ca compense pour cette effarante limpidité.

Et je me dis : même si tout ceci a été mis à mal, et bien, c'est ça qui je suis. Et puis c'est pas si mal.

vendredi 17 juin 2011

Sociologie du carnet d'adresse

(Il faut que j'arrête d'avoir envie de commencer tous mes billets par "or donc").

Or donc (et paf !), l'une des phrases que j'entends le plus, ces derniers temps, c'est "Cours Forrest, cours !". Suivie de très près par l'une des nombreuses variantes de "il y a un homme pour toi quelque part qui saura t'aimer comme tu en as envie et que tu pourras aimer comme tu en as envie" (je vous laisse broder) (on avait pas dit que j'arrêtais les parenthèses ?).

Soit.

Sou-hate, donc.

Encore faut-il que les étapes de notre vie nous rendent capable de nous aimer synchroniquement et de nous rendre heureux mutuellement à l'instant T, ajoute-je in petto échaudée par mes quelques dernières expériences à la matière. En fait : toutes, si on y songe bien, vu que je suis en état d'être l'heureuse récipiendaire de ce genre de phrases.

Mais stop au cynisme, je suis là pour une étude sociologique.

Pour prouver ma bonne volonté, je mets de côté les arguments en ma possession sur : mon âge, un physique pas vraiment complètement disgracieux mais pas nécessairement évident (hinhinhinhinhin), et le fait d'être déjà maman. Chacun des trois pouvant être un véritable repoussoir à prétendant, conjuguez les trois, et ça limite sacrément le champ d'action. Mais point de cynisme, disais-je, j'écarte.

Et je prends les différents outils en ma possession (répertoire, contacts twitter, fb, blogueurs) pour faire le point sur mes connaissances masculines, afin d'en tirer quelques enseignements sociologiques.

J'ai fait un constat sidérant :

24% de mes contacts sont des garçons qui aiment les garçons. Ce qui ne fait pas encore tout à fait de moi une fille à pédés, mais quand même. Autant dire que si les discussions, refaisages de monde et de vues sont tout à fait possible, à l'ordre du jour et même pratiqués assidûment, il est plutôt sage de compter sans eux pour la partie sexuée des histoires d'amour, dirons-nous (mais je vous aime quand même super fort, les garçons, hein !).

69% de mes contacts sont des hétéros non pratiquants (ou au moins : pas avec moi : trop jeunes, trop vieux, trop mariés, trop de ma famille, etc). Je vous laisse vous amuser un peu avec la formulation, ça a fait les délices de deux ou trois hier.

Il reste donc 7% de contacts masculins hétérosexuels potentiellement pratiquants. Mais : c'est pas parce qu'on a des copains hétéros célibataires n'ayant pas encore manifesté de refus à votre égard qu'il s'agit d'amoureux potentiels. Il se peut qu'on soit loin, qu'on ne se plaise pas de cette façon là, qu'on ait la tête ailleurs, qu'on n'ait fait que se croiser sans se connaître vraiment. Bref.

Effarant, vous disais-je.

Où sont les hommes ? (Ceux dans le genre que tu aimerais avoir dans ta vie : à la maison avec leur femme et leurs enfants, dit le diablotin sur mon épaule. Ou en voie d'admission à l'hôpital psychiatrique, me connaissant).

Une conclusion s'impose : si je veux avoir une chance de ne pas faire mentir ceux et celles qui me veulent du bien, il faut du sang neuf dans mon rolodex. En fait je n'ai pas de rolodex mais j'aime bien l'image. Ca fait un peu marieuse juive, je trouve. Ou executive woman des années 70.

Or, quand, de 6h45 à 19h55 on est surtout occupée par sa gaminette et son boulot, qu'ensuite on est péniblement en train de comater devant la télé, et que les week-ends non consacrés à l'épanouissement de ma vie de mère (et de la vie de fille de Cro-Mignonne), les sorties se font entre gens qui se connaissent déjà, quand sorties il y a, deux conclusions s'imposent.

Le projet "changement de voiture pour en avoir une juste à moi et pouvoir sortir le vendredi ou le samedi soir sans craindre les retours dans ma banlieue pas mal fâmée, mais quand même", est une condition importante de ce renouvellement de rolodex (croisons les doigts pour la fin de l'année).

Et, avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est quand même pas gagné. Rien que les critères objectifs étant épineux, les critères subjectifs me laissent rêveuse.

C'est pourquoi nous avons décidé, avec Stef Pappo et Angellyca, de fonder le Club des Vieilles Filles Indignes et Dépravées.

Peut-être qu'on ne s'enverra plus en l'air de notre vie, mais au moins on va rigoler.

Mieux vaut tenir que courir.

(Avec un clin d'oeil à Noé Cendrier, l'homme qui d'un twit change les statistiques. C'est pas fort, ça ?)

jeudi 16 juin 2011

Stylish blogger award

phot1100219.png

J'ai reçu ça.

De Gilsoub. Merci Gilsoub (remercier est la règle numéro un, mais j'aurais remercié quand même.

Bon. Voilou voilou.

Règle numéro 2 : mettre l'image sur le bloug. Check. Ca me fait penser que je ne suis toujours pas une VIB, d'ailleurs, et qu'il faudrait actualiser tout ça, mais bon. Un autre jour. Après la peinture de ma chambre (running joke).

Dire 7 choses de soi ? Huhuhu. Mais vous savez tout, mes pauvres ! Absolument tout !

Bon.

Tentons.

  • J'ai une tache de naissance sous le sein gauche.
  • Je déteste que deux horloges, pendules, ou ce que vous voulez présentes dans la même pièce soient désynchronisées.
  • Je pense que j'ai une douzaine de cicatrices, y compris celles de la varicelle. Plus ou moins visibles, selon la provenance et la localisation.
  • Je ne bronze pas des jambes. C'est ridicule mais c'est comme ça. Dommage, d'ailleurs, le bronzage, ça affine.

(Encore trois, là, c'est ça ??!! Oh mandieu).

  • Je peux me rendre malade en mangeant des cerises tellement j'aime ça.

(Allez, courage, plus que deux, tu vas bien trouver)

  • J'ai le plus grand mal à nouer des liens affectifs avec une personne dont je n'aime pas l'odeur (odeur de sa peau ET de son parfum éventuellement)

(And the last one....)

(Rho j'ai failli vous en balancer une qui aurait fait jaser dans les chaumières, mais non).

  • J'ai très peu voir pas du tout de courage pour me lancer dans des grandes aventures genre saut à l'élastique, alors que pour me lancer dans de grandes aventures du cœur ou de l'esprit, j'ai rarement peur. En fait : pas assez.

Voilà ! C'est fait.

And now, ladies and gentlemen, the Stylish blogger award goes to...

(Décachetage de l'enveloppe)

(Raclement de gorge pour s'éclaircir la voix)

mardi 14 juin 2011

Tourette

C'est curieux comme il y a un nombre croissant de sujets ces derniers temps qui me provoquent une sorte de syndrôme dits Gilles de La Tourette.

Et moi voici à vitupérer, plus ou moins dans ma Ford Intérieure :"Connard" ! "Fais chier !" "Va te faire foutre !" "Bordeleuh !" "Merde merde merde merde merde !" "Mais quel coooooonnnn !".

En tant que spécialiste de l'auto diagnostic, j'aurais tendance à dire que le besoin de vacances se fait sentir.

(D'autant que sur une montée du syndrôme en voiture, l'autre jour, j'ai traité de connasse une pétasse de bourgeoise du 6ème qui trouve normal de traverser hors des clous et en plein feu vert / voiture pour ne pas interrompre son yogging et que Cro-Mignonne était dans la voiture. J'ai aussitôt proféré mes plus plates excuses - à ma fille, pas à l'autre salope - en expliquant que ce n'était pas bien mais que ça arrivait. Elle m'a excusée pour cette fois mais expliqué que la prochaine, je serai punie et devrai me taire jusqu'à son autorisation de reparler. Ca déconne pas).

(La légende familiale veut, au demeurant, qu'à un âge vraiment très tendre, mon père proférant un juron bien senti envers un chauffard ait entendu en écho venant de l'arrière de la voiture un délicat et très enfantin "bodel". Oui c'était moi).

(J'arrête les parenthèses).

- page 4 de 58 -